Des négociations sont en cours entre le gouvernement et le syndicat des fonctionnaires de l'état en République Démocratique du Congo, et dans la partie Est du pays, la population vit dans des pays causes dela situation sécuritaire ce dernier temp

Les membres de l’INAP, ont également sollicité du chef de gouvernement la continuité des missions de contrôle pour tous les secteurs de l’administration publique en vue du démantèlement des réseaux mafieux ainsi que la réintégration à l’instar de la DGRAD, des syndicalistes de la DGI et DGDA, jadis révoqués.
A la dernière question, M. Kiyangi a annoncé que le premier ministre a instruit les ministres des Finances et celui de la Fonction publique pour régler cette question.
-Le premier ministre Bruno Tshibala et les membres de l’intersyndical National de l’Administration Publique (INAP), ont poursuivi lundi à Kinshasa, les négociations sur l’application du taux de 1.425 FC, le dollar pour la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Selon le président de l’INAP, Fidel Kiyangi l’intersyndical a approché le gouvernement pour savoir si la paie de ce mois de Juillet sera à ce taux.«Nous avons commencé la négociation avec le gouvernement mais nous n’avons pas encore atterri», a-t-il lancé indiquant qu’ils vont revenir ce mardi pour finaliser lesdites négociations et signer un engagement avec le gouvernement lequel engagement, a précisé M. Kiyangi va reprendre le taux qui sera appliqué pour le calcul du salaire du fonctionnaire et sa prise d’effet.
L’INAP plaide pour un barème réaliste
Le président de l’Intersyndical National de l’Administration Publique (INAP) a indiqué que, les membres de cette structure ont par ailleurs plaidé pour l’établissement par le gouvernement d’un barème réaliste à l’intention des fonctionnaires de l’Etat pour les mettre à l’abri des discussions continuelles.
Un barème réaliste, a expliqué M. Kiyangi, est celui qui va tenir compte des réalités de la vie, du statut des agents de carrière de service public ainsi que du panier de la ménagère. «Bref, nous demandons un barème discuté, négocié qui pourra se référer au franc fiscal et à une monnaie stable»,a-t-il fait savoir.
Sur ce, Il exhorte les fonctionnaires à continuer à remplir leurs obligations professionnelles jusqu’à la signature dudit protocole avec le gouvernement. Cette Poursuite des négociations entre le Gouvernement et l’intersyndical de l’Administration publique.
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Adirodu Roger


L'actualité ace c'est aussi, à Nangaa, le Rassemblement en ordre dispersé
La principale plateforme de l’opposition en République démocratique du Congo semble avancer en ordre dispersé devant la machination du pouvoir à reporter les élections. 

Alors que le pouvoir, par l’entremise du Porte-parole du gouvernement, le ministre Lambert Mende, a soutenu cette sortie, affirmant qu’elle ne violait pas du tout l’accord de la Saint-Sylvetre, la coalition dirigée par Félix Tshisekedi a semblé avancer à double vitesse, hésitant quant à l’attitude à adopter. Dès l’annonce du président de la CENi, le fils d’Etienne Tshisekedi s’est empressé de réagir avec vigueur sur son compte twitter: »Monsieur Naanga a déclaré la guerre au Peuple Congolais!« . Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a vertement affirmé qu’il ne serait pas possible d’organiser les élections cette année, contrairement à ce que stipule l’accord signé le 31 décembre dernier.

Cependant, dans la matinée du 10 juillet, le ton du communiqué du G7, signé par son président Pierre Lumbi, président du Conseil des Sages du Rassemblement, parait pourtant plus modéré: « (…)le G7 croit encore en la possibilité d’organiser des élections en cette année 2017 » et plus loin, le même texte affirme que: »le G7 considére la déclaration de monsieur Naanga comme un aveu d’échec et demande la redynamisation de la CENI comme prévu dans l’accord du 31 décembre 2017« .

