Les miliciens Maï Maï multiplient des attaques meurtrière ce dernier temp contre plusieurs villages, localités et certains positions de l'armé, situés au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo




L’armée congolaise Fardc, a repris le contrôle de la localité d’Ishasha situé au Nord-Kivu vers l'Est dela RDCONGO mardi 11 juillet dans l’après-midi après des combats violents contre les miliciens Mai-Mai de Charles Kakule qui ont attaqués et occupés une partie de l’agglomération (Ishasha 2) suite à un assaut contre les positions des FARDC à Nyaruhanga dans le Parc des Virunga (Territoire de Rutshuru) au Nord-Kivu.
D’après le Major Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’opération Sokola 2 qui se trouve actuellement à Ishasha, le bilan des combats de mardi fait était de cinq miliciens tués, un capturé et un blessé ainsi que plusieurs armes et munitions récupérées par l’armée.
Des sources concordantes dans la région ont fait savoir que, la population qui avait fui en Ouganda est revenue à Ishasha et toutes les activités ont repris normalement. Les agents de la douane d’Ishasha qui avaient trouvé refuge également en Ouganda sont présents ce mercredi au poste de frontalier.
Des combats qui été en cours entre l’armée et les miliciens Mai-Mai de Charles Kakule dans la localité de Ishasha, en frontière entre la RDC et l’Ouganda (groupement Binza) en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). A midi de ce mardi 11 juillet 2017, des sources indépendantes dans la région affirment que des combats se sont déroulés à Nyaruhanga en plein Parc des Virunga avant d’atteindre Ishasha.
Le président de la société civile de Nyamilima (localité voisine) affirme que les habitants d’Ishasha ont fui en Ouganda.
«Une de nos positions a été attaquée vers 4 heures du matin par les Mai-Mai Charles Kakule à Ishasha.
Il est trop tôt maintenant de vous donner un quelconque bilan car les combats sont en cours. Nous sommes en train d’y travailler», a disait hier le Major Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’Opération Sokola 2 au Nord-Kivu. Nord-Kivu: L’armée a tué cinq miliciens lors des combats mardi à Ishasha.
L’armée congolaise a repris le contrôle de la localité d’Ishasha mardi 11 juillet dans l’après-midi après des combats violents contre les miliciens Mai-Mai de Charles Kakule qui ont...
Sept personnes ont été tuées dans des affrontements entre l'armée congolaise et une milice pour le contrôle de la localité d'Ishasha, frontalière de l'Ouganda, dans le territoire de Rutshuru dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris mercredi de source militaire.
Des combats ont éclaté à l'aube dans la localité d'Ishasha, "le bilan provisoire est de cinq Maï-Maï tués et deux militaires des FARDC (Forces armées de la RDC) décédés des suites de leurs blessures", a déclaré à l'AFP le major Guillaume Ndjike, porte-parole de l'armée dans le Nord-Kivu.
"L'attaque des Maï-Maï Charles Kakule (identifiés par les noms de leur chef, NDLR) sur notre position à Ishasha a eu lieu vers 05h00 (03h00 GMT) mardi. Ils ont contrôlé la cité jusqu'à 11h00 (09h00 GMT) avant d'être repoussés par l'offensive des FARDC qui les ont délogés en fin de journée" mardi, a ajouté l'officier.
Des habitants de cette localité contactés par l'AFP ont confirmé cette version des faits, précisant que le calme était revenu et que des militaires des FARDC étaient visibles mercredi sur plusieurs routes d'Ishasha.
Ishasha est une localité du territoire de Rutshuru, située à 155 km au nord-est de Goma, capitale de la province troublée du Nord-Kivu.
Des scènes de violences populaires se sont passés à KIRUMBA ce 08 juillet 2017.
Des manifestants en colère contre assassinat de Tsongo s’en sont pris au bureau de l’Inspection militaire de KIRUMBA après l’enterrement de cet activiste des Dho et président d’une équipe locale de football.
Bilan le bureau détruit et tous les doc administratifs brulés. La police et les Fardc ont intervenu en retard.
Les manifestants ont érigés des barricades sur la route BUTEMBO Goma en guise de colère. Ils accusent l’inspection de l’auditorat militaire de kirumba d’être complice de plus de 7 cas d’assassinats dont ceux des défenseurs des droits humains, connus dans cette partie du nord Kivu ces 4derniers mois.
La situation est redevenue calme vers la soirée. Les forces vives locales quant a elles exigent la suppression de l’inspection de l’auditorat de KIRUMBA car source de plusieurs violations des droits humains dont assassinats, vols à mains armées, arrestations et détentions arbitraires.
Pendant ce temps, depuis l’assassinat de ce défenseur des droits humains 2 jours se sont écoulés ce samedi sans travail dans les cités de KAYINA, kanyabayonga, KIRUMBA et mighobwe pour manifester le ras le bole de la population contre ces atteintes graves aux droits humains.
Rappelons que TSONGO SIKULIWAKO ALEX, connu comme dynamique et fervent Ddh âge de 38ANS et père de 4 enfants a été abattu vers 19h40 de jeudi 06 juillet 2017 en cité de KIRUMBA au Qr KINAHWA cellule MULYATA par des hommes armés. Membre de l’ONG : ALDECO: Action pour la liberté et le développement des Communautés Locales où il était d’abord enquêteurs avant de collaborer avec l’ONG Ciddhope.
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En janvier, les autorités congolaises avaient accusé un autre groupe rebelle défait et cantonné en Ouganda, le Mouvement du 23 mars (M23), d'avoir occupé brièvement Ishasha. Mais les autorités ougandaises avaient rejeté cette accusation affirmant que les rebelles n'avaient jamais quitté leur lieu de cantonnement.
La façade orientale de la RDC, particulièrement les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, est déchirée par des conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers depuis plus de vingt ans.

