« Après la meurtre d'un de leurs, la communauté médicale dela province du Nord-Kivu dans la partie Est dela République Démocratique du Congo, demandent au gouvernement centrale, de diligenter une enquête sérieuse qui puisse aboutir à l’identification des auteurs de cet acte de barbarie et de renforcer la sécurité du peuple congolais, en général, et, spécialement, celle des médecins travaillant dans la province du Nord-Kivu», indiquent-ils : Le Docteur Déo Chiza Rumesha, médecin chef de bloc chirurgie à l’hôpital général de Mweso, était enlevé dans la nuit du lundi 29 mai dernier par des hommes armés présentés comme des miliciens Nyatura. Son corps a été retrouvé le lendemain dans la périphérie de la localité de Mweso. L’étape de grève sèche vient après le service minimum de 48 heures dans les structures médicales de la province. Les médecins réclament une enquête pour démasquer les responsables du meurtre de leur confrère :

Nord-Kivu : Les médecins déclenchent une grève de 5 jours après le meurtre d’un de leurs :
Les médecins en colère déclarent une “grève sèche” de cinq jours, pour protester contre l’assassinat du Docteur Déo Chiza Rumesha, le mardi 30 mai dernier.... Les médecins de la province du Nord-Kivu déclarent une “grève sèche” de cinq jours pour protester contre l’assassinat du Docteur Déo Chiza Rumesha, le mardi 30 mai dernier. Selon eux, cette grève qui va commencer ce vendredi 2 juin 2017 devrait toucher tous les hôpitaux et structures sanitaires de la province.
«La grève sèche débute le 2 juin 2017 pour une durée de cinq jours, période au cours de laquelle l’autorité pourra mener des enquêtes en vue de dénicher les malfrats», indique le mémorandum lu par le Docteur Bary Katembo, président de l’Ordre des médecins du Nord-Kivu.
Au Kasaï centrale : Engagement dans la lutte contre l’insécurité : Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui poursuit son séjour à Kananga, a attribué, jeudi, la dégradation de la situation socio-économique de la province du Kasaï Central à l’activisme des terroristes de Kamuina Nsapu, au cours de sa rencontre, avec une délégation des membres de la FEC (Fédération des entreprises du Congo).
De son coté, M. Jean Assaka Tshiumbe, président provincial de la FEC, qui a conduit cette délégation auprès du chef de l’Etat, a exprimé, devant la presse, l’engagement de sa corporation professionnelle à encourager les jeunes, filles comme garçons, à adhérer totalement à la paix au détriment du terrorisme.
Selon lui, les jeunes du Kasaï Central doivent tourner le dos à la terreur et à collaborer entièrement avec les forces de l’ordre dont le déploiement sur le terrain a contribué positivement au retour de la paix et de la sérénité indispensables au développement endogène de cette contrée.
Le Président Joseph Kabila Kabange séjourne à Kananga depuis mardi. L’activisme des terroristes de Kamuina Nsapu à la base de la dégradation du tissu socio-économique dans le Grand Kasaï. Pour le Président Kabila, la pauvreté qui gangrène actuellement tous les Etats du monde ne peut nullement justifier les activités et les décapitations perpétrées ces dix derniers mois par les terroristes de Kamuina Nsapu à travers l’espace du Grand Kasaï.
Il a émis le vœu de voir les opérateurs économiques accompagner les efforts du gouvernement de la République visant le rétablissement total d’une paix durable dans cette partie du territoire national.
Le Président Joseph a engagé, les membres de la FEC à ne rien ménager pour sensibiliser la population à se débarrasser de ce mouvement insurrectionnel pour contribuer à la reconstruction de cette province.
À Kinshasa : Le Premier ministre Bruno Tshibala répond jeudi aux observations faites par les députés sur le budget de l’exercice 2017, présenté mercredi à la plénière de l’Assemblée nationale et qui s’élève en équilibre, en recettes et en dépenses, à 11.301,7 milliards de FC, soit une augmentation de 68,8% par rapport à l’exercice précédent. Pour le chef du gouvernement, ce projet de loi trouvera des ressources par la moralisation de la vie publique, la lutte contre la corruption, la fraude, l’évasion fiscale et douanière ainsi que par des sanctions contre les corrompus. Selon la ventilation qu’en a fait le chef du gouvernement, le budget général de l’exercice 2017 est constitué de recettes internes de 6.166,1 milliards de FC et de recettes extérieures de 3.847,3 milliards. Les recettes internes comprennent respectivement les recettes en douanes et accises (2.497,3 milliards de FC), les recettes des impôts (2.645,3 milliards de FC), les recettes non fiscales (770,8 milliards de FC) et les recettes des pétroliers (252,8 milliards de FC). Certains députés, pessimistes, estiment que ce budget est irréaliste au regard de la situation économique actuelle et émettent des réserves sur la contribution attendue de l’extérieur, tandis que d’autres, plus optimistes, pensent qu’en dépit de quelques imperfections qu’il pourrait contenir, ce budget peut être reçu et amélioré par la Commission économique et financière, qui doit s’y pencher en toute urgence dès ce jeudi. Les dépenses projetées pour l’exercice 2017 se chiffrent à 11.301,7 milliards de FC. Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux en équilibre avec les recettes correspondantes.
Ces dépenses du budget général sont ventilées par nature économique de la manière suivante : dette publique en capital (214,2 milliards de FC), frais financiers (122,5 milliards de FC), dépenses de personnel (2.217,7 milliards de FC), soit un accroissement de 8,4% par rapport à 2016 ; biens et matériels (177,5 milliards de FC), dépenses de prestations (348,9 milliards de FC), transferts et interventions de l’Etat (2.413,1 milliards de FC ) équipements (2.723,6 milliards de FC) et constructions, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrages et édifices, acquisitions immobilières (1.796,3 milliards de FC).

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