Les combats sans merci vont se poursuivre contre les différents groupes armés miliciens, qui troublent et endeullent jour au jour, la province du Nord-Kivu, dans la partie Est dela République Démocratique du Congo, instable selon une source proche du gouvernement provincial.

Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont débuté depuis le jeudi dernier, les opérations militaires contre les groupes armés actifs dans le territoire de Masisi, a appris l’ACP des sources militaires.

Dans le même chapitre, une grande partie dela population a ont fui l’insécurité dans les milieux occupés par les miliciens en territoire de Lubero ont besoin d’une assistance humanitaire. Ils mènent une vie pénible en commune rurale de Lubero et à Kirumba.

Ce SOS est relayé par la Convention pour le Respect des Droits Humains, CRDH en sigle. Selon maitre Olivier KINZANDU, coordonnateur territorial de cette ONGDH, parmi ces déplacés, le nombre de femmes enceintes et enfants déplacés dépasse 300 personnes. Ces déplacés n’ont reçu aucune assistance matérielle ni financière tant de la part des humanitaires que du gouvernement congolais.

Ce dernier temp, l’insécurité, la CRDH dit avoir dit avoir recensé 32 boutiques pillées à KIPESE, 22 maisons détruites et une autre incendiée dans la même commune. Ce, après les affrontements entre les miliciens MAZEMBE et les FARDC ce mois de juillet. 

La Convention pour le Respect des Droits Humains parle également des centaines des lapins et chèvres portés disparus dans plusieurs ménages de KIPESE en mi-juillet.

Pour rappel, la commune de KIPESE a connu des affrontements ayant opposé à trois reprises les FARDC aux présumés miliciens MAZEMBE du 9 au 11 juillet dernier. 

Depuis lors, de nombreux habitants craignent de regagner la cité. Aucune autorité ne s’est prononcée au sujet du pillage systématique des biens de la population imputée aux éléments de l’armée gouvernementale

Les responsables politiques et militaires se sont contentés de la relève immédiate des militaires présumés auteurs dans ces actes inciviques quatre jours après les faits.

L’activisme des groupes armés, voilà la principale cause de cette situation d'insécurité qui a trop duré. Cette révélation est le résultat d’un diagnostic sécuritaire participatif et d’élaboration d’un plan local de sécurité à Rutshuru.

 Ces assises ont connu la participation de plusieurs dizaines d’acteurs étatiques pendant plus d’une semaine au bureau de ce territoire.

Le directeur de cabinet au ministère provincial de l’administration des territoires au Nord-Kivu ajoute que les conflits fonciers, les mésententes autour des limites du parc sont aussi parmi les causes de l’instabilité.

"Tous les auteurs des troubles doivent être châtiés sévèrement", ont plaidé les participants. "Encore que ces localités en proie à l'insécurité produisent beaucoup de denrées alimentaires qui nourrissent le reste du territoire",déplorent les habitants de la place. Lubero: Un calme précaire à MIRIKI après le retrait des miliciens NDC. 

Selon la source, ces opérations de grande envergure concernent non seulement les éléments de la milice dite Armée patriotiques pour un Congo libre et souverain (APCLS) et leurs alliés mais aussi les Nyatura qui opèrent à Mahanga, chef-lieu du groupement Nyamabok 1er dans le même territoire de Masisi.

Depuis plusieurs années les habitants du groupement Nyamaboko 1 et 2 sollicitent du gouvernement de la RDC le déploiement de l’Armée dans cette région afin de neutraliser une fois pour toutes les groupes armés qui ne cessent d’inquiéter les paisibles populations du territoire de Masisi provoquant des déplacements massifs vers des lieux jugés sécurisés. 

Mercredi 26 juillet, quelques personnes, surtout les hommes, ont pu se rendre à MIRIKI pour s'imprégner de la santé sécuritaire du milieu. 

C'est grâce à plusieurs appels dont ceux des FARDC demandant aux jeunes de se désolidariser d'avec les groupes armés.

Mardi après midi, les miliciens NDC venaient de se retirer de l'EP MIRIKI où ils campaient.

 Ils ont ensuite pris la direction de KYAMBULI, côté WALIKALE dans l'ex-quartier général des mai-mai Mazembe contre qui ils se sont affrontés farouchement dimanche. La population demande aux autorités de trouver une situation urgente à cette problématique des groupes armés. 

