Les différents groupes des miliciens nationaux et etrangers, sont à la base d'insécurité en territoire de Beni-lubero, et dans toute partie Est dela République Démocratique du Congo.




Le speech du maire dela Ville commerciale de Butembo dans l'Est dela République Démocratique du Congo, en proie d'insécurité grandissante de plus en plus ce dernier temp, au parade de ce lundi, a enervé plusieurs sensibilités. Le maire depassé par les evenements l'operation KASUKU, a dit "evi baba vye vuthembo vilinga vi maman,..." ils se laissent tapé, blessé et leurs femmes violées, sans même résister. 

Ces propos ont enervé les mamans de Butembo qui demandent au maire de retirer ses propos qu'elles qualifient d'injures. Selon une source de V-M.

Mais aussi, d'après Edgar Mateso un membre dela société civile dela place, qui précise que :
ILS RÔDENT ENCORE:
Après que la paroisse Marie Reine des Anges de Bunyuka soit la cible des bandits la nuit de dimanche à lundi 17/07/2017, c'est le tour de la paroisse CBCA de Bulera, groupement Isale Bulambo. 

D'après une source de la société civile locale qui vient de nous alerter, cette paroisse a été visité cette nuit de lundi à mardi 25/07/2017 par des mains armées. Cette fois-ci notre source nous fait savoir que la population vient d'arrêter l'un d'entre eux avec une arme.

Parailleurs un groupes des miliciens Mai-Mai Mazembe et ceux de Nduma Defence of Congo (NDC) restent actifs dans plusieurs villages du territoire de Lubero. Ils s’illustrent par des attaques contre des positions de l’armée congolaise (FARDC) dont les cas récents restent celles de Kipese, Kasugho et Miriki. 

Deux personnes ont été tuées lors d’une attaque, ce lundi 24 juil 2017, des miliciens de Maï-Maï dans l’agglomération de Mbingi au sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu), rapporte le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO).

D’après le rapport de l’ONG, les miliciens ont attaqué une position locale des FARDC, ce qui a provoqué de violents affrontements tôt ce matin pendant plus d’une demi-heure.

À l’issue de ces affrontements, deux miliciens ont été tués et d’autres Maï-Maï sont en fuite, affirme CEPADHO.

EN TERRITOIRE DE BENI : 

ORGANISATION DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS
«Convention pour le Respect des Droits Humains»
COORDINATION NATIONALE A OICHA
Numéro d’Impôt: A 1510601 Q
Tel : (+243) 996525718, 816543533, 898735074.
E-mail : crdhoicha@gmail.com, ngahangondijp@g mail.com, mbusakavunga@gm ail.com

DECLARATION DE LA CRDH FACE A LA SITUATION SECURITAIRE DE BENI-LUBERO
L’Organisation de défense des droits humains CRDH, constate avec regret que, la situation sécuritaire de Beni-Lubero se détériore d’avantage depuis un certain temps malgré toutes les mesures qui ont été prises par les autorités Congolaises.

Ce qui est grave, nos autorités politico-administratives, militaires et policières ne cessent de dénoncer aussi une complicité locale dans cette insécurité sans nom que traverse la population de Beni-Lubero. 

Certes, on a toujours bien raison de parler de complicité des locaux, mais nous savons aussi que le contrôle de la circulation des armes et minutions est un domaine exclusif de l’Etat, car aucune arme à feu n’est peut échapper au contrôle des services de l’Etat sur toute l’étendue du Territoire national. 

Donc, en ce sens, avec ou sans la complicité des enfants du terroir, l’Etat Congolais a une grande responsabilité.Pas question de s’y dérober en cherchant à justifier une faiblesse que certains esprits sont tentés même de considérer comme une complicité par le faite d’être dépassés par les évènements.

Cette détérioration de la situation sécuritaire qui se justifie par la multiplicité des groupes armés est à la base de plusieurs cas des violations des droits humains dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Ces violations des droits humains qui attirent notre attention et sur lesquelles nous sommes en train de documenter régulièrement sont regroupées de la manière suivante :

•Les assassinats ;
•Pillages systématiques des biens de la population et ceux de l’Etat par les mai mai, les FDLR d’une part et par les éléments de l’armée régulière lors de la poursuite de l’ennemi de l’autre part ;

•Arrestations arbitraires suivi de détentions illégales pour des raisons dites d’enquêtes ;

•Les enlèvements dont les libérations des victimes sont conditionnées par les payements des rançons;
•Les embuscades contre les véhicules des privés ;
•Les incendies des maisons d’habitations ;
•Les violes ;

•Les attaques contre les structures sanitaires et scolaires,etc..

