Le problème de double nationalité alimenté toujours les débats au sein de classe politique en République Démocratique du Congo


La nationalité congolaise est soit d’origine, soit d’acquisition individuelle. Puisque ce dernier temp en République Démocratique du Congo, la guéguerre de la double nationalité dévoile de plus, des violations graves de la Constitution par la politique privilégiée des ignorants.
Est congolais d’origine toute personne appartenant aux groupes ethniques dont, les personnes et le territoire constituèrent ce qui est devenu, le Congo (RDC) à l’indépendance».
Il est de droit que tous ces ministres et autres politiciens actifs et non actifs devraient être sanctionnés pour cette jouissance à la double nationalité en violation de la constitution de la RDC. Il est important qu’au stade actuel les responsabilités soient établies pour sanctionner ceux qui ont permis pareille dérive et les sanctionner. Le comble est qu’au stade actuel, même parmi les dirigeants encore aujourd’hui en poste, nombreux seraient détenteurs de nationalité concurrente à celles de la RDC et cela dans toutes les institutions de la République.
Les revendications populaires ont forcé les politiques à se dévoiler
C’est dan une lutte acharnée pour tenter de conquérir la confiance du peuple que les politiques s’attirent la couverture en ce moment où il se joue plusieurs scénarii. La population elle ne revendique qu’une chose, , le retour à la légalité selon les prescrits de la constitution que les autorités avait juré de respecter et d’en faire respecter le contenu.
Face à un peuple impuissant, une classe politique usée mais enrichie par le pouvoir fait mine de se préoccuper de la question de la double nationalité mais pourtant de manière discriminatoire. Il reste impérieux que pour se révéler justes et objectives, les politiques actuels fassent une purge générale des déchiqueteurs de la nationalité une et exclusive congolaise.
La revendication du peuple et des acteurs politiques restés en marge de la gestion politique de la République pendant les 2 mandats constitutionnels passés, rencontre une répression sans pareille et une tension entre les deux camps, pas nécessairement majorité contre opposition, mais un face à face entre ceux qui ne veulent pas quitter le pouvoir et les partisans des élections comme moyen pour renouveler les institutions en place.
Parlant du social, il se dégage une tendance à penser seulement aux conditions de vie des d’une élite au détriment de tout le peuple congolais et de ses employés.
Tous les congolais ayant droit à un emploie prometteur d’un salaire décent, un niveau de vie humain, toutes les couches, l’Etat se doit de prendre ses responsabilités.. Il est donc important de ne pas focaliser l’attention seulement sur une élite, mais à tous les autres pour mieux faire face au désarroi dans le quel se trouve une grande majorité de la population congolaise. Pendant cette période des turbulences politiques et sécuritaires énormes dues à la fin des mandats de toutes les institutions du pays, des frères ennemis, hier amis dévoilent au grand jour leur scandale de violeur en premier des textes qu’ils sont censés respecter et faire respecter.
La fameuse question de la double nationalité des politiciens Congolais de la Majorité Présidentielle et de l’opposition constitue actuellement un champ de règlement des comptes entres ces acteurs. Les politiciens se règlent les comptes les uns aux autres, ils se nuisent selon les intérêts d’un camp à un autre en utilisant cette question de la double nationalité, en faisant fi des vrais problèmes de la société.
Force est de constater qu’un plus grand nombre des politiciens Congolais ont des doubles nationalités.
