Comme aujourd' hui, le deux juin de chaque année, le monde entité célèbre journée internale del' environnement : Pour célébrer la journée mondiale de l’environnement, en République Démocratique du Congo, des volontaires de l’ONU en affectation pour la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation, dans ce grand pay d' Afrique centrale, la (MONUSCO) et agences onusiennes, ont initié, une activité d’assainissement et de nettoyage au sein de l’université de Kalémie, l’une des principales universités de la province du Tanganyika, en République démocratique du Congo (RDC). Avec le soutien logistique du programme des Volontaires des Nations Unies et de la MONUSCO et en partenariat avec une entreprise de travaux publics, l’opération coup de poing ‘‘maintenons notre campus propre’’ a consisté à ramasser les ordures, balayer les abords de l’université, planter des plantules et fleurs pour embellir le campus et installer des poubelles publiques afin d'assurer un environnement sain aux étudiants :

Journée mondiale de l’environnement en RDC, le volontariat est l’un des moteurs du mouvement mondial en faveur de l’environnement, mobilisant des communautés dans le monde entier pour les aider à répondre, à résister, et à se relever de situations environnementales défavorables. Afin que cette initiative puisse faire émerger une solution durable au besoin sur le terrain, des points focaux ont été désignés pour veiller au nettoyage régulier de l’université et ainsi contribuer à un changement positif pour un avenir meilleur.
« Cette activité a eu pour but de sensibiliser les universitaires congolais à la protection de leur environnement ainsi qu’à promouvoir leur engagement civique tout en valorisant le rôle joué par la jeunesse dans le développement de leurs communautés »conclut Jules Edjeou, Volontaire ONU en affectation auprès de la MONUSCO à Kalemie et initiateur de l’activité.
Mais Le nouveau secrétaire général des Nations unies, dans une tribune pour « Le Monde », plaide en faveur d’un renforcement des opérations de maintien de la paix. Antonio Guterres : « Les casques bleus sont un investissement pour la paix, la sécurité et la prospérité mondiales ». La paix dans notre monde peut êtreconsidérée comme un concept abstrait. Mais, sur le terrain, cette paix est le résultat d’efforts acharnés, constants, menés dans des conditions parfois périlleuses et souvent dangereuses. Malgré les nombreux obstacles qu’ils rencontrent, le mondecompte sur les casques bleus pour allerlà où d’autres ne vont pas, ou refusent de se rendre. Au Soudan du Sud, les soldats de la paix de l’ONU protègent plus de 200 000 civils qui ont fui la destruction de leur maison lors des combats. Alors que la famine s’abat sur le pays, ils assurent aussi la sécurité des organismes humanitaires chargés de fournirune aidevitale.
Véritable réforme stratégique. Certes, les opérations de maintien de la paix rencontrent des défis et présentent des lacunes. Toutefois, nous devons également reconnaîtreleurs réussites. Lorsque, au mois de janvier, je suis arrivé aux Nations unies pour la première fois en tant que secrétaire général, mon premier geste a été de déposer une gerbe de fleurs en hommage aux plus de 3 500 personnels de l’ONU qui ont perdu la vie au service de la paix. La même semaine, deux casques bleus ont été tués en République centrafricaine, où leur mission était de prévenirque des affrontements violents entre communautés ne dégénèrent en massacres. Face à des groupes armés qui s’entre-tuent ou s’en prennent aux civils, les casques bleus des Nations unies mettent chaque jour leur vie en danger. Nos missions ont contribué à ramenerla stabilité et à ancrerle développementet la croissance économique, du Salvador à la Namibie, du Mozambique au Cambodge. Cinquante-quatre opérations ont achevé leur mandat et mis fin à leurs activités ; deux autres, au Liberia et en Côte d’Ivoire, vont pouvoir aussi se terminer dans les mois à venir. Un nombre incalculable de vies ont été sauvées ces soixante-dix dernières années grâce aux opérations de maintien de la paix ; de nombreuses autres ont été améliorées, des familles ravagées par la guerre ont pu prendre un nouveau départ. Récemment, une étude indépendante a démontré, la valeur des opérations de maintien de la paix : elles empêchent la propagation de la violence et leur déploiement permet de réduirele nombre de civils tués de 90 %. Dans notre monde interconnecté, l’instabilité créée par l’émergence du terrorisme dans un endroit devient une menace partout ailleurs. Les opérations de maintien de la paix sont en première ligne des efforts que nous déployons pour empêcher l’apparition de zones de non-droit, où l’insécurité, la criminalité transnationale et l’extrémisme se développent. Elles sont un investissement pour la paix, la sécurité et la prospérité mondiales. La République centrafricaine était menacée, par un génocide lorsque les casques bleus y ont été déployés il y a deux ans. Aujourd’hui, le pays s’est doté d’un nouveau gouvernement à l’issue d’un processus pacifique et démocratique, et s’efforce d’aller vers la paix et la stabilité, le désarmement et l’état de droit. Notre mission, la Minusca, fournit un appui essentiel pour réduire la menace que constituent les groupes armés, même si la situation reste difficile. Sans le déploiement des casques bleus, la situation aurait été dramatique. Nous savons également que l’investissement dans le maintien de la paix est crucial. Son budget représente moins de 0,5 % des dépenses militaires mondiales, et il est réparti entre la totalité des 193 Etats membres. Des études américaines démontrent que le coût des missions de maintien de la paix est environ huit fois inférieur à celui des opérations menées unilatéralement par les Etats-Unis. Les retombées d’un tel investissement sont multiples si l’on considère la croissance économique et la prospérité retrouvées comme conséquences directes du retour de la stabilité et de la sécurité, dans le monde....

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