La MONUSCO a remis officiellement au Procureur chef de Parquet près du Tribunal de Paix de Beni en République Démocratique du Congo, une salle d’attente pour accueillir les justiciables. Le Parquet près du Tribunal de Paix de Béni dispose dorénavant d’une salle d’accueil pour les justiciables : la cérémonie s’est déroulée en présence du maire de la ville de Béni ainsi que des autorités judiciaires civiles et militaires. Ce projet à impact rapide, initié par la section d’appui à la justice et a l’administration pénitentiaire de la MONUSCO, contribue à l’amélioration des conditions d’accueil des justiciables puisqu’ils seront désormais abriter du soleil et des intempéries en attendant d’être reçus par les magistrats :

« Cette réalisation, qui entre dans la coopération visible entre la MONUSCO et la RDC dans le domaine de la justice en ville de Béni, nous apporte un réconfort de taille. Cette salle d’attente va accueillir des hommes, des femmes, des jeunes et des vieux qui viennent au quotidien pour nous présenter leurs doleances afin d’y apporter des solutions appropriées et ce, en vertu des pouvoirs conférés par la loi » a souligné le Procureur Jean-Claude Batsieba Mayasi, chef de Parquet près du Tribunal de Paix de Béni.
Le Maire de la ville de Béni a, quant à lui, a insisté sur le fait que l’amélioration des conditions d’accès à la justice et les conditions d’accueil des justiciables permettent aussi de lutter contre le phénomène de justice populaire. « La justice élève toute une nation. Il n’y a pas de démocratie sans justice » a-t-il poursuivi.
Ce projet à impact rapide, d’un montant d’environ six mille neuf cent dollars américains, rentre dans le cadre du renforcement des institutions à l’Est de la République Démocratique du Congo, de la protection des civils et de la stabilisation. « Le partenariat entre la MONUSCO et les autorités étatiques, à tout le niveau, œuvre jour après jour à la modernisation des infrastructures de base indispensable pour le développement du pays » a précisé le représentant du Directeur du Bureau de la MONUSCO Béni.

La police de la Monusco (UNPOL) a participé et appuyé trois campagnes de sensibilisation sur l’utilisation rationnelle du numéro d’urgence de la police, le « numéro vert nº 112 », dans les communes de Barumbu, Kinshasa et Gombe, dans la ville de Kinshasa.
Les trois compagnes de sensibilisation se sont déroulées de 9h à 12h le 30 mai 2017 dans la commune de Barumbu, le 1er juin 2017. La Monusco sensibilise sur l’utilisation rationnelle du «112», numéro d’urgence de la police.

« Le référendum est un droit constitutionnel. Il rappelle au peuple qu’il est le patron. Personne ne peut ravir au peuple ce droit« , insiste-t-il. D’après lui, la MP lutte simplement contre l’obscurantisme.
« Il ne faut pas manipuler le peuple contre ses propres intérêts. Nous avons suspendu notre droit à changer la Constitution et à recourir au référendum, mais pas le peuple. Il a le droit de nous contrôler« , souhaite-t-il.
Mais, nuance-t-il, recourir au référendum ne veut pas tout simplement dire que le résultat est acquis d’avance. André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle affirme que la Majorité se prépare aux élections et non au référendum. Pour lui, cette question n’a jamais été débattue au sein de leur famille politique.
« Tout ce que l’autorité morale nous a dit, c’est de ne pas être distrait« , a-t-il signalé sur Top Congo FM. Selon lui, il n’est pas interdit d’en parler et d’en débattre. C’est ce qui justifie d’ailleurs, les sorties médiatiques des communicateurs de la MP. Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, s'est livré à une nouvelle charge contre la Belgique, qu'il a accusée - sans la nommer explicitement - de vouloir faire de la République démocratique du Congo (RDC), une "nouvelle Libye", dans une référence à ce pays d'Afrique du nord plongé en plein chaos depuis le renversement de son dirigeant Mouammar Kadhafi en octobre 2011. "Mais vous êtes vous-mêmes témoins des prédictions apocalyptiques qui tombent chaque jour des quatre coins du monde, surtout de nos anciens colonisateurs qui ne rêvent que de nous voir peut-être disparaître ou bien faire de nous un nouveau Soudan, une nouvelle Libye ou une nouvelle Somalie", a-t-il affirmé jeudi dans une interview accordée au site d'informations Actualité.cd. « Bien que le référendum est un droit constitutionnel, la MP se prépare aux élections ».

Selon le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, cette désignation s'écartait "de la lettre et de l'esprit de l'accord de la Saint-Sylvestre", qui prévoyait la nomination d'un Premier ministre proposé par le Rassemblement des forces acquises au changement (Rassop), une vaste plate-forme de partis d'opposition créée par le défunt Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l'opposant historique en RDC, décédé le 1er février dernier à Bruxelles.
Dans la foulée, la RDC avait décidé de suspendre la coopération militaire belgo-congolaise. "Nous allons résister à cela. C'est ce que le Premier ministre (Bruno Tshibala, dont la nomination avait été critiquées par Bruxelles) a tenu à rappeler. Je pense que la volonté de tous les Congolais est dans ce sens là, a ajouté M. Mende, qui est aussi porte-parole du gouvernement.
En réponse à une question sur la référence à la Belgique dans ces propos, il a répondu "Vous avez bien compris parce que nous n'avons pas deux anciens colonisateurs. Je n'ai pas besoin de les nommer".
La tension s'est accrue entre Bruxelles et Kinshasa depuis la désignation en avril au poste de Premier ministre de M. Tshibala, un transfuge du parti d'opposition historique, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS).

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