Mais dans toute cette cacophonie, il faut rappeler que la constitution de la RDC tranche sans ambiguïté cette question en son article 10 qui dispose : «La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre.
L’activisme des groupes armés, un autre faux fuyant
Partant de l’activisme des groupes armés, l’opinion est tentée de croire à une indifférence des dirigeants actuels à trouver des vraies solutions, des réponses adaptées à la crise.
Pendant que depuis plus de 20 ans les FDLR, les ADF, les LRA commettent des violations graves des Droits Humains sur les populations congolaises d’autres groupes armés locaux voient le jour en Territoire de Beni, Rutsuru, Walikale, Masisi Lubero au Nord Kivu. Ces groupes armés désormais se relayent le contrôle des villages pour pérenniser la désolation dans ces Zones longtemps victimes de l’insécurité. Les tueries, les kidnappings, les pillages, les travaux forcés suivis d’actes des tortures, l’imposition des taxes illégales, l’implantation des barrières illégales dans les zones sous contrôle et les déplacements massifs des populations dus aux multiples attaques entre miliciens et FARDC, miliciens entre eux, deviennent une pratique courante qu’endure la population abandonnée à son triste sort, pendant que les tenants du pouvoir sensés mettre fin à cette situation nagent dans l’opulence à KINSHASA.
La similitude entre les scènes des événements tragiques entre plusieurs provinces de notre pays donne une matière à réflexion : massacre à Beni, massacre à Fizi, massacre au Kasaï (Kamuena nsapu), massacre en Territoire de Lubero (Miriki, Luhanga, etc ….), évasions des prisons ça et là, l’activisme des groupes armés, en Territoire de Lubero, en Territoire de Walikale, Territoire de Rutshuru, en Territoire de Fizi, au Katanga ( Kalemi-Tanganyika) sont des signes qui ne trompent pas.
Dénoncer malgré les menaces
Des millions des congolais sont victimes de cette impasse. Plus de 2 millions de déplacés de guerre à travers le pays, contre des non déplacés incapables de vivre mieux dans leur jeunesse, vieillesse faute de travail, de sécurité et de situation économique et politique stable. Pourtant un évident échec des détenteurs d’obligations à réaliser, respecter et protéger les droits humains, il est toujours problématique de dénoncer. Les répressions des manifestations d’expression libre des citoyens sont nombreuses à travers le pays, les menaces contres les Défenseurs des Droits Humains qui dénoncent ces violations ne sont pas du reste. Quoi qu’il en soit, au regard de ce qui précède, il y a lieu d’affirmer avec la CENCO que l’heure est grave et qu’il est temps de se réveiller. Ainsi des recommandations suivantes sont émises à la classe politique actuelle:
- De favoriser un climat propice pour des élections pouvant permettre au peuple de se doter des dirigeants de leur choix en réalisant ainsi;
- la vision et les attentes aux élections en décembre 2017 ;
- Pacifier le pays au plus vite possible et permettre à la population de reprendre un cours normal de vie ;
- Que les auteurs des violations graves des Droits de l’Homme soient recherchés et répondent de leurs actes devant une justice crédible et distributive.
MESSAGE DE PRISE DE POSITION DU
CHEF YVES KAHWA PANGA MANDRO
Chef de bahema de L'Ituri, R D Congo
chef de bahema
A L’OCCASION DU 57eme ANNIVERSAIRE INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE DEMONSTRATIQUE DU CONGO.
