Les quatres prevenus membres des ADF ont été condamnés dans la journée du jeudi 13 juillet 2017, au cours dès différents procès en ville de Beni province du Nord-Kivu République Démocratique du Congo

Procès contre les ADF: Le Ministère Public requiert des peines de 10 ans et de mort contre 4 prévenus. Au cours des audiences de lundi et mardi derniers que l’Officier du Ministère Public a requis ces peines.
En effet, le premier réquisitoire, à l’audience du lundi 10 juillet courant, se rapporte au dossier instruit par la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu, sous le n° RP:158/2017.
Ce dossier oppose le Ministère public contre les prévenus: Aboubakar Adelto, Muhoya Fiston alias Papy Abou et Bahati Bariki alias Patient Samu.
Ces trois islamistes, combattants ADF, sont ceux qui posaient ou lançaient des bombes en Ville de Beni entre janvier et avril 2014.
Se servant des mortiers 60, ces prévenus ont lancé des bombes à partir du Quartier Malepe (Commune de Beu), faisant des victimes civiles au Quartier Résidentiel (Commune de Bungulu).
Ils ont par ailleurs déposé et fait exploser à certains endroits des bombes de fabrication artisanale, ciblant des convois de l’Armée, de la Police ou de la MONUSCO.
Au Quartier Matonge, à l’entrée de l’avenue menant au domicile du Maire de Beni, le Major/aujourd’hui Lt Colonel Kapelo de la 31ème Brigade et sa suite ainsi que le Commissaire de Police blanc, un motard et son client avaient été victimes d’une bombe de fabrication artisanale installée dans une cabine téléphonique, déclenchée à distance.
EN BUTEMBO : GADHOP condamne la tentative d’assassinat du DDH Kinanga, un de ses acteurs de base en ville de Butembo.
D'où, une vingtaine de bandits armés, ont investis sa maison vers 20 h de mercredi 12 juillet 2017 au Quartier Katwa en Cellule Mitete. Monsieur Mumbre KINANGA, un des points focaux de GADHOP dans les quartier de la Ville de Butembo a echappé à la mort la nuit de mercredi à jeudi 13 juillet 2017.
L'ACTUALITÉ C'EST AUSSI MESSAGE REÇU INBOX.
DROIT DE REPONSE AUX PROPOS TENUS PAR LE GOUVERNEUR DE LA PRONVINCE DU NORD KIVU DANS L'EMISSION DIALOGUE INTERCONGOLAIS DU MERCREDI 28 JUIN 2017 A L'ENCONTRE DES DEMOBILISES DU GRAND NORD: "Accusant indument et sans moindre preuve la participation des démobilisés dans les mouvements rebelles actifs dans le Grand-Nord actuellement".
Monsieur le gouverneur,
Nous, démobilisés du grand nord réunis ce dimanche 09 juillet 2017, tenons à vous informer que vous vous trompez de cible et vous accusons de fausser ainsi les renseignements militaires.
Nous vous rappelons, monsieur le gouverneur que nous avons subi trois ans dans les centres à Kitona et Kamina abandonnant familles et enfants à leur triste sort et durant toute cette période, nous avons eu à suivre plusieurs enseignements dont la nouvelle citoyenneté, l'éducation civique, le droit de l'homme,...et les différents metiers; ce, nous sommes donc mieux que quiconque informé sur les mefaits et les conséquences de la guerre ou de rebellions.
En tant que "Autorité Morale de la Pronvince", Monsieur le Gouverneur, vous devriez revoir votre façon de communiquer car depuis lors, vos propos nous ont déjà insécurisé et nous traumatisent davantage alors que vous êtes le seul qui devait nous reconforter dans cette période de notre reinsertion sociale qui est une étape importante dans cette nouvelle vie que nous integrons petit à petit.
Qu'à cela ne tienne, pourquoi dans l'armée congolaise, on utiliserait le vocabulaire: "Défection dans les rangs des FARDC" et si donc par hasard un démobilisé peut se rendre coupable en defectionnant dans son statut actuel, devrions-nous conclure que Tous les démobilisés ont rejoint les groupes armés? Encore que cela reste difficile à prouver au stade actuel non seulement par vous-même mais aussi par vos services de renseignements.
En definitive, nous vous rassurons, Monsieur le Gouverneur, que tous les démobilisés sont plus que mobilisés et engagés à utiliser leurs forces au développement de leur province et donc de toute la République Démocratique du Congo et ce courage nous venons de le demontrer dans les travaux en cours:
1. Marché de Macampagne à Beni
2. Construction des 3 ponts à Oicha
3. Erection de poteaux à eclairage à Mavivi
4. Projet dd'élecrification de la commune Beu à Beni.
Nous attendons donc de vous, Monsieur le Gouverneur, de nouveaux projets qui pouront empocher d'autres démobilisés du Grand-Nord à Butembo et à Lubero qui sont sans occupation remuneratrice à part les champs.
Pour les démobilisés du grand-Nord.
Quand vous dites, monsieur le gouverneur, que "Depuis notre arrivée en province nous nous sommes volatilisés dans l'air"; nous tenons à dire que de part notre statut de démobilisés, nous sommes devenus des civiles et donc chaque démobilisé est rentré dans son coin en famille dans ses activités privées.
Aussi aurions nous tort de vous dire que vos propos, Monsieur le gouverneur ont discredibilisé non seulement l'unité d'Exécution du programme DDR, la MONUSCO mais aussi les organisations non-gouvernementales qui nous occupent actuellement à Beni Ville et Beni Territoire dans le projet de reduction des violences communautaires(CVR) financé, par la Monusco.
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La coalition d’ONG œuvrant sous la plateforme « Agir pour des Élections Transparentes et Apaisées » (AETA) soupçonne la complicité de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans la récente déclaration du président de la CENI Corneille Nangaa annonçant le report des élections censées avoir lieu en fin d’année conformément à l’accord du 31 décembre.