Ce qui étonne est de constater que, dans une Zone où il y a des généraux et autres officiers à la tête de deux grandes opérations militaires notamment SOKOLA 1 NORD et SUD, appuyés par les Casques bleus de la Monusco tous avec des armements et minutions important de l’Etat Congolais et des Nations Unies, des opérations qui ont pour objectif principal d’imposer la paix et la sécurité, l’effectif des groupes armés s’accroit au lieu de diminuer, ce qui est paradoxal.

Ce phénomène groupes armés qui semblerait être toléré, inflige des souffrances terribles à la paisible population pourtant gouvernée par le pouvoir public qui a le monopole de la violence légale pour imposer la paix et la sécurité.

Cette situation perdure tout simplement parce que l’armée républicaine (FARDC) et les Casques bleus de la monusco jouent à la défensive qu’à l’offensive contre ces ennemis de la paix, une stratégie militaire qui semblerait prouvée le manque de la volonté politique pour en finir une fois pour toute avec ces groupes armés source de la misère de la population du Grand-Nord/Kivu où nous comptons aujourd’hui plus de 1.850 personnes tuées par machettes, haches et armes en feu est 2.357 maisons d’habitations brulées depuis l’année 2010, exactions de la part des groupes armés d’une part et des éléments des forces de sécurité et de la défense de l’autre part.

Eu égard à ce qui précède, l’ONGDH/ CRDH recommande :
AU GOUVERNEMENT CENTRAL

–D’évaluer les actions militaires lacées dans la zone de Ben-Lubero qui semblent n’est pas être productives sur le plan sécuritaire;
–De doter toutes les forces de sécurité et de la défense de tous les moyens nécessaires pouvant leurs permettre d’être efficaces sur terrain en vue d’assoir l’autorité de l’Etat;

A LARMEE REPUPLICAINE FARDC ET AUX CASQUES BLEUS DE LA MONUSCO
–De poursuive avec les opérations militaires en apportant la guerre contre tous ces groupes armés qui troublent la quiétude de la population et non en jouant à la défensive;

AUX GROUPES ARMES
–De se désintéresser de leurs activités criminelles en déposant les plus vite possible les armes pour permettre à population de vivre dans la quiétude et de travailler pour l’avènement d’un Congo uni, fort et prospère;

À LA POPULATION :
–De rester vigilante;
–De dénoncer tous les semeurs des troubles et leurs complices.

–De barrer la route à toute personne qui voudra prendre le pouvoir par les armes et celle qui voudra restée au pouvoir en violation de toutes les dispositions constitutionnelles en utilisant abusivement les forces de sécurité, les forces de la défense et la justice pour faire taire toutes les voix de la raison;

AU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES
–De continuer à accompagner les Congolais dans le processus de la pacification et celui de la démocratisationde leur pays;
–De saisir la CPI à propos de tous les crimes commis dans la Zone de BENI-LUBERO.
Fait à OICHA, le 24 / 07 / 2017
Pour la CRDH, Coordination Nationale,u
Maître PALUKU NGAHANGONDI J.PAUL
Président National

L'actualité  au niveau national c'est aussi, global Witness a vendu dernièrement vent au public avec son dernier rapport sur la vraie-fausse évasion des recettes minières en République Démocratique du Congo. 

Principal concerné dans cet exercice, l’ITIE ne se reconnaît pas dans les données avancées par cette Ong et dénonc la carence de collaboration de Global Witness qui a publié son rapport sans le lui soumettre pour avis de conformité des informations obtenues. Bref, Global Witness a bidonné les données obtenues dans l’intention manifeste et malveillante de ternir l’image de la RDC et ses dirigeants…

Selon la pratique habituelle, les organismes, comme Global Witness, qui obtiennent les données de l’ITIE pour leurs rapports, soumettent ceux-ci pour avis de conformité de ces données avant publication desdits rapports. 

Cette fois-ci, cependant, Global Witness a fait parvenir son rapport à l’ITIE le même jour où celui-ci était diffusé au grand public, soit le 21 juillet 2017, provoquant le tollé que l’on connaît.

Tout en exprimant son indignation pour cette entorse à la collaboration, Jérémie Mack Dumba a promis d’exprimer sa vive protestation auprès de Global Witness. Pour sa part, Martin Kabwelulu a également regretté cette situation qu’il a attribuée à une interprétation erronée des données obtenues de l’ITIE, et cela pour des raisons que seule Global Witness connaît.