Ces derniers ont argumenté que ce qui choque le plus souvent, c’est la relaxation des criminels par les services de sécurité. Chose qui inquiète les citoyens qui dénoncent des cas suspects, selon eux. 

Les FARDC sérieusement engagées dans la traque des groupes armés actifs dans le territoire de Masisi. MIRIKI est une localité sitiuée dans la partie sud du territoire de Lubero au Nord-Kivu. 

Cette accalmie apparente y observée intervient après les affrontements qui ont opposé les miliciens MAZEMBE aux NDC le dimanche dernier. Certains habitants ont quitté LUOFU, KAYNA, KIRUMBA pour se rendre à MIRIKI. Toutefois, les femmes et les enfants sont restés dans leurs lieux de refuge.


Les Nations unies ont annoncé mercredi en République démocratique du Congo la reddition d'un chef rebelle, Sheka Ntabo Ntaberi, poursuivi pour crime contre l'humanité et viols massifs avec sa milice en 2010 dans l'est du pays ravagé par les affrontements.

Sheka "s'est rendu aujourd'hui à Mutongo", dans le Nord-Kivu, auprès des Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), a déclaré à l'AFP Fabienne Pompey, sa porte-parole.

"Il a été transféré à Goma" et est "toujours entre les mains des Casques bleus", a-t-elle précisé, ajoutant que Sheka était le seul milicien à se rendre.

Selon Mme Pompey, Sheka s'est rendu en sachant qu'il fait l'objet "d'un mandat d'arrêt national pour crime contre l'humanité" émis contre lui par les autorités congolaises en janvier 2011.

En juin 2015, la Monusco avait lancé des opérations militaires contre Nduma Defense of Congo (NDC, le groupe rebelle de Sheka) après que cette milice eut incendié pendant plusieurs jours des villages dans l'est du pays.

"Des milliers de civils vivant dans l'est de la RDC ont été affectés par les crimes commis par les forces sous le commandement de Ntabo Ntaberi Sheka, et beaucoup continuent de craindre la prochaine attaque", a réagi auprès de l'AFP Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale de l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW).

"Sa reddition aujourd'hui permet d’espérer que justice sera rendue et que les violences cesseront", a-t-elle souhaité.

Pour HRW, "les autorités congolaises, avec le soutien des Nations unies, devraient garantir la sécurité de Sheka en détention et le traduire rapidement en justice, au cours d’un procès équitable et crédible".

La milice NDC a été créée en 2009 par Sheka Ntabo Ntaberi mais une partie de ses troupes, évaluée à 300 hommes, a fait dissidence et a formé le NDC-Renouveau.

Le NDC-Sheka, qui compterait moins de cent hommes, affronte régulièrement sa rivale dans l'Est, région déchirée par plus de vingt ans de conflits armés.

Dotée de quelque 17.000 hommes en uniforme, la Monusco est l'une des plus importantes missions de maintien de la paix au monde.


Concernant l'enlèvement des deux prêtres servant en diocèse de Butembo-Beni, la cellule antiterroriste est en donc possession de plusieurs détails sur le kidnapping des prêtres de BUNYUKA, qui sont bel et bien vivants et se portent tres bien, selon ce Mr. 

Comme d’habitude, après avoir creuser sérieusement le dossier, nous avons ramener le bandit avec son arme jusqu’en ville de Butembo et le remettre au service de sécurité pour instruction du dossier. 

Soulignons que, quelques heurs plus tard, Mr KATEMBO l’un des bandits qui venait de s’échapper, est revenu pour se camoufler dans la foule pour chercher à suivre ce qui se dit, il a vite été maîtrisé sans autres formes de procès, curieusement les forces de l’ordre nous ont dispersé sous plusieurs coups de balles pour ravir ce bandit, au moment où la VM parlaient habitants du coin entrain de leur donner des stratégies de sécurité populaire, et les remercier pour leur bravoure) Ainsi donc, la Véranda Mutsanga pense que, tout en étant informelle mais légal, mérite un soutien indéfectible de tous les citoyens, et particulièrement sur le plan financier étant donné que toutes les actions d’investigations à quel niveau que ça soit ça demande un minimum des moyens financiers, matériels,….., ce dernier temps on a du mal à se déplacer pour des interventions nocturnes comme dans le cas précis. Seule le système de sécurité populaire pourra sauver la RDC de l’insécurité lui imposer par les fossoyeurs de la Républiques. La suite sur ce dossier dans nos prochaines publications.

