Les habitants de la ville de Butembo dans l'est dela Rdcongo, sont informés de ne plus largués les messages intoxications sur les réseaux sociaux



En Ville de Butembo dans l' Est dela République démocratique du Congo, au Nord-Kivu, les utilisateurs des réseaux sociaux sont invités, à bannir les messages incendiaires.
Le maire de la ville de Butembo, dans le nord-est du pays, a appelé les populations à bannir les messages haineux sur les réseaux sociaux.
"En référence au contexte sécuritaire à Béni, Butembo et Lubero, tous les utilisateurs des plateformes de messageries groupées comme Facebook, Twitter, WhatsApp, Imo sont informés que les ennemies de la paix transmettent des messages haineux", a indiqué Sikuly'uvasaka Makala dans un communiqué officiel partagé mardi sur Twitter.
Le maire a averti tous les administrateurs de ces groupes et ceux qui partagent ces messages de risques de procédures judiciaires contre eux.
EN AUTRE, LA SOCIETE CIVILE DU NORD-KIVU
COORDINATION URBAINE DE BUTEMBO.
Contact : ( 243)99 7130 838 / 994 307 066 / 0822 079 100
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Coordination urbaine de la Société Civile de Butembo remercie tous ceux qui sont en train d’apposer leur signature sur la « Pétition collective exigeant la levée de la concession de distribution et de commercialisation du courant électrique pour la libéralisation du secteur de l’énergie en villes de Butembo et Beni ».
Il convient de rappeler que le délai prévu pour la récolte des signatures est en train d’expirer et que l’équipe qui doit accompagner cette pétition à qui de droit se prépare déjà pour le voyage. À cet effet, tous ceux qui ont retiré les fiches sont priés de les rassembler et les déposer au bureau de la coordination. Toutefois, ceux qui n’ont pas encore signé et qui le souhaitent volontairement et sans contrainte peuvent retirer de nouvelles fiches et continuer à les signer, en attendant l’harmonisationdes travaux des équipes des coordinations de Butembo et de Beni qui s’apprêtent pour le voyage.
La Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo rappelle à l’opinion publique que son action citoyenne ne consiste pas à soutenir ou à chasser telle ou telle autre société intervenant dans le secteur de l’énergie, bien au contraire, sa démarche consiste à exiger au gouvernement congolais de lever le monopole de distribution pour 30 ans octroyé au seul investisseur dont nous taisons le nom. Elle s’inscrit dans la logique de la loi n° 14/011 du 17 juin 2014 régissant désormais le secteur de l'électricité et qui affirme, dès son exposé des motifs et à son article 6, la volonté du législateur congolais de libéraliser le secteur de l'électricité.
En effet, conformément à l'article 7 de la même loi, tout congolais doit pouvoir accéder à cette ressource dans des conditions de qualité et de concurrence, car la concurrence est profitable aux consommateurs et incite les opérateurs économiques et ceux du secteur de l'électricité à améliorer leurs prestations.
C’est pourquoi la société civile de Beni et de Butembo pense que signer cette pétition c’est réclamer à la fois l’application de la loi et la promotion du développement dans nos entités en multipliant les producteurs et les distributeurs de l’énergie électrique en ville de Butembo et Beni.
Fait à Butembo, le 29 juin 2017.
Pour la Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo
Abbé MUHINDO MALONGA Télésphore
Président
KATEMBO MATESO Edgar
1er Vice-président.
Parailleurs La MONUSCO apporte un appui technique pour sécuriser, les prisons du Nord-Kivu selon une source proche de cette organe Une vingtaine d’agents commis à la sécurité de la prison centrale de Goma, au Nord-Kivu, notamment le Directeur de la prison, les surveillants, mais aussi les responsables des FARDC et de la PNC ont bénéficié d’une formation sur la sécurité des prisons initiée par l’Unité d’Appui à l’Administration pénitentiaire de la MONUSCO du 26 au 27 juin 2017. Parmi ces recommandations, il y a aussi l’assainissement des alentours des prisons, souvent entourées d’habitations, et la mise à disposition des véhicules de liaison. Ces véhicules aideront à transporter les prisonniers entre les prisons, les hôpitaux et les structures judiciaires.
D’autres recommandations tout aussi importantes ont été aussi faites. Le but est de mettre à la disposition de ces agents, les stratégies et techniques nécessaires pour faire face efficacement à des attaques éventuelles. Au cours de la formation qui, a duré deux jours, plusieurs exercices de simulation ont été faits, notamment sur la détermination des lieux stratégiques au niveau de la prison, telles que les portes d’entrée et de sortie, ou encore la conduite à tenir en cas d’attaques.
A l’issue de la formation, une série de recommandations a été adressée aux autorités. Il a par exemple été recommandé le renforcement de l’effectif du personnel pénitentiaire, mais aussi celui de la logistique, nécessaire à la surveillance efficiente d’une prison : c’est à travers notamment la construction des miradors dignes de ce nom, équipés de système d’alarme, la dotation des surveillants en armes suffisantes et adéquates.
Afficher plus de réaction
La secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a, par ailleurs, affirmé que, pour les évêques, le gouvernement a une grande part de responsabilité dans la crise actuelle. Le secrétaire général de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), l’abbé Donatien N’shole, annonce que les évêques sont, depuis quelques jours, en campagne de sensibilisation de la population à travers leurs différents diocèses, dans le but d’éveiller la conscience de ce dernier et de l’amener à se prendre en charge à travers des manifestations pacifiques.
Selon Donatien N’shole, l’objectif principal est de sensibiliser la population à sanctionner les responsables de la crise sociopolitique actuelle.