Le processus de transparence
Depuis 2005, la RDC a fourni d’énormes efforts pour assurer la transparence dans son industrie extractive.

L’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), a, au cours d’une conférence de presse organisée ce lundi 24 juillet 2017 à Kinshasa par le Ministère des Mines, démenti formellement les données du dernier rapport de l’Ong Global Witness faisant état de l’évasion, ces trois dernières années, de plus de 750 millions de dollars des recettes minières destinées au Trésor public. 

Le Coordonnateur de cette structure pour la République Démocratique du Congo, Jérémie Mack Dumba, a, en effet, fait savoir que cette Ong a, soit fait une mauvaise lecture des données obtenues de l’ITIE, soit carrément inventé ces données.

Tableau récapitulatif de ces données en main, Jérémie Mack Dumba a démontré qu’il n’y a jamais eu évasion des recettes minières pour la simple raison que la quotité des recettes dont question, et qui dépasse largement les 750 millions de dollars sur la période évoquée (soit de 2013 à 2015), représente des fonds qui reviennent de droit aux régies financières nationales et de la province de l’Ex-Katanga. 

L’on y retrouve également une quotité d’autres bénéficiaires tels que l’OCC, le FPI et d’autres divisions et services publics, ainsi qu’une autre quotité revenant aux communautés locales où sont exploités les minerais.

Vérité des chiffres

Plus concrètement, l’ensemble des paiements déclarés par les entreprises minières entre 2013 et 2015 s’élève à Usd 4.923.104.865. Sur ce montant, il faut défalquer Usd 578.577.224 revenant aux régies financières (Direction des recettes du Katanga, DGDA, DGRAD et DGI). 

Ces régies font, en effet, partie de l’administration fiscale régie par des textes légaux et réglementaires par lesquels elles bénéficient de droit des quotités des recettes minières qui sont affectées en interne pour leur fonctionnement.

Quant aux autres bénéficiaires (OCC, FPI, divisions, etc), ils ont perçu Usd 255.367.038, tandis qu’aux communautés locales il est revenu Usd 143.180.027. D’autres entreprises publiques bénéficiaires des quotités de ces recettes ont bénéficié de Usd 574.747.364.

En défalquant toutes ces quotités régulièrement perçus par les bénéficiaires pour la période sous examen, l’on note que le Trésor public a perçu et déclaré avoir perçu, quant à lui, un total de Usd 3.371.833.212.

Nulle part, l’on n’a la trace du montant de plus ou moins Usd 750.000.000 évoquée par Global Witness qui, d’ailleurs, sont bien en deçà du total des montants perçus à divers niveau comme indiqué ci-haut, soit un peu plus de Usd 1.000.000.000.

La supercherie de Global Witness
Mais d’où viennent donc les données avancées par Global Witness au point d’enflammer la toile et éclabousser les autorités congolaises accusés d’avoir détournés ces fonds par des réseaux mafieux 
À cette question, Martin kabwelulu, Ministre des Mines, a, au cours de la même conférence de presse, estimé que Global Witness a fait une lecture à l’envers des données, ce qui l’a fait aboutir à leur interprétation erronée, jusqu’à associer, de façon malveillante, à des données techniques des considérations politiciennes.

Pour sa part, Jérémie Mack Dumba reconnaît avoir fourni à John Peter, chercheur chez Global Witness, les données collectées par l’ITIE auprès des entreprises minières. 

Ces données, a-t-il souligné, sont déclarés par les entreprises minières et certifiées, pour le compte de l’ITIE, par le cabinet d’avocat indépendant Moore Stephens basé en Grande Bretagne. C’est, du reste, ce cabinet qui certifie tous les rapports de l’ITIE sur la RDC depuis 2005.

Au bout de 10 ans, passé, soit en 2015, le pays a remporté le trophée de pays conforme aux normes ITIE en passant des écarts de plus de 65% entre les déclarations faites et la réalité, à moins de 1% aujourd’hui.

 Dans cet exercice de transparence, l’ITIE a pour rôle de collecter les données auprès de qui de droit, de les vérifier puis les certifier avant de les mettre à la disposition du public pour nourrir les débats. 

Les données collectées sont fournies par les entreprises qui paient à l’Etat ce qui lui revient de droit, et ce dernier a le devoir d’en assurer la transparence en contribuant, entre autres, à l’authentification des données déclarées.

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