Les différents sanctions del' union européenne contre un certains autorités en République Démocratique du Congo tombent dans les eaux




À PARTIR D' ADDIS-ABEBA, Le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu s'est montré rassurant quant aux soutiens des chefs d'Etats africains réunis au 29e sommet de l'Union africaine (UA) contre les mesures des sanctions prises récemment par l'UE et les Etats-Unis contre plusieurs personnalités du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).
La RDC se dit confiante des soutiens des chefs d'Etats africains contre les sanctions occidentales. Il y a quelques semaines, plusieurs membres de l'UA ont dénoncé les mesures des sanctions européennes et américaines contre quelques personnalités de la RDC, dont certaines sont dans l'actuel gouvernement, suite à leurs implications dans la crise politique qui prévaut dans le pays depuis l'année dernière.
Lors de son discours d'ouverture, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA qui a présenté la situation sécuritaire du continent, a exprimé l'inquiétude sur la situation politique de la RDC.


L’UA a félicité également la RDC pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. La troisième victoire diplomatique obtenue par la RDC concerne l’élection par la Conférence des Chefs d’Etats africains du professeur Rémy Ngoy Lumbu, à la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, note la source.
Selon le service de communication du ministère des Affaires étrangères et intégration régionale , la cérémonie de clôture du 29ème Sommet de l’UA s’est faite en trois temps à savoir, la prestation de serment de deux nouveaux commissaires dont celui aux relations humaines, sciences et technologie, le discours d’adieux de la Présidente du Liberia, Helene Johnson et l’adresse du Président en exercice de l’UA, Alpha Conde.
Parlant comme priorité, le Chef d’Etat guinéen qui a déclaré que le dividende démographique est devenu une réalité, a salué le travail du Forum des jeunes à Ndjamena au Tchad, un travail qui a pour résultat, la décision des Chefs d’Etats africains de créer un fonds africain pour le développement de la jeunesse. Il a appelé ses pairs africains au respect des engagements pris et à l’unité africaine, insistant sur les concertations pérennantes.
Les reformes de l’UA, précise-t-on, ont constitué également l’un des principaux dossiers de ce Sommet et le Président Alpha Conde a avoué qu’elles ne font pas la joie des partisans de néocolonialisme. A cet effet, il a recommandé l’unité et la cohésion des dirigeants africains.
La question des ingérences extérieures, a été aussi au rendez-vous de ce Sommet à l’initiative de la République Démocratique du Congo. La réponse de dirigeants africains par la bouche du Président Alpha Conde est « nous prenons désormais notre destin en mains et n’accepterons plus que les autres décident à notre place sur notre continent », a-t-il déclaré.

La RDC remporte trois victoires diplomatiques au 29ème Sommet de l’UA
5 juillet 2017
Kinshasa, 05 Juillet 2017(ACP).La République Démocratique du Congo(RDC) a remporté trois victoires diplomatiques lors de la 29èmeSommet des Chefs d’Etats et du gouvernement qui s’est clôturée le mardi 4 Juillet à Addis-Abeba, en Ethiopie, indique une correspondance du service de communication du ministère des Affaires étrangères et intégration régionale parvenue mercredi à l’ACP.
Selon cette source, la première victoire obtenue par la RDC concerne l’engagement ferme de l’Union africaine(UA) dont le Conseil Exécutif a rappelé la nécessité de respecter le principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats conformément à la Charte de l’ONU et à l’acte constitutif de l’UA, tout en condamnant les sanctions imposées aux Etas et aux citoyens des Etats membres. Une position qui a été défendue par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégrations régionale, Léonard She Okitundu.