«Les évêques ont organisé, à travers la CENCO, une campagne de sensibilisation aux manifestations pacifiques pour que ça ne soit pas non plus une anarchie…

La campagne a été lancée vendredi. Maintenant, les commissions diocésaines « Justice et paix » vont s’y mettre. Elles vont éduquer et sensibiliser les populations pour les aider à réagir de façon constitutionnelle, à défendre leurs droits… Je sais seulement qu’elle a commencé mais je n’ai pas les détails de timing. Mais, ça dépend aussi d’un coin à un autre parce que la mobilisation n’est pas la même partout. »a dit l’abbé dans une interview accordée ce mercredi 28 juin.

La Cenco monte à nouveau au créneau au lendemain de la remise en service du Rassemblement/Limete. Les deux partagent, de manière troublante, une identité de vue sur la situation politique et font des projections tout aussi identiques. En effet, si le Rassemblement/Limete évoque à nouveau l’article 64 de la Constitution et le recours à la rue, la Cenco n’en fait pas moins lorsqu’elle demande aux fidèles de ne pas avoir peur, cela après avoir fait un réquisitoire qui désigne au peuple ses supposés bourreaux. En clair, et en un mot comme en mille, les prélats catholiques se sont définitivement inscrits dans la logique de l’insurrection, et l’on n’a plus qu’à en prendre acte… En RDC, la majorité présidentielle répond aux évêques. Il y a quelques jours, la Cenco avait dénoncé la non-application intégrale de l'accord du 31 décembre 2016, les stratégies de certains acteurs politiques de le vider de son contenu et le refus d'organiser les élections comme causes de la crise actuelle. Le pouvoir était visé. La majorité a peu apprécié et l'a fait savoir lors d'une déclaration de son bureau politique. Rappel des faits
En date du 30 janvier 2017, congovirtuel.orgavait publié un article intitulé « Révélations : voici le « plan B » de la Cenco » ( http://congovirtuel.org/ /index.php/photos /110-revelations-voici-le-plan- b-de-la-cenco-qui-fache). Votre site d’information et d’éveil politique divulguait, par cet article, un document attribué à la Conférence épiscopale nationale du Congo et qui décrivait le schéma d’une réaction contre les institutions en cas d’échec des négociations politiques dont elle avait reçu le mandat de la médiation de la part du Chef de l’Etat.Selon des sources crédibles, ce document, qui était daté du 8 décembre 2016, soit à l’ouverture des négociations du Centre Interdiocésain, portait la signature de Mgr Marcel Utembi Tapa, Archevêque de Kisangani, et avait déjà été déposé à la Monusco sous forme de « dix points de l’Accord proposé ». Parmi ces dix points, écrivions-nous, la Cenco prévoyait que le Président Kabila « aura le statut d’un Président sortant sans aucun contrôle du Gouvernement ou des institutions ». Et le texte ajoutait qu’il sera « un Président représentatif ».
Toujours selon ce texte, Mgr Utembi devait être nommé, avant ou en date du 19 décembre 2016, « comme leader de la transition et Chef du Gouvernement ». Il n’allait avoir comme autorité supérieure que le peuple congolais jusqu’à l’entrée en fonction du prochain Président.
La CENI, quant à elle et toujours selon ce document, allait être dirigée par Mgr Fridolin Ambongo de Mbandaka Bikoro en qualité de « certificateur » des résultats de l’élection présidentielle que le même document projetait pour le 30 juin 2017 avec, comme ressources, entre autres, une partie des salaires des hauts fonctionnaires qui devaient être réduits de moitié. Enfin, dans ce document, le Rassemblement de l’époqueétait cité comme « allié » de la Cenco.
La Cenco n’a jamais démenti formellement, du moins auprès de congovirtuel.org, l’existence de ce document, sinon à travers un communiqué laconique. Cependant, bien d’eau avaient coulé sous le pont à l’époque et le fameux plan ne fut pas exécuté pour des raisons que l’on ignore. Mais l’on se souvient de la croisade que la Cenco, toute médiatrice qu’elle était, avait menée, non plus comme église au milieu du village, mais comme partie à part entière aux négociations. L’opinion se souvient encore, entre autres, de la manière dont les évêques catholiques avaient contribué à l’implosion du Rassemblement après la mort de feu Etienne Tshisekedi, en Bruxelles, Belgique, en Europe.

Commentaires