 Deux jours plus tard, le même Félix Tshisekedi qui, sans attendre le conclave sa la plate forme, revient à la charge en lançant, dans les médias, une proposition choc: « En cas de non organisation des élections en décembre 3017, il nous faudra une Transition de 6 mois sans Kabila« , propose-t-il.
Là encore, c’est du domaine de l’irréaliste. 

De son vivant, Étienne Tshisekedi a fait la même proposition, avec un « régime spécial » écartant certes pas ouvertement Joseph Kabila. Une idée qui n’a pas fait son chemin, même au sein de l’opposition. Car, en réalité, le G7 n’a pas trop fait échos de cette nouvelle proposition de Félix Tshisekedi.

De son côté, l’honorable Delly Sessanga,Coordonateur de l’Alternance pour la République (AR) et membre du Conseil des Sages du Rassemblement, réagit vivement le vendredi 14 juillet sur CCTV, une chaîne de télévision locale à Kinshasa : « cette proposition de Transition n’engage que son auteur et a été faite à titre individuel ! » martelle-t-il.

Entre temps, Martin Fayulu, autre membre du même Conseil des Sages du Rassemblement, quant à lui, trouve que »ça ne sert plus à rien de discuter avec monsieur Kabila. » Problème: selon que l’on soit d’un côté, ou d’un autre, l’article change de contenu. 

Exemple, en exil, on peut lire: « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. »
Au Parais de ra Ration, on préfère lire la partie qui suit: « Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi. »

Du coup, Yosé-fou et Petit-Tshisekedi préfèrent chacun sa tartine. Bonjour l’embrouille. En somme, la composante du Rassemblement ne propose rien de concret, mais laisse la porte ouverte à la publication d’un calendrier électoral « au plus tard le 31 décembre », comme elle l’exigeait quelques semaines plutôt. 

En d’autres termes, le G7 envisage une recomposition de la CENI, susceptible de prendre encore du temps, et est prête à concéder un report contre la publication du calendrier clair.
Curieusement, le même soir du 10 juillet, une autre déclaration du Rassemblement signée par Félix Tshiseked rejette de l’huile sur le feu : »le Rassemblement appelle le peuple à la vigilance et à de tenir prêt pour participer aux grandes actions qui seront annoncées au 22 juillet, à la clôture de son deuxième conclave !« .

Dans la province du Nord-Kivu dans la partie Sud-Est du térritoire de Beni, deux prêtres du diocèse de Beni-Butembo ont été enlevés, dans la nuit de dimanche à lundi 17/07, par des miliciens non encore identifiés dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.

"Le curé Charles Kipasa et le vicaire Jean-Pierre Akili de la paroisse Marie reine des Anges de Bunyuka ont été enlevés dans la nuit de dimanche à lundi par des Maï-Maï qui les ont conduits vers le graben (les montagnes).
 Ils ont emporté aussi deux véhicules et deux motos", a déclaré à l'AFP Mgr Paluku Sikuli, évêque de Beni-Butembo dans le nord du Nord-Kivu.

"Je confirme l'enlèvement de deux prêtres de la paroisse catholique de Bunyuka par des personnes armées inconnues. Nos services de défense et de sécurité sont à pieds d’oeuvre pour les retrouver" a déclaré pour sa part à l'AFP Amisi Kalonda, l'administrateur du territoire de Béni, ajoutant que "les ravisseurs ont abandonné les deux véhicules qui les transportaient".

Adirodu Roger


Ce dernier temp dans la Nord-Kivu : Des accrochages ont opposé l’armée congolaise (FARDC) aux miliciens de l’APCLS (Alliance des Patriotes congolais libres et souverains) de Janvier Karairi le dimanche 16 avril 2017 à Kitshanga (Territoire de Masisi) au Nord-Kivu.

D’après une source sur place, les affrontements qui ont duré environ une heure ont éclaté quand les militaires loyalistes se sont approchés d’une position des miliciens située à Kitoko dans les périphéries de la localité de la cité de Kitshanga.