Depuis fin mai, plusieurs groupes armés Maï-Maï présents dans l'Est congolais sont accusés de multiplier des attaques meurtrières contre des positions de l'armée. 

Leader du Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo (Burec), créé en janvier 2012, Julien Paluku, 49 ans, est un militant de la première heure de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), la rébellion qui a chassé Mobutu du pouvoir en mai 1997. 

Natif de Rutshuru, cet ancien administrateur du territoire de Lubero et ex-maire de Butembo puis de Beni a passé près de vingt ans dans l’administration avant de se lancer en politique.

Dans le passé dans interview à un journaliste du Jeune Afrique : Pourquoi les tensions et l’insécurité persistent-elles dans le Nord-Kivu ?

Julien Paluku :Le Nord-Kivu a été l’épicentre de toutes les guerres qu’a connues la RD Congo depuis vingt ans. La situation est d’autant plus complexe que ces guerres ont toujours une connotation ethnique menant à la formation de milices d’autodéfense au sein des communautés locales. 

Et quand on vient à bout de l’une d’elles, ses ex-combattants sont mis dans des centres de formation, sans accompagnement. Ce qui les pousse bien souvent à reprendre les armes.

N’est-ce pas la preuve de la faillite de l’État ?
En fait, nous avons longtemps porté une attention particulière à la situation sécuritaire à Beni (extrême nord, NDLR) et à certaines rebellions que nous considérions comme une menace sérieuse contre la République. 

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu estime que la situation sécuritaire s’est améliorée depuis dix ans. Mais reconnaît, aussi, que le combat est loin d’être gagné. Près de 70 groupes armés coexistent actuellement à l'Est du pays, dans la province du Nord-Kivu. Qui est qui, et qui sévit où ? 

Jeune Afrique dresse la liste des milices les plus actives dans la région. Maï-Maï —Vient du lingala « mayi » qui signifie « eau ». Ce terme générique renvoie à une formule magique censée protéger un combattant contre les balles ennemies et s’applique aujourd’hui à tous les groupes armés dont les membres se croient invulnérables.

APCLS —De l’avis de beaucoup de chercheurs, l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain est le groupe maï-maï le plus structuré de la région. Elle sévit essentiellement dans la localité de Walikale (à l’ouest de Goma) et est composée de combattants appartenant à l’ethnie hunde.

Nyatura —Milice hutu congolaise créée en 2010. Présents dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Lubero, les Nyaturas affrontent régulièrement divers groupes maï-maï opposés à la présence des rwandophones dans l’est de la RD Congo.

Mazembe —Composée de vieux, de jeunes et d’enfants nandes, cette milice s’est formée quelques jours après le massacre début janvier 2016 d’au moins 17 personnes issues de leur communauté par des FDLR, à Miriki, dans le territoire de Lubero (nord de Goma).

Depuis, les Mazembe ont chassé les FDLR de leur bastion de Rusamambo (Walikale) et contrôlent plusieurs villages du Nord-Kivu, dont Miriki, ce qui leur a valu leur surnom, d’après l’équipe de football Tout-Puissant Mazembe, située à Lubumbashi et présidée par Moïse Katumbi.

ADF —Les Forces démocratiques alliées sont un groupe armé ougandais actif sur le sol congolais depuis 1995. Il se présente dans sa forme actuelle depuis fin 2007, après la dissolution de l’Armée nationale de libération de l’Ouganda (Nalu), qui fut longtemps son alliée. 

Les ADF sont soupçonnées d’être les auteurs de la série de tueries perpétrées dans le territoire de Beni depuis octobre 2014.
NDC —Constituée en 2009, la Nduma Defense of Congo se veut protectrice de la communauté nyanga dans le territoire de Walikale. 

Son chef, Ntabo Ntaberi Sheka, a soutenu la candidature du président Joseph Kabila en 2011, sans pouvoir se faire élire lui-même aux législatives. Il a été inscrit la même année sur la liste noire du Conseil de sécurité des Nations unies.

FDLR —Les Forces démocratiques de libération du Rwanda sont un groupe armé créé en 2000 sur le sol congolais par des ex-soldats et miliciens génocidaires rwandais qui s’étaient réfugiés dans l’est de la RD Congo en 1994. Les FDLR seraient aujourd’hui affaiblis et confrontés à plusieurs dissensions internes.

Raïa Mutomboki —« Peuple en colère », en swahili. C’est une nébuleuse formée en 2005 dans le Sud-Kivu pour protéger les civils contre les attaques des FDLR. Le mouvement s’est ensuite exporté au Maniema et au Nord-Kivu.

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