Cher Frères et sœurs Congolais et Congolaises, Chers Honorables députés, sénateurs, Religieux des confessions confondues, différentes Associations œuvrant en Ituri, dirigeants et Membres de L’UNADI, Dirigeants et Membres de BARAZA des Sages de l’Ituri, académiciens et étudiants de l’Ituri, population Iturienne Issues des différentes Tributs de l’Ituri y compris Toutes les personnes vivants en Ituri, Notables des différentes communautés vivant en Ituri, Membres de l’Association Kyaghanda Yira réunissant la Communauté Nande vivant en Ituri, dirigeants et membres de LORRY réunissant nos frères Lendu de Djugu, Dirigeants et membres de la communauté Ngiti des Walendu Bindi, dirigeants et membres de la communauté ENTE réunissant ma communauté Hema pour laquelle j’ai toujours sacrifié ma vie pour sauver non-seulement la mienne mais aussi celle de nos frères manipulés par le Régime.
Mon Souhait et celui de mon équipe est de passer ce message aux personnalités précités en général, et à ma propre communauté Hema y compris celle de nos frères Lendu de Djugu associés aux frères du Sud Ngiti connus sous le nom de la Communauté Walendu Bindi.
Chers Frères et Sœurs des communautés ci-haut :
Après une longue analyse avec mon équipe issue des différentes tribus de la Rdcongo, Nous nous sommes rendu compte que les événements qui endeuillent la Rdcongo en General, et l’Ituri en particulier depuis la guerre de 1999 n’est qu’une stratégie mise en place par le pouvoir pour détruire notre cher Congo en fabriquant des guerres tribales sans fin enfin d’ouvrir des portes à des conflits sans interminables pour s’en servir avec des objectifs inavoués :
1. Detruire la cohabitation sociale et pacifique héritée de nos aïeux, ayant contribuer à sauvegarder nos relations de bon voisinage, l’unité et la stabilité du RD congo depuis son existence
2. Semer la confusion entre différents groupes ethniques vivant dans la paix du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est et plus articulément à Beni et en Ituri avec des massacres, pillages systématiques, enlèvements, tortures, viols et assassinats répétées de notre population civile sans armes ni défense ;
3. Exterminer notre population pour les forcer à quitter leur lieu d’origine pour enfin mieux piller nos ressources tout en les poussant dans des conflits meurtriers.
4. Faire taire l’opinion publique pour pousser son leadership en exile ou en prison comme ce fut les cas avec moi-même et autres Congolais y compris les Leaders Ituriens.
5. Faire de l’est de la Rd Congo un champ de bataille des toutes les forces du mal venues soit de la Rd Congo ou des pays étrangers.
6. Nous soumettre au plan machiavélique des prédateurs de la Rd Congo pour mieux piller et contrôler nos richesses naturelles.
7. Pousser nos leaders d’adhérer dans la politique des divisionnistes et de la balkanisation contrairement à nos pères qui pratiquaient la politique de l’unité, paix et celle de la sécurité de tous ;
8. Organiser des guerres inter-ethniquesdans le grand Kasaï, à Beni, en Ituri et ailleurs pour faciliter la MP et le Président de la République de se maintenir au pouvoir tout en présentant des excuses des guerres actives sur toute l’étendue du territoire national ;
9. Semer la confusion, corruption, oppression, et intimidation des opposants, tracasseries administratives, faux procès politiques des leaders d’opinion dans le souci de les contraindre à l’exile ;
10. Créer le chaos contrôlé : recruter et financer des forces négatives congolaises ou étrangères pour faire de la Rd Congo un pays instable et ingouvernable.
Eut égard de ce qui précède, je présente mes sincères condoléances aux membres de familles de nos deux jeunes Hema assassinés sauvagement a kalyabugongo par les miliciens du FRPI en date du 23 juin 2017.
1. Je condamne avec la toute dernière énergie ces actes ignobles et barbares susceptibles de replonger l’Ituri dans un cycle de violence inter-ethnique aux conséquences incalculables ;
2. Je demande au nom de la paix en Ituri :
– Que les auteurs de ces actes soient arrêtés, jugés et condamnés par la justice.