L’homme fait bel et bien partie de l’équipe qui avait kidnappé les prêtres, il a déclaré connaître là où sont gardés ces prêtres, et que avant d’aller le garder dans le parc, ils le gardaient quelque part dans le village pendant 4 jours avant de les deplacers jusque là où ils se trouve présentement, il a donné les noms de ceux qui sont chargés de ravitaillés leurs otages en nourritures, ceux qui sont chargé de cuisine, il est parti tres loin en donnant les révélations sur ceux qui leurs fournissent des munitions, tout en précisant qu’ils sont constitué d’un groupe de beaucoup de gens, qui ne sont ni des mai mai moins encore des NALU. C’est un gang, constitué des « AVA DJALA, AVA GAGA » selon ses propres termes.

Les Verandistes sur les pas des kidnappeurs des prêtres,
révélations plus plus ! Depuis qu’ils aient été kidnappés en date du 16 juillet 20167, les prêtres de BUNYUKA, restaient sans suite jusqu’au 24 juillet 2017, jours que la cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga est parvenu à démasquer le mythe autour du kidnapping de ces hommes de Dieu. 

En effet, en date du 24 juillet 2017, vers 23h12’, sous une pluie abondante, nous avons reçu un coup de file en provenance du groupement ISALE-VULAMBO, précisément de la localité de VULERA situé à environs 18km de la ville de Butembo en chefferie de BASHU en territoire de Beni, où deux pasteurs de l’Eglise CBCA venaient d’être kidnappés, et que quelques jeunes du coins étaient à la poursuite de ces kidnappeurs, c’est là que l’unité Commando d’intervention la Véranda Mutsanga est descendu sur le lieu, à l’arrivé après plusieurs heures de voyage sur moto, ensemble ils ont maîtrisé Mr PALUKU KITAMBALA SAULO avec une arme en feu et sauver de justesse ces deux pasteurs de la communauté Baptise au centre de l’Afrique paroisse de VULERA poste VUSAGHALA. 

Alors que, les habitants de ce coin voulaient finir avec ce bandit, la Véranda Mutsanga leur a démontré qu’on ne tue pas un bandit, un bandit constitue souvent une source des plusieurs révélations, et exactement c’est ce qui a été fait. 

Quelques heures après, nous nous sommes rendus compte que, les bandits en cavales risqueraient de revenir cette même nuit pour tenter de libérer le leur, ou soit les agents de l’ordre pourraient venir récupérer ce bandit avant qu’il ne donne le révélations. 

C’est ainsi que nous nous sommes retrancher de ce village vers 3h00 du matin, et venir dans les environs de BUNYUKA dans le but de creuser le dossier. En fin de compte, finalement, Mr SAULO a donné des révélations troublantes sur le dossier des prêtres kidnappés !


Le Conseil de sécurité a adopté, mercredi, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle et aux risques d'instabilité en République démocratique du Congo (RDC). 

La résolution fait référence à des informations relatives « au recrutement et à l'utilisation d'enfants soldats, à des violences sexuelles et basées sur le genre, à la destruction de maisons, d'écoles, de lieux de culte et d'infrastructures étatiques par des milices locales ainsi qu'à l'existence de fosses communes ».

La résolution du CDH demande à l'équipe d'experts « de collecter et préserver les informations et de déterminer les faits et les circonstances sur les allégations de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans la région du Kasaï conformément aux normes et aux pratiques internationales, tout en assurant la protection de toutes les personnes qui collaboreront avec l'équipe, en coopération avec le gouvernement de la République démocratique du Congo, notamment en facilitant les visites et l'accès au pays, aux sites et aux personnes ».

En outre, la résolution demande aux experts de « transmettre les conclusions de l'enquête aux autorités judiciaires de la République démocratique du Congo, afin d'établir la vérité et de faire en sorte que tous les auteurs de ces crimes lamentables rendent des comptes aux autorités judiciaires de la République démocratique du Congo ».