Depuis l'annonce de cette sanction contre la RDC, le président de la Commission de l'UA a dénoncé cette mesure qui selon lui, risque d'aggraver la situation politique déjà fragile dans le pays.
Le président congolais Joseph Kabila qui séjourne lui-même à Addis-Abeba pour prendre part à ce 29ème sommet, bénéficie des soutiens de plusieurs chefs d'Etats africains, dont l'Afrique du Sud, le Zimbabwe, l'Egypte et autres, qui qualifient cette sanction comme de l'impérialisme et d'ingérence dans les affaires internes d'un Etat.
La crise engendrée par la non-tenue des élections l'année passée a fait plonger le pays dans une crise politique qui divise profondément la société congolaise.
L'UA a nommé, l'année dernière un émissaire Edem Kodjo à la demande du président congolais Joseph Kabila, pour conduire un dialogue entre les acteurs politiques. Faute d'exclusivité au premier dialogue, le président Kabila a donné mandat aux évêques catholiques pour conduire un deuxième dialogue, qui n'a pas résolu totalement la crise au sein de la classe politique, dont une partie radicale accuse le président de vouloir rester au pouvoir après la fin du mandat.
L'ONU a une fois de plus appelé au début de la semaine, l'application intégrale de l'accord signé sous les auspices des évêques catholiques pour permettre à une sortie de crise capable d'amener les peuples congolais aux élections prévues en fin cette année. Selon M. Okitundu, la RDC a présenté sa situation sur terrain et plus particulièrement sur les mesures des sanctions de l'UE et des Etats-Unis à l'égard de ses ressortissants, et attend ce mardi que les chefs d'Etats se prononcent sur cette situation.
"Nous avons présenté la situation de notre pays d'une manière générale devant les chefs d'Etats et membres de l'organisation de l'UA ici à Addis-Abeba et nous sommes confiants d'un soutien des leaders du continent contre cette mesure illégale des sanctions de l'UE et des Etats-Unis contrent nos concitoyens", a déclaré le ministre congolais à Xinhua juste après l'ouverture du sommet. « Nous ne nions pas qu’il y ait eu des problèm es, particuli èrement au Kasaï. Personnenele nie. Mais de là à établir des respons abilités sans donner la possibili té aux personn es visées de pouvoir s’expliquer, de pouvoir se défendre, là il y a un problèm e par rapport à certaines valeurs cardinal es en matière de respect de l’Etat de droit et de la démocra tie », a déclaré She Okitundu. Léonard She Okitundu a reconnu, mardi 4 juillet l’existence des « problèm es » liés au non-res pect des droits fondamentaux des individus en RDC. Le ministre des affaires etrangères qui réponda it aux questions de RFI condam ne la pratique des sanctions « unilatér ales » de la part des europée ns, mais dit ne pas nier qu’il y a des problèmes d’atteint e des droits de l’homme en RDC et particuli èrement au Kasaï.
Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire reste préoccupante avec une multiplication des attaques de groupes armés ces dernières semaines. Dans le Nord-Kivu, la ville de Béni a d’abord été au centre des combats, puis le territoire de Rutshuru, et c’est maintenant le territoire de Lubero qui est en proie aux violences. Ce week-end, les combats ont également touché le Sud-Kivu, où les assaillants ont pris le contrôle de plusieurs localités. Les affrontements auraient fait plus de cinquante morts selon la Croix-Rouge, essentiellement des soldats de l’armée congolaise et une dizaine de civils.
C’est au Sud-Kivu qu’ont eu lieu les plus violents combats ce week-end. Au centre des affrontements, la localité de Fizi, une zone aurifère où les assaillants sont parvenus à prendre le contrôle de plusieurs localités et ont organisé des « réunions publiques » pour demander aux habitants de ne plus payer leurs taxes et aux soldats de faire défection.
D’abord dépassée, l’armée congolaise a déployé des renforts pour mener la contre-offensive. Lundi, seules Misisi et Lulimba étaient encore aux mains des rebelles.