Ce clash a causé l’entrée des miliciens jusqu’à Kitshanga-centre après le retrait momentané de l’armée. Pour l’heure, la situation est calme et les militaires sont visibles dans plusieurs endroits à Kitshanga. Le bilan des accrochages fait état d’un milicien tué.

Pour le contexte, les miliciens de l’APCLS vivent près de l’agglomération Kitshanga. Ils sont localisés surtout sur les collines environnantes et sont mêlés aux civils.Le Général-Major Amuli Bahigwa remplace Charles Bisengimana à la tête de la Police.

Le Général-major Amuli Bahigwa a remplacé Charles Bisengimana Rukira à la tête de la Police Nationale Congolaise. Ancien officier de la garde civile, devenu Général en 2003, Bisengimana occupait le poste de commissaire général de la police depuis 2010 en remplacement du Général John Numbi suspendu.

Pour sa part, le Général Célestin Kanyama a laissé la tête de la province de Kinshasa et devient Directeur général des écoles de formation de la Police. Il est remplacé par le Général Kasongo Kitenge Sylvano, jusque-là Commandant de l’Unité de Protection des Institutions et des Hautes Personnalités. 

Le Général-Major Amuli Bahigwa remplace Charles Bisengimana à la tête de la Police
Le Général-major Amuli Bahigwa a remplacé Charles Bisengimana Rukira à la tête de la Police Nationale Congolaise. Amuli était jusque-là chef d’Etat-major adjoint en charge des Operations des...

Amuli était jusque-là chef d’Etat-major adjoint en charge des Operations des... Un mort après affrontements entre armée et miliciens à Kitshanga
Des accrochages ont opposé l’armée congolaise (FARDC) aux miliciens de l’APCLS (Alliance des Patriotes congolais libres et souverains) de Janvier Karairi le dimanche 16 avril 2017 à Kitshanga...

Dans le diocèse de Butembo-Beni : Mgr Sikuli Paluku Melchisé dech, évêque du diocèse de Butembo-Beni condamne l’enlèvement des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali, respecti vement curé et vicaire de la paroisse Marie Reine des Anges de Bunyuka dans la nuit de dimanch e 16 juillet 2017, dans la chefferi e de Bashu, au Sud-Est du territoire de Beni (Nord- Kivu).

«Nous condamnons énergiquement cet enlèvement des prêtres et nous demandons qu’ils soient remis immédi atement en liberté sans tarder afin qu’ils puissent accomplir leurs mission pastorale», dit Mgr Sikuli Paluku Melchisédech ce lundi 17 juillet 2017 dans un communiqué pastoral. Les 2 prêtres toujours introuvables, l’évêque de Butembo-Beni condamne l’enlèvement.

Mgr Sikuli Paluku Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni condamne l’enlèvement des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali, respectivement curé et vicaire de la paroisse Marie Reine des... 

Peu avant, la CENCO (Conférence Épiscopale National e du Congo) a condamné, le kidnapping de deux prêtres catholiques avant de demander aux autorité s politiqu es et militaires de démanteler, ce «réseau criminel qui déstabilise la paix dans la région de Beni». L’évêque de Butembo-Beni précise que les deux véhicules emporté s par les assaillants ont été retrouvés mais les deux prêtres et deux motos de la paroisse restent introuvables.

« Ce matin, les deux véhicules ont été retrouvés dans le Graben mais nous ignorons jusqu’ à présent la destination qu’aurait prise le chauffeur de la moto avec les deux otages malgré la mobilisation de la population civile de Bunyuka, des prêtres et des religieux, des autorité s de la chefferi e des Bashu et des services de sécurité du territoir e de Beni et de la ville de Butembo qui se sont déployé s jusque dans le Graben» , ajoute le prélat catholiques qui demande «aux fidèles du diocèse et aux homme s de bonne volonté de rester vigilant s et de persévé rer dans la prière pour la paix et la sécurité de tous dans notre Provinc e du Nord-Ki vu».

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