Les bandits porteurs des armes à feu, non autrement idatifiés, ont cambriolés, l' Université Chrétienne Billingue du Congo UCBC, dans la nuit du vendredi au samedi 15 juillet 2017, en Ville de Beni au quartier Boikene le long dela route N0-4 province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo



VILLE DE BENI RDCONGO
Les assaillants non identifiés ont blessé des étudiants et la sentinelle de l’université UCBC en Beni.
Plusieurs matériels ont été emportés dont des ordinateurs.

Ils étaient en treillis, on a même ramassé un béring militaire abandonné par l’ennemi», a dit Gilbert Kambale. Des hommes armés ont attaqué le campus de l’Université Bilingue du Congo à Beni (Nord-Kivu) vers 1 heure du matin.

Le campus universitaire se situe au quartier Masiani dans la commune Mulekera. A en croire le révérend pasteur Gilbert Kambale, président de la société civile de la ville de Beni, les assaillants vêtus en treillis ont blessés quelques étudiants.

«Ces assaillants ne sont jusqu’ici pas connus. Nous avons changé notre tenue militaire à Beni, mais ils essayent toujours de nous infiltrer», a dit le Lieutenant Jules Ngongo. Des hommes armés attaquent un Campus universitaires à Beni.

Des hommes armés ont attaqué le campus de l’Université Bilingue du Congo à Beni (Nord-Kivu) vers 1 heure du matin. Le campus universitaire se situe au quartier Masiani...

Le président de la société civile de Beni indique que la population vit dans une “psychose” en dépit de la “sur militarisation” de la ville. M. Kambale affirme que chaque nuit des “malfaiteurs” agressent les habitants de Beni pendant la nuit.

Le porte-parole de l’Opération Sokola 1 Sud indique que des enquêtes sont en cours sur l’identité et les causes de l’attaque du campus de l’Université bilingue du Congo.
Parailleurs l’armée congolaise Fardc, affirme avoir repris le contrôle de la localité de Kipese (Nord-Kivu) dans l’après-midi ce samedi après sa conquête par des miliciens Maï-Maï suite à une courte période de combat.

La localité de Kipese est située à environ 150 kilomètres de Goma (Territoire de Lubero).
«Je vous ai dit le matin que l’armée avait juste fait un retrait partiel pour se réorganiser et lancer un assaut sur l’ennemi. C’est ce qui a été fait. Kipese est sous contrôle des forces loyalistes», a dit, le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’Opération Sokola 1 Sud.

L’officier parle de 3 miliciens tués et des militaires blessés. Dans la région de Lubero, les Maï-Maï/Mazembe s’affrontent depuis quelques semaines au miliciens de Nduma Defense of Congo dans plusieurs localités.

L’armée a un effectif suffisant pour mettre hors d’état de nuire les fauteurs des troubles, indique le porte-parole militaire dans la région. Cependant, le Lieutenant Ngongo insiste, “personne ne peut connaître l’effectif d’une armée en opération.”
Au Sud-Ouest dela province' Ituri, des hommes armés ont attaqué ce vendredi 14 juillet 2017 une position des écogardes de la réserve de faune à Okapi (RFO) dans le secteur de Bapela, à environ 70 kilomètres d’Epulu, territoire de Mambasa (Province de l’Ituri).

Epulu qui est situé à 200 kilomètres au Sud-Est de la ville de Bunia, est le Centre d’administration de la RFO. Un agent travaillant pour cette aire protégée a dit que, les assaillants ont surgi vers 14 heures locales passant par Bandisembe et se sont affrontés aux gardes de la RFO avant de fuir dans la forêt.

Un renfort mixte FARDC-écogardes est déployé pour matter les assaillants. Aucun bilan de cette incursion armée n’est actuellement disponible, affirme la même source. Actuellement, une milice dirigée par un certain “Manu”, ancien bras droit du chef milicien Paul Sadalah alias “Morgan” sévit dans la région.

La milice se caractérise également par des attaques contre les carrés miniers.
En juin 2012, les miliciens Mai-Mai Simba de Morgan avaient mené une attaque contre la RFO et tué 15 Okapis qui y vivaient depuis 1987.

Une dizaine de gardes de la Réserve de Faune à Okapi (RFO) et une journaliste américaine sont introuvables après une attaque vendredi 14 juillet après-midi d’hommes armés assimilés aux miliciens Maï-Maï dans le secteur de Bapela (Province de l’Ituri).

Des hommes armés avaient attaqué ce vendredi une position des écogardes de RFO, à environ 70 kilomètres d’Epulu, territoire de Mambasa. Epulu qui est situé à 200 kilomètres au Sud-Est de la ville de Bunia, est le Centre d’administration de la RFO.

Un agent travaillant pour cette aire protégée a dit à ACTUALITE.CD que, les assaillants ont surgi vers 14 heures locales passant par Bandisembe et se sont affrontés aux gardes de la RFO avant de fuir dans la forêt. Un renfort mixte FARDC-écogardes a été déployé.

« Il y a eu attaque qui s’en est suivie d’une débandade. Les personnes qui étaient présentes ont fui en groupe de trois. Les deux premiers groupes dans lesquels se trouvaient deux journalistes néerlandais et un congolais ont regagné le site.

Là, nous sommes en forêt en pleine recherche du troisième groupe dans lequel se trouve une journaliste américaine”, a dit au micro d' ACTUALITE.CD un membre de l’équipe de RFO qui participe à la recherche qui se poursuit jusqu’à ce samedi dans la nuit.