– Que les chefs et notables de la communauté Hema et Ngiti organisent un dialogue franc dans un esprit d’honnêteté et sincérité pour qu’un climat de confiance s’instaure, car seul un dialogue franc peut nous rassurer la paix et la stabilité en Ituri.
-3. Que nos jeunes en dépit, de la douleur de pertes en vies humaines et pillages répétitifs des troupeaux ne puissent accorder aucune chance aux ennemis de la paix dont l’objectif et de créer le chaos généralisé en entretenant des foyers de tensions en l’instar : Nord-kivu, de Beni, du Kasaï, du Sud Kivu du Nord-Katanga et dans l’Ituri.
4. Que nos freres Ngiti sensibilisent les leurs pour la promotion de la paix en suivant l’exemple de mon dialogue organisé avec nos voisins Lendu de Djugu en date du 25/Decembre 2004 a Chomia et a Zumbe 01/Janvier/2005 pour mettre fin à la guerre inter-ethnique qui a ravagé l’Ituri. Je présente mes sincères Condoléances à la famille de L’Abé Dugji tout en espérant que la justice vas elucider les circonstances de sa mort ; paix a son âme.
5. Je réitère à nos frères Lendu de Djugu le message de l’unité et de solidarité pour barrer la route la route à la manipulation politicienne et aux promoteurs des guerres en Ituri en particulier et au congo en générale ; le seul ennemi de l’Ituri étant la mauvaise gouvernance et la misère généralisée. En effet notre pacte de la paix doit être protégé par toutes les parties car les Ituriens ne veulent rien d’autre que la paix à tout prix.
6. Que nos Députés et Sénateurs dénoncent la déportation des Hutus Rwandais vers l’Ituri, car il est injustifiable de recevoir massivement un groupe individus venus d’un en provenance d’un pays voisin pour s’installer en Ituri anarchiquement et en violation de toute procédure y relative. Les documents feuilles de route en notre possession signées dument par le gouverneur du Nord Kivu Hon Julien Paluku Kahongya, confirment les allégations ci haut dénoncées aussi nous en appelons à la vigilance de nos députés et sénateurs pour que la lumière soit faite avant qu’il ne soit trop tard en Ituri.
7. Que les Ituriens en général et les Hemas en particulier soient au courant de notre alliance avec nos freres Yira (Nande) par l’entremise de leurs a association » Kyaghanda Yira “, que dirigeait d’heureuse mémoire le défunt Révérend Père Vincent Machozi, avec laquelle association nous continuons d’œuvrer pour la paix et la stabilité de Beni-Lubero, de l’Ituri et de l’Est en général. Car la paix et la stabilité sont une affaire de tous. Pour nous la solution pour la paix de la Rdcongo viendra de l’Unité et la sauvegarde de la souveraineté de notre pays. Je profite de cette occasion vous informer de notre alliance avec nos frères Yira (Nandes) et que ceux-ci se sentent acceptés par les Ituriens et adhèrent a la logique d’accepter les Ituriens vivant dans leur milieux comme fils et filles de communauté.
8. Que nos frères Ituriens sachent que le moment est très difficile pour la paix et stabilité de notre pays. Nous devons nous unir pour dresser nos fronts communs sans aucune distinction des tributs ou origine. La paix de notre cher beau Rdcongo viendra de la contribution de tous.
Que vive le 57 eme anniversaire de l’indépendance de notre pays.
Que Dieu bénisse la Rdcongo
CHEF TRADUTIONEL DE BAHEMA BANYWAGI
YVES KAHWA PANGA MANDRO.
La province del' ITURI, qui compte ce dernier temp, entre 3,5 et 5,5 millions d’habitants, ne s’est pas embrasé brutalement mais progressivement, presque méthodiquement selon les témoignages des populations locales.
Tout a débuté par un conflit ultra-local, dans un des cinq territoires du district.
Le territoire de Djugu était, au plan agricole, le plus riche du district et, au plan ethnique, le plus complexe.

