Même les humanitaires aussi deviennent la cible des enlèvements, à répétion, ce dernier temp, dans la partie Est dela Rdcongo : avec les deux agents du comité international de la Croix-Rouge (CIRCR) ont été kidnappés le mercredi matin, 07 juin 2017, dans le Sud du territoire de Lubero province Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, selon une source du journal ACTUALITE.CD, et de sources concordantes. « Nous avons perdu contact avec eux , mais nous n’avons pas plus de détails pour l’instant » a déclaré à ACTUALITE.CD, Patrick Megevand chargé de communication du CICR. Un agent humanitaire congolais dans le territoire de Lubero sous couvert d’anonymat a renseigné que les deux agents du CICR auraient été kidnappés par « des miliciens Maimai » a-t-il livré sans déterminer de quel groupe Mai-mai il s’agit. Plusieurs groupes armés nationaux (Mai Mai Mazembe, NDC, …) et étrangers (FDLR) sont actifs dans la partie Sud du territoire de Lubero. L’armée a lancé depuis plusieurs mois l’opération Sokola 2 afin de traquer les les milices dans la région. Actuellement, l’armée poursuit les opérations sont en cours dans le Parc des Virunga :

Nord-Kivu : Deux humanitaires kidnappés dans le Sud de Lubero
Deux agents du comité international de la Croix-Rouge (CIRCR) ont été kidnappés mercredi matin dans le Sud du territoire de Lubero au Nord-Kivu, a appris ACTUALITE.CD de sources...
EN OUTRE : La République Démocratique du Congo, a accepté de collaborer, avec les Nations unies pour une enquête conjointe sur les violences au Kasaï.
Deux experts des nations unies avaient disparu en mars dernier, dans cette région du centre de la RDC et leurs corps avaient été par la suite retrouvés, dans une fosse commune.
C'est par la voix de la ministre des Droits humains, que les autorités congolaises ont donnés leurs accord pour participer à une enquête conjointe avec les Nations Unies qui portera sur les violences en cours dans les provinces du Kasai.
Marie-Ange Mushobekwa citée par la radio Okapi en RDC a déclaré que « Kinshasa n'avait rien à cacher »
Elle a toutefois précisé que le gouvernement congolais « va garder la direction de l'enquête » L'engagement de Kinshasa est une réponse à l'ultimatum lancé aux autorités congolaises par le haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies.
Mardi à l'ouverture de la 35è session du Conseil des droits de l'homme à Genève en Suisse, le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a donné 48 heures au pouvoir congolais, pour accepter de participer à ladite enquête au risque de voir l'ONU ouvrir une enquête internationale.
Joseph Kabila, président de la RDC
Sa parole est rare. Joseph Kabila, réputé mutique, s'est livré ce week-end dans une rare interview au magazine allemand Der Spiegel. Instructif. Cela faisait cinq ans que Joseph Kabila n'avait plus accordé d'interview. Autant dire que l'interview qu'il vient d'accorder au journal allemand Der Spiegelest un événement. Une longue interview en anglais, parue ce week-end, dans laquelle il répond, non sans ambiguïté, aux principales interrogations politiques de l'heure en RDC et qui donne, comme le relève Jason Stearns, chercheur à l'université de New York, « un reflet fidèle de l'opinion de Joseph Kabila et de ceux qui l'entourent. »
Reporter sine die les élections pour se maintenir au pouvoir. Les élections en 2017 ? « Je n'ai rien promis… Je souhaite organiser des élections aussi vite que possible », déclare Joseph Kabila, comme pour doucher d'emblée tout espoir d'alternance dans un avenir proche au Congo-Kinshasa. Avant d'ajouter, tout de go : « Organiser des élections pourrait prendre plus de temps ou non… Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections. » Pour justifier le report du scrutin, le président congolais avance deux raisons principales : la dizaine de millions de nouveaux électeurs à enrôler depuis 2011 et la guerre à l'est contre le M23 qui aurait plombé le budget et, partant, asséché les fonds disponibles pour les élections. Or, la RDC est actuellement en proie à un regain d'instabilité, d'est (Nord et Sud-Kivu, Katanga) en ouest (Kongo central) en passant par le centre (ancienne province du grand Kasaï). Une situation dont Joseph Kabila pourrait tirer argument comme justification à un report sine die des élections.
Mais le président congolais ne s'était-il pas engagé dans le cadre de l'accord de la Saint-Sylvestre à organiser des élections « avant la fin 2017 » ? Là aussi, Joseph Kabila décline toute responsabilité et renvoie à la CENI. « C'est la commission électorale qui organise les élections dans ce pays, ce que la plupart des gens oublient. Cette commission travaille déjà et les résultats sont positifs. Nous nous dirigeons vers 24 millions d'électeurs déjà inscrits. » Mais au total, c'est quelque 45 millions d'électeurs qui doivent être enrôlés pour un scrutin censé se tenir initialement avant la fin de l'année. On est donc encore loin du compte.
ÀLA MONUSCO : Les agents et fonctionnaires de la MONUSCO sensibilisés sur la protection de l’environnement
Uvira, le 05 juin 2017- La section engineering, sous l’initiative de madame Francine Kikala, assistante de section, a réussi à mobiliser, au sein des installations de la Monusco Uvira, une cinquantaine de membres du personnel local et international autour du thème « Rapprocher les gens de la nature ». Ce thème renvoi à la protection de l’environnement dans le milieu de travail ainsi que dans la communauté, notamment dans l’apprentissage de la gestion des eaux usées provenant des fosses septiques, etc.
La présence massive des agents à cette sensibilisation, beaucoup plus nombreux que l’année dernière, dénote de l’importance accordée à la problématique de l’environnement au sein de la Monusco. Des dépliants ont été distribués aves des messages tels que « Rassurez-vous que vous avez chassé les déchets avant de quitter la toilette », « contrôlez votre conditionnement avant et après avoir fait votre besoin », etc. On pouvait aussi voir sur des stands où étaient exposés des foyers améliorés, des bouteilles d’eau potable produites à la Monusco ainsi que des plantules d’arbres.

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