En Ouganda : Une personne a trouvé la mort lors d'une journée des martyrs le samedi du weeck end end dernier, 03 juin 2017, dans ce pay d' Afrique del' Est, ou la plus part des chrétiens, et musulmans venu du monde entier, qui organisent souvent, le 03 juin de chaque année, une pèlerinage, en mémoire des victimes tués, par le Kabaka II, qui fut le roi de Buganda, vers 1800. Celle d'année 2017, est le 131e pèlerinage annuel qui avait pour thème: « La vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32). Il a la particularité d’avoir lieu six mois après le passage du souverain pontife en novembre dernier. Une personne a confirmé la mort lors des célébrations de la Journée des Martyrs, selon une source du gouvernement, Ougandais, par le journale New-Vision. Pour sa par l' invité d’honneur, le président Yoweri Museveni a assuré, avant le pèlerinage, que son gouvernement va davantage collaborer avec les Eglises pour mettre aux normes internationales le sanctuaire des martyrs de Namugongo. Pour Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque de Kampala, la capitale, le président Museveni sait que le sanctuaire est d’une importance internationale car, jusqu’ici, trois papes les ont visités. « Votre Excellence, au cours de la visite du pape l’an dernier, le monde entier regardait l’Ouganda et nous sommes très reconnaissants pour le soutien du gouvernement qui nous a permis d’accueillir et d’héberger le pape », a déclaré l’archevêque au président :

La célébration de la Journée des martyrs, en Ouganda : Bâtie en 1973, la basilique de Namugongo commémore l’une des pages les plus sombres du christianisme dans la région. Le sanctuaire se situe à 15km de Kampala, la capitale ougandaise. C’est ici que le pape François s'est rendu sur place la fois passé, un certains samedi matin, au deuxième jour de son voyage en Afrique, après avoir visité, trois jours durant, le Kenya voisin. Plus de 3 millions de pèlerins ont assisté à la messe au sanctuaire catholique.
Cette année 2017, les organisateurs des célébrations de la Journée des Martyrs ont confirmés qu'une personne est décédée hier lors des célébrations ; célébrations de la Journée des martyrs de l'Ouganda C’est ici, en 1886, que 32 chrétiens – catholiques et anglicans – furent exécutés par le roi Mwanga. Les nombreuses conversions, opérées par les premiers pères blancs arrivés dans la région en 1879, inquiétaient le dirigeant du royaume : convaincu par son entourage, Mwanga ordonna de pourchasser les chrétiens. Le 3 juin 1886, il fit exécuter 22 catholiques à Namugongo.
Ces derniers furent canonisés en 1964 par Paul VI, au cours du concile Vatican II. Les évêques d’Ouganda ont profité des 50 ans de la canonisation pour inviter François, permettant au pape de mettre ses pas dans ceux de Jean-Paul II venu en 1993.
Noa Mawaggali, représenté sur ce vitrail, est l'un des chrétiens assassinés à Namugongo. Il était potier à la cour du roi. Comme ses compagnons, il a été attaché, entouré de bambous et placé sur un bûcher, avant d'être brûlé vif, sous le regard du roi.
Chaque martyr qui a péri ici est représenté sur un vitrail, qui orne la basilique. «Certains étaient soldats, d’autres tailleur, clerc, potier, juge… Aujourd’hui, chacun peut se reconnaître en eux. Ils sont liés à notre vie quotidienne», explique le P. Vincent Lubega, père blanc et recteur du sanctuaire.
Le sanctuaire est un haut lieu du catholicisme ougandais. Tous les 3 juin, des centaines de milliers de pèlerins affluent à Namukongo pour commémorer les martyrs. Les pèlerins viennent pour s’encourager. «Lorsque l’on n’a pas d’argent ou que l’on est menacé, la foi peut être fragile. Mais voir que les martyrs sont morts ici remet les choses à leur place. Les malades ne viennent pas pour demander un miracle, mais pour être plus forts. Ils viennent avant tout pour trouver du courage», précise le P. Vincent Lubega, père blanc et recteur du sanctuaire. En juin 2015, trois millions de personnes, venues de tout le pays, ainsi que du Kenya et de Tanzanie, ont fait le déplacement. Ces martyrs n'étaient pas seulement de la première génération de chrétiens ougandais, mais bien des " chrétiens premiers nés ".
- Les premiers baptêmes remontent à 1880, mais parmi eux aucun n'a été martyrisé.
- 4 ont été baptisés en 1882 à Nabulagala (Joseph Mukasa Balikuddembe, Andrew Kaggwa, Luc Baanabakintu et Mathias Mulumba) ; ils étaient du nombre des principaux leaders de la communauté chrétienne après le départ des missionnaires, fin 1882.
- 13 ont été baptisés en 1885
+ Les missionnaires étaient à peine revenus au Buganda après trois ans d'exil au Tanganyika (juillet 1885).
+ Il y a ceux qui ont été baptisés après le martyre du premier martyr : Joseph Mukasa Balikuddembe (15 novembre 1885)
- 4 ont été baptisés en 1886, le jour même de leur condamnation à mort, c'est-à-dire le 26 mai 1886 (Kizito, Mugagga, Gyavira, Mbaga-Tuzinde). Tous l'ont été par Charles Lwanga et ils n'ont pas de " nom de baptême ".
- Un n'était même pas baptisé, Mukasa Kiri-ewawanvu
Différentes ethnies : 17 Baganda, 3 Banyoro (Kaggwa, Kiriggwajjo & Ludigo) et 2 Basoga (Mulumba, Gonzaga Gonza).
Une majorité de jeunes, de 17 à 25 ans. Le plus âgé, Mulumba, avait 50 ans.
Tous avaient des devoirs officiels vis-à-vis du roi : pages, chefs
Quelques-uns avaient été musulmans ou protestants ou les deux ; sans oublier leur religion "maternelle", la religion traditionnelle.
Œcuménisme : catholiques et protestants ont été condamnés et ont été martyrisés en même temps : 13 / 13 à Numugongo (cf. le Sanctuaire des protestants). En fait, les relations entre protestants et catholiques étaient meilleures qu'on ne l'a dit ou écrit : visites réciproques, partage des médicaments, on prend les lettres les uns des autres pour la côte ou pour l'Europe, etc. Cela a certainement dû avoir un impact positif chez ces premiers chrétiens. Durant la période de persécution, les deux groupes ont été également affectés et les deux groupes missionnaires se sont entraidés pour la traverser. Plus de 40 % des Ougandais sont catholiques, 35 % anglicans, 6 % pentecôtistes et adventistes. Environ 10 % sont de religion musulmane. Les martyrs de l’Ouganda, béatifiés par le pape Benoît XV en 1920 et que Paul VI était venu canoniseren 1969, sont un symbole de l’unité entre religionsen Ouganda. Le sanctuaire de Namugongo est le premier lieu de pèlerinage pour les Ougandais, mais aussi pour des catholiques des pays frontaliers comme la Tanzanie.

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