À partir de 1999 à 2004, le lointain district de l’Ituri, bordant les frontières ougandaise et soudanaise, a connu ce que les Ituriens eux-mêmes appellent une « guerre tribale » opposant Lendu et Hema, avec l’appui et l’interférence de forces étrangères plus ou moins visibles.

Ressemblant plus à un « système de guerres » qu’à une guerre unique, le conflit iturien est un « entrelacs » de luttes qui ont fait environ 50 000 morts de 1999 à 2003 et environ dix fois plus de déplacés. Cet article n’a pas la prétention de démêler cet « entrelacs » de luttes mais, plus modestement, son objectif vise à retracer succinctement l’événementiel de la violence à l’œuvre dans cette zone congolaise depuis six ans et de mettre en évidence la sédimentation des conflictualitéslocales qui rend illusoire toute paix imposée.

À l’époque coloniale, les Belges avaient créé, dans cette zone d’altitude et donc bien arrosée, de nombreuses fermes ainsi que la plus grande des missions catholiques du district, la mission de Fataki. à partir de 2001, les affrontements entre Lendu et Hema se produisaient quotidiennement dans les deux territoires centraux de cette ancien district, entraînant dans leur sillage de violence d’autres ethnies comme, les Bira et les Alur.

En effet, l’Ituri compte 18 ethnies et la plupart d’entre elles ne sont pas impliquées dans le conflit Hema/Lendu, sauf à titre de victimes.
Cet accaparement était, du reste, facilité par le fait que la plupart des paysans lendu étaient illettrés et n’avaient les moyens ni financiers ni intellectuels de contester les titres fonciers qui leur étaient opposés. La police et le reste de l’administration dominées par les Hema n’ont pas joué le rôle d’arbitre impartial qui aurait dû être le leur et les quelques contestations foncières parvenues devant le tribunal local ont tourné à l’avantage des propriétaires.

Structurelle en RDC, la corruption de l’administration et de la justice locales a permis aux tensions entre ces deux tribus de « gonfler » au point d’aboutir à un conflit ouvert (dans la mémoire locale, le premier « fait de guerre » fut le massacre d’un groupe de Hema se rendant à un mariage).

Épicentre de la guerre tribale, le conflit foncier du territoire de Djugu a vite révélé son potentiel de contagion en gagnant la zone d’Irumu où vivaient des Hema et Lendu méridionaux.
Dans ce territoire, les zones hema et lendu sont plus homogènes que dans le Djugu, au point qu’il est possible de distinguer de véritables « blocs géo-ethniques ». L’arrivée des réfugiés lendu et de leurs récits de combats ont vite ravivé les anciennes plaies et conduit les deux groupes à épouser les causes de leurs cousins du nord.

Selon un processus dont l’histoire reste à faire, quatre milices ethniques (voir tableau 1, page ) se sont structurées en fonction des affiliations claniques traditionnelles (l’UPC pour les Hema nord et le PUSIC pour les Hema sud, le FNI pour les Lendu nord et le FRPI pour les INDRU, ou Lendu sud. UPC
Union des patriotes congolais.
Groupe armé des Hema septentrionaux (encore appelés Gegere), dirigé par Thomas Lubanga, ce groupe a fait l’objet d’une scission en 2003.
PUSIC
Parti pour l’unité et la sauve garde de l’intégrité du Congo.
Groupe armé des Hema méridionaux, dirigé par le chef Kahwa.
FNI
Front des nationalistes intégrationnistes.
Groupe armé des Lendu septentrionaux, dirigé par Njabu.
FRPI
Front de résistance patriotique de l’Ituri.
Groupe armé des Lendu méridionaux (aussi appelés Ngiti), dirigé par plusieurs «commandants» aux dénominations changeantes.
FAPC
Forces armées du peuple congolais. Lors de la « zaïrianisation» de l’économie, les propriétaires belges conservant des intérêts dans l’ancien Congo devenu Zaïre ont confié leurs exploitations agricoles à des gérants hema dans l’espoir d’en reprendre possession une fois cette lubie mobutiste passée de mode. Or, la « zaïrianisation » a duré et les Hema ont fait enregistrer ces propriétés – dont les ouvriers agricoles étaient le plus souvent des Lendu – en leur nom. Les concessionnaires hema ont mené une politique d’accaparement des terres en soudoyant les autorités locales. En effet, selon la législation congolaise, un titre de propriété non contestée pendant deux ans devient incontestable. Le service du cadastre et le tribunal de grande instance de Bunia étant au service du plus offrant, de nombreuses malversations foncières ont eu lieu dans les années 1990, permettant aux concessionnaires hema d’agrandir leurs propriétés aux dépens des Lendu Pitsi du territoire de Djugu. La géo-ethnie des Hema.

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