Le 28 juin dernier, les présumés miliciens mai-mai commandé par un certain Charles, ont attaqué les postes de FARDC à Nyabitala et Humule, à 3 et 4 km à l’Ouest de la COB/Nyamilima, dans le territoire de Rutshuru. 
Une force de réaction rapide pour dominer la zone de Nyamilima jusqu’à Buramba a été vite envoyée pour bouter les hors la loi de la zone et prévenir toute menace à l’encontre de la population civile, poursuit la source qui fait état d’un soldat FARDC grièvement blessé qui été acheminé à l’hôpital de référence de Nyamilima pour une prise en charge correcte. 
A la même date, a ajouté la source, la force de la Monusco a organisé une escorte spéciale pour le rapatriement de treize (13) ex- combattants sud-soudanais logés dans le camp de la localité de Munigi à 10 km de Goma-ville en vue de leur rapatriement vers divers pays. 
En territoire de Walikale, un projectile non identifié, a été découvert en date du 01er juillet ainsi une patrouille a été lancé par la COB/Walikale pour marquer le site du projectile et sensibiliser les habitants. 
Dans les localités de Ntoto, Nyanzale et Kitchanga, 06 éléments des groupes armés FDLR, mai mai Kifua-fua, FOCA, se sont rendus à la Monusco avec des armes AK-47 et des sacs des munitions avant d’être orientés au département DDRRR. La désolation que sèment les combattants de NDC-Rénové à travers le territoire de Libéro démontre une nette complicité des autorités officielles qui ne veulent pas rétablir l’autorité de l’État dans le milieu, abandonnant ainsi la population à son malheur. Car aucun effort n’est fourni par les au rites pour ramener les FARDC à déloger ces miliciens qui occupent la colline de Muhola depuis un certain temps. Les Mai-mai de Nduma Défense of Congo Rénové continuent à conquérir davantage du terrain dans le territoire de Libéro. Le samedi dernier, vers 16h30, ils ont marqué leur progression à Mabambi, une localité située à environ 38km de la ville de Butembo. Dès lors ces Mai-mai se sont installés dans cette entité, ayant à leur disposition des armes lourdes, des armes légères et des machettes.
La population en panique a commencé à se déplacer massivement vers d’autres localités encore non envahies par cette milice. Partout où ces derniers installent leur règne, c’est une terreur totale que les civils ordinaires ne peuvent pas supporter.
Il est vraiment curieux de constater que tout se aussi facilement pour ces inciviques qu’on aurait l’impression que le gouvernement a cédé son autorité aux dites forces négatives. Le NDC se présente de plus en plus comme une force de réserve du pouvoir en place. Dans bien des endroits les FARDC, l’armée gouvernementale, a préféré de laisser libre cours aux Mai-mai NDC en progression. Souvent ce sont des unités de FARDC qui leur cèdent le terrain en abandonnant leurs positions en leur faveur, après leur avoir livré d’armement dont ils ont besoin pour continuer à semer la désolation parmi les paysans.
Que dire alors, quand l’armée du gouvernement doit armée des miliciens contre la population civile? N’est-ce pas là une autre façon d’organiser les massacres, pillages et destruction des innocents? La plus grande ironie dans cette situation c’est que lesdits miliciens, forts de l’armement dont ils ont été dotés, soumettent également des militaires qui veulent pas collaborer à leur bévues à la même corvée que les civils. Kitchanga, Territoire de Masisi, Province du Nord Kivu, RD Congo: Lors de la campagne « connaitre son droit » organisée par la section VIH/Sida de la MONUSCO, le contingent Indien de la Monusco a prodigué des soins et offert des médicaments à plus de 300
Kitchanga, Territoire de Masisi, Province du Nord Kivu, RD Congo: Lors de la campagne « connaitre son droit » organisée par la section VIH/Sida de la MONUSCO, le contingent Indien de la Monusco a prodigué des soins et offert des médicaments à plus de 300 patients.
Buniyampuli, province du Nord Kivu, RD Congo: l'équipe de protection conjointe interagissant le 28 juin 2017 avec les autorités traditionnellesafin de recueillir des informations pertinentes et évaluer la situation sécuritaire à Buniyampuli.
Buniyampuli, province du Nord Kivu, RD Congo: l'équipe de protection conjointe interagissant le 28 juin 2017 avec les autorités traditionnellesafin de recueillir des informations pertinentes et évaluer la situation sécuritaire à Buniyampuli.
Ça chauffe dans le Camp Olengankoy: R. Lumbala, T.Lusamba et consorts accusent B. Tshibala et Olengankoy de népotisme et réclament des postes. Dans une correspondance adressée à Joseph Olengankoy considéré comme Président du Conseil de Sages.



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