Selon nos informations, ce dernier temp, au niveau dela République Démocratique du Congo, tous les présidents des Assemblées provinciales, ainsi que, des membres de leurs bureaux, respectifs ont été convoqués à Kinshasa, la capital de ce pay d'Afrique central. Dans la Tshopo, par exemple l’autorité gouvernementale à même donné, l’ordre à la Police nationale pour empêcher les députés de siéger, alors qu’ils devaient statuer sur la motion de censure contre le gouverneur Jean Ilongo Tokole. Tous ces gouverneurs ont en commun d’appartenir à la Majorité Présidentielle au pouvoir. Et donc, comme à chaque fois, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary tente d’intervenir en leur faveur. Emmanuel Ramazani convoque tous les bureaux des Assemblées provinciales Alors que le gouverneur de l’Ituri vient de s’ajouter à la liste des gouverneurs sous le coup d’une destitution, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur a décidé de convoquer les bureaux des assemblées provinciales à Kinshasa :

À ce jour, de flous semblent persister, quant à la tenue de la plénière pour permettre l’examen des motions, entravers beaucoup des provinces, sur toute l'étendu, dela République Démocratique du Congo, instable.
Soleil Mosindo, représentant des initiateurs de la motion joint par Radio okapi, accuse les autorités de « tenter d’étouffer » cette motion, alors que le président de l’Assemblée provinciale a été convoqué à Kinshasa par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary. Des députés de la province de la Tshopo, au nord de la République démocratique du Congo, n’ont pu prendre place à l’Assemblée de cette province ce jeudi, rapportent des sources concordantes.« Des éléments des forces de l’ordre ont barricadé l’entrée, alors qu’une motion de défiance contre le Gouverneur de cette province« , renseigne un journaliste à POLITICO.CD. Les députés de la TSHOPO empêchés de se réunir par la police envoyée par le gouverneur visé par la motion . @WamuHenriette @JeanPaulNGOMA pic.twitter.com/rVCEOPSyyP
— BRAVO ACTU (@Simba_Za_Mura) May 11, 2017
Joint au téléphone, Gregoire Ngubu, porte-parole du Gouverneur, confirme la situation, tout en disant que l’ordre vient du gouvernement central: « Ca n’a rien à avoir avec le gouverneur de la province. S’il y a des incidents à l’Assemblée provinciale, c’est des instructions venues d’en haut, ça n’a rien à avoir avec Son Excellence le Gouverneur Jean Ilongo« , dit-il au téléphone de POLITICO.CD.
« Il y a des instructions qui sont venues de Kinshasa, il [le Gouverneur Ilongo] devait s’y rendre et les autorités ont décidé qu’il n’y aient plus de session; en quoi est-ce le problème du Gouverneur? » s’est-il interrogé.
Le samedi 6 mai dernier, un groupe de députés provinciaux de la Tshopo a déposé une motion de défiance contre le gouverneur de cette province, Jean Ilongo Tokole.
I l y a visiblement une épidémie de destitutions des gouverneurs en République démocratique du Congo. Après celles de Jean-Claude Kazembe du Haut-Katanga et Célestin Mbuyu dans le Haut-Lomami, les gouverneurs de la Tshopo et celui de l’Ituri sont à leurs tours sous le coup d’une motion de défiance.
En l’absence du compromis avec l’UDPS, la police renforce sa présence autour du siège du parti
Mise à jour. Une dizaine de cadres de l’UDPS sont toujours retenus au siège de leur parti à Kinshasa l’après-midi de ce jeudi 11 mai 2017. Le porte-parole de la Police nationale congolaise a été injoignable jusqu’à l’heure de la publication de cette dépêche.
A 14h45' la police nous a empêchés avec l'Envoyé Spécial et l'Ambassadeur d'Allemagne d'accéder au siège de l'UDPS où son SG est séquestré.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) 11 mai 2017.
« Il y avait trois jeeps. J’ai discuté avec le Général Kaniama qui était venus sur place. Il n’y a pas eu des compromis. Il pense que nous voulons falsifier les traces en rapport avec la présumée attaque du commissariat de la Police. Nous sommes-là. Nous attendons ce qui va arriver, »a ajouté la même source. Une dizaine de cadres de l’UDPS sont toujours retenus au siège de leur parti à Kinshasa l’après-midi de ce jeudi 11 mai 2017.
« Il n’y a pas d’évolution. Nous sommes séquestrés. La police a renforcé sa présence. Nous sommes venus travailler normalement. En venant, on a trouvé des policiers à l’entrée. Ils nous ont laissé entrer, mais là ils nous empêchent de sortir. Maintenant, la permanence est entourée par des militaires, »a dit à ACTUALITE.CD Eteni Longondo, un de secrétaires nationaux de l’UDPS.
C’est depuis l’avant-midi qu’une équipe de l’exécutif national du parti conduite par le secrétaire général Jean-Marc Kabund s’y trouve. Eteni Longondo affirme que la négociation avec la Police n’a pas encore abouti.
Christophe Lutundula, cadre du Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi a fait savoir que sa plateforme politique était toujours disposée à rencontrer le président Kabila. De son côté, Adolphe Lumanu, cadre du parti au pouvoir et proche du président congolais, n’a pas traîné pour réagir. Le membre de la Majorité Présidentielle affirme que la coalition du Rassemblement aile Félix Tshisekedi doit d’abord reconnaître le Président, avant de rappeler qu’elle avait pourtant refusé de le rencontrer en avril dernier.
« Le Président Kabila les a invité quand il a organisé les consultations. Qui ont refusé de répondre à l’invitation? » a-t-il interrogé sur les ondes de la radio Top Congo, jeudi à Kinshasa.
Aldophe Lumanu en profite également pour « fixer » des conditions à une telle rencontre: « Quand ils le voudront, ils accepteront de le considérer comme le président de la République, et non pas comme le chef de file d’une famille politique comme ils veulent le faire passer dans l’opinion… alors il les recevra« , ajoute-t-il.
La coalition dirigée par tandem Félix Tshisekedi – Pierre Lumbi a en effet refusé les consultations entamées par Joseph Kabila en avril dernier, accusant le Chef de l’Etat d’être à la fois « juge et parti ».

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