" Six morts ont été enrégisrés, après une attaque meurtrière d'un shop Airtel money au Nord-Kivu, au conté Est dela République Démocratique du Congo, vers un (bureau de transfert de fonds de la société de téléphonie cellulaire Airtel, NDLR), qui a fait six morts dont un policier", a déclaré à l'AFP le général Vital Awashango, le chef de la police du Nord-Kivu, interrogé sur le vent de panique qui s'était emparé de Goma. Dans des échanges de coups des armes à feu nourris, ont été entendus, en fin de journée du samedi 03 juin, 2017, dans la ville, ou les policiers de faction "ont tué quatre bandits". Un policier et le préposé au bureau ont également trouvé la mort, a ajouté l'officier, assurant, que le calme était revenu. La multiplication des incidents isolés et les foyers de tensions actuels dans plusieurs régions de la RDC rappellent une vague de violences qui avaient éclaté simultanément dans l'est, le centre et au le sud-est, avec des tuerries, pillages, vols, viols, incendies, dans ce pay, situé au centre du continent, d' Afrique :

Donc six morts dans un braquage à l'est dela RDC.
Un policier et cinq autres personnes ont été tués samedi au cours du braquage d'un bureau de transfert de fonds à Goma la capitale de la province déchirée du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo, a appris l'AFP de source policière. La province du Nord-Kivu, comme l'ensemble de l'Est congolais, est déchirée par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.
Malheureusement cela s’effectue avec la complicité de certains. Les groupes armés pillent comme ils violent le droit de l’homme ils sèment la terreur et la désolation à la population, et ils occasionnent des nombres importants de déplacés ainsi que des familles séparées. Ils empêchent l’administration de rendre son pouvoir effectif sur l’ensemble du territoire national comme ils redressent la prospérité économique surtout dans l' Est du pay. En tout état de cause, l’unité nationale se bute à quelques défis comme le soutiennent les analystes, et les stratèges.
DANS LA RÉGION DE BENI : Face à une insécurité récurrente, la partie Est de # Beni- # Villereste la plus fragile sur le plan sécuritaire. Ou les inciviques du # groupe # ADFontliberés les 12 # cultivateurs, dans l'après midi du dimanche 04 juin 2017 courant, vers le PK-29 sur axe # routier, # Mbau- # Kamangodans la partie # Est # térritoire#Beni, en # République # Démocratiquedu # Congo, # provincedu # Nord- # Kivu. Notons que, ces gens ont été enlevés dernièrement à # Mayangos, dans la région de #Beni, les contés, qui regorge encore une multitude des groupes armés, tant étrangers que nationaux. Ces derniers signalent leur existence dans ce coin du pays par des cas d’exactions, des tueries, et des massacres contre la paisible population. A cela, s’ajoutent les pillages et l’exploitation illégale des richesses naturelles du pays par ces hommes armés encore actifs dans cette région.
En effet, il ne se passe un jour, sans qu’il ne soit fait état d’actes d’insécurité posés par des éléments incontrôlés, des milices ou encore des forces négatives opérant dans cette partie Est du pays. Juste après les armées régulières des Etats voisins de la RDC, le relai des actes de prédation est passé entre les mains des groupuscules difficilement identifiables. des nébuleuses qui permettent aux tireurs de ficelles détirer, non seulement des dividentes financières à travers l’exploitation illicite des matières premières précieuses, mais aussi d’assurer le contrôle effectif de cette partie du territoire national.
Dans cette perspective, les Etats voisins qui en sont les plus grands bénéficiaires, sont passés maitres dans l’entretien de ces groupes armées actifs autour des points d’exploitation des matières précieuses. Et, en lieu et place d’une guerre ouverte et classique entre armées, les acteurs ont changé de stratégies, mais c'est la conséquence qui reste la même, à savoir la partition de facto du pay. Par l’attache économique des provinces de l’ex-Kivu avec les pays voisins de l’Est, présage de ce qui sera la configuration du pays. Les puissants de la planète qui sont les adeptes de la dislocation de la RDC, dans ses dimensions actuelles, voudraient pousser les populations de ces provinces à se sentir éloignées du reste du pays, voire abandonnées de la capitale. C’est ce que d’aucuns appellent la politique de l’usure.
Celle-ci a été adoptée comme stratégie depuis 1996 et elle s’est déclinée en plusieurs étapes. il s’agit de la guerre classique, la lutte autour du contrôle de gisements miniers , la classe aux forces négatives sans les neutraliser, etc.… la psychose de l’insécurité fait que des populations congolaises errent, exposées aux intempéries vouées de mourir de faim et de maladies. Cependant, le clou de cette orchestration, assortie d’un décor macabre, consistera à amener les congolais de l’Est à se laisser flatter par certains. Par ailleurs, la communauté internationale qui n’a pas su répondre jusque là, de manière appropriée, se verra placée devant un fait accompli. Aussi, n’hésitera pas d’apporter sa caution à une solution en apparence humainement non acceptable. Ce sera l’aboutissementd’un plan mijoté depuis longtemps.
Partant d’assassinats au quotidien, des déplacements forcés des populations, des viols massifs, des enlèvements, des pillages, des trafics de tout genre, de la corruption, de l’impunité des forces armées et d’autres autorités, les congolais du Nord et du Sud Kivu n’en peuvent plus. C’est pourquoi, ils appellent de tous leurs vœux, à un changement rapide d’autorité au sommet de l’Etat congolais. Dans cette situation, les congolais du grand Kivu ont aujourd’hui le sentiment que la RDC n’est plus dirigée. La violence a atteint un niveau inadmissible.
Pour aller plus loin, au plus profond de la réalité, les conséquences sur le plan socio-politiqueet économique seront appréhendées.

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