Actuellement, une milice dirigée par un certain “Manu”, ancien bras droit du chef milicien Paul Sadalah alias “Morgan” sévit dans la région.
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D’une superficie de 13 726 km2, RFO est une réserve inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En plus des okapis, la réserve de faune sauvage est également le sanctuaire de nombreuses autres espèces animales originales et / ou en danger, tels l’éléphant de forêt, le paon du Congo et treize espèces de primates anthropoïdes diurnes.

Le territoire de Rutshuru risque de perdre la qualité de « grenier agricole » de la province du Nord-Kivu si rien n’est fait pour maintenir les activistes rustiques au beau fixe dans cette partie du pays.
Quelques indices !
D’après un membre de l’association des paysans de Rutshuru, le succès agricole de Nyiongera remonte à la saison culturale. Mais l’année dernière, en cette période là, tous les produits vivriers étaient vendus à vil prix sur le marché. Mais actuellement, 1 Kg de haricots qui coûtait 300 FC (2015-2016) revient à 2 000 FC, 1 sac de maïs de 100 kg qui se vendait à 15$ est passé désormais à 50$. Le poisson tilapia qui coûtait 500 FC s’achète à 2000 FC à cause de l’insécurité causée par l’activisme des groupes armés le long du lac Edouard (Vitshumbi, Nyakakoma, Ishasha…). 1 Kg de viande de bœuf qui revenait à 3000 FC est passé à 6500 FC car les éleveurs éprouvent des attaques et des pillages des troupeaux par des hommes armés. Si rien n’est fait, Rutshuru risque d’être plongé dans une famine généralisée qui aurait évidemment des conséquences également sur d’autres villes du pays. est entré en contact jeudi dernier avec certains paysans de certaines agglomérations dont Kiwanja, Nyiongera, Kinyandoni, Kahunga où se pratique la culture de divers produits vivriers. Constat: depuis le début de la saison culturale B (2017), les rendements des activités champêtres sont faibles dans la raison.
À la base, des paysans parlent de la recrudescence de l’insécurité ainsi que la perturbation climatique qui a provoqué une sécheresse « prématurée » anéantissant les semences et les plantes.
Dans la chefferie de Bwito principalement, les violences à caractère ethnique ont éclaté dans plusieurs localités (Nyanzale, Kibirizi, Bwalanda, Kikuku, Kishishe, Bambu, Kashalira…). En effet, des groupes armés (Mai-Mai, Nyatura et FDLR) ont mené plusieurs attaques contre les communautés locales (Nande, Hutu, Hunde, Nyanga…) causant la mort d’une centaine de personnes et l’incendie des centaines d’habitations. Cette situation a provoqué les déplacements massifs des populations ayant été obligées d’abandonner leurs champs.
L’arrêt des activités à la plantation de Nyiongera.
L’État congolais dispose d’un énorme domaine agricole dans le territoire de Rutshuru à savoir « La concession de Nyiongera ou encore Plantation de Nyiongera » située à près de six kilomètres de la cité de Kiwanja sur l’axe-routier Kiwanja-Ishasha. Étendue sur une surface de près de 1 000 hectares, la concession de Nyiongera une prison souterraine construite à l’époque belge (détruite pendant la guerre de l’AFDL) et un camp militaire. La plantation agricole avait auparavant comme objectif « la prise en charge nutritionnelle des détenus de toutes les prisons » de la province du Nord-Kivu. Maïs, soja, haricot, sorgho, millet, arachide, riz étaient régulièrement produits dans ce domaine agricole. Au regard de la croissante densité démographique dans la région, les produits vivriers du domaine de Nyiongera étaient destinés plus tard aux populations hors d’établissements pénitentiaires. Cela a permis entre autres, de subvenir aux besoins alimentaires des habitants du territoire de Rutshuru ainsi que ceux d’autres coins de la province voire des pays voisins. Mais depuis l’arrêt des activités sur cet espace, il y aurait bientôt une année, la famine tend de plus en plus à gagner la région.

En térritoire de Beni : M. Amisi Kalonda, administrateur, a plaidé la semaine en cours auprès du Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur pour que soient augmentés les nouveaux éléments à recruter au sein de la Police Nationale congolaise (PNC) pour le compte du territoire de Beni.
Ce plaidoyer est consécutif au constat selon lequel depuis le lancement de la campagne de recrutement ce coin de la province du Nord-Kivu n’a que cinquante(50) candidats attendus.
Pour l’AT Amisi, au vu des défis sécuritaires très élevés dans son entité, le nombre attendu devrait plutôt être le double ou encore le triple surtout nombreux jeunes qui ont refusé depuis longtemps de servir les groupes armées, sont disposés à servir le pays sous le drapeau.
A la Police, l’on conseille l’Administrateur d’orienter sa requête au Gouverneur de la Province, seule autorité habilitée à saisir le ministre qui a dans ses attributions la Sécurité.

Bunia Le BCNUDH recycle les FDS de Bunia sur les droits et libertés en période électorale
Bunia 14 Juil-17 : Le Bureau Conjoint des Nations Unies au Droit de l’Homme en Ituri a organisé deux jours de formation à l’intention de près de Vingt-neuf officiers et sous-officiers de la PNC et des FARDC dont deux femmes.

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