Le Haut-Commissaire fera une présentation orale sur la situation dans la région du Kasaï au CDH, à l'occasion de sa 37ème session en mars 2018. Un rapport complet sur les conclusions de l'équipe sera présenté en juin 2018, à l'occasion de la 38ème session du Conseil.

Source : un.org

Dans leurs déclaration, les membres du Conseil ont relevé les difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l'Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et l'augmentation des violations des droits de l'homme à travers le pays.

S'il prend note de la nomination d'un nouveau Premier Ministre congolais, de la mise en place d'un Gouvernement de transition et de la signature, par certains signataires de l'accord du 31 décembre 2016, « d'arrangements particuliers » portant sur son application, le Conseil constate toutefois avec inquiétude la lenteur des progrès réalisés.

Le calendrier électoral doit être publié rapidement
Craignant que « la République démocratique du Congo et la région ne soient exposées à un risque accru d'insécurité et d'instabilité si les acteurs politiques ne font pas preuve de bonne foi et d'une volonté politique renouvelée » d'honorer leurs engagements, le Conseil appelle ces derniers à mettre en œuvre d'urgence l'accord dans son intégralité, « afin que soient organisées, comme convenu, au plus tard en décembre 2017, des élections crédibles et inclusives qui se déroulent dans le calme ». 

À cette fin, il demande que le calendrier électoral soit publié rapidement, afin de permettre à l'ONU, dont l'appui technique et financier reste important pour la tenue du scrutin, de mieux définir le type d'assistance à fournir au pays.

Le Conseil s'est dit par ailleurs préoccupé par la « crise humanitaire provoquée par la violence », qui a déplacé plus de 1,4 million de personnes et en a forcé plus de 30.000 à fuir le pays. Il souligne l'urgente nécessité de ménager aux acteurs humanitaires un accès sûr et sans entrave.
Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a réitéré sa condamnation des actes de violence observés dans la région du Kasaï ces derniers mois et s'est déclaré vivement préoccupé par les violations des droits de l'homme et les atteintes à ces droits commises dans la région. Les 15 ont souligné l'urgence de mener rapidement des enquêtes transparentes sur les violations commises dans la région du Kasaï.
L'actualité c'est aussi, « dans le but d’offrir les meilleu res garanties de sécurité aux correspondants étrangers accrédit és en RDC (…) leurs déplacements en dehors de la ville de Kinshasa devront être assorti d’une autorisation préalable du ministère de la communication et des médias après concertations avec les autorités locales des entités à visiter, » dit l’arrêté.
Les mouvements interpro vinciaux également sont concern és.
Tout déplacement des journalistes étrangers à l’intérieur du pays désormais conditionné par une autorisation de Mende.

Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, a signé le 12 juillet un nouvel arrêté ministériel obligeant les journalistes étrangers accrédités en RDC d’avoir une autorisation...

Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, a signé le 12 juillet un nouvel arrêté ministériel obligeant les journalistes étrangers accrédités en RDC d’avoir une autorisation préalable avant de se déplacer de Kinshas a vers une autre province du pays ou d’une province à une autre.

« Pour les mêmes raisons que celles évoquées à l’article précédent, les déplacements des journalistes étrangers œuvran t dans une province de la RDC vers une province autre que celle dans laquelle ils sont accrédités doivent être assortis de la même autorisation, » ajoute le docume nt qui précise qu’il est égalem ent interdit aux correspondants de la presse étrangère « de réaliser des reportages dans les lieux stratégiques tels que les casernes militaires, installations de télécom munications, ambassades, sauf autorisation expresse des responsables des dits lieux ».

 Cette décision intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu marqué notamment par des évasions massive s dans plusieurs prisons du pays, le meurtre de des experts de l’ONU et la découverte des charniers dans les Kasaï, dont certains ont été révélés par une enquête menée notamment par Radio France Internati onale (RFI).

Il y a un mois, RFI avait protesté publiquement contre le non renouvellement de l’accréditationde son envoyée spéciale perman ente en RDC, Sonia Rolley, qui, dans le cadre de son travail, avait sillonné plusieurs provinces du pays dont particulièrement celles du Grand Kasaï.

Aucun rapprochement n’a été fait publiqu ement entre l’enquêt e de RFI et le non renouve llement de l’accrédi tation de Sonia Rolley.

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