 « De ce fait, la CENI serait à la base de l’instabilité du pays en créant une situation chaotique et ingérable », ajoute la plateforme en appelant à des sanctions « ciblées » contre le président de la CENI. Pour l’AETA, ce report des élections annoncé viole certaines dispositions de l’accord de la Saint-Sylvestre et brise totalement, dit l’organisation, la légitimité reconnue aux institutions en place par la population congolaise. 

« Le fait que cette déclaration ait été faite au siège de l’OIF, institution ayant accompagné techniquement la CENI, successivement par un audit externe du fichier électoral en 2015 et par une récente évaluation du processus électoral à l’étape actuelle, présage sans doute la complicité entre la CENI et cette institution internationale», ont déclaré ces ONG dans un communiqué conjoint parvenu ce jeudi 13 juillet 2017 à ACTUALITE.CD.
Pour Lambert Mende, l’accord du 31 décembre prévoyait un report des élections.

Le ministre congolais de la Communication et des Médias s’est longuement expliqué sur le dossier du report des élections en République démocratique du Congo ce jeudi à Kinshasa. 

Au sujet du Conseil national de Suivi de l’accord et du Processus électoral (CNSA), Lambert Mende reconnaît un « léger retard enregistré dans sa constitution » du fait, explique-t-il, du déplacement « impromptu à l’étranger du Président du Sénat qui avait reçu du Chef de l’Etat, mandat d’en finaliser le processus avec son collègue de l’Assemblée Nationale, le Gouvernement et la CENI ne peuvent qu’attendre la constitution dudit CNSA pour procéder à l’évaluation du temps nécessaire pour la tenue du scrutin. »

« Cela n’empêche pas la CENI qui dispose du monopole constitutionnel de l’organisation du processus électoral de faire état des difficultés et contraintes nécessitant la tenue de la tripartite sus-évoquée entre elle, le Gouvernement et le CNSA« , jusstifie-t-il, avant d’ajouter: « sans que la CENI n’ait constaté de difficultés à organiser les trois scrutins au plus tard en Décembre 2017, il ne serait pas possible d’envisager la tenue de ladite tripartite. De plus, celui-ci ne se substitue pas à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seul organe habilité à convoquer le corps électoral.

Certes, explique M. Mende, les parties prenantes ont convenu de l’organisation des élections en une seule séquence présidentielle,législatives nationales et provinciales au plus tard en décembre 2017, mais, par souci de prudence et de réalisme, elles ont pris soin de préciser ce qui suit : «Toutefois, le Conseil National de Suivi de l’accord et du processus électoral, CNSA, le Gouvernement et la CENI peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections».

 Pour lui, ceci «constitue une disposition spéciale dérogatoire au principe général fixant la date des scrutins au plus tard en décembre 2017. »
« Rien dans ce qui vient d’être énoncé ne confie à une autre instance que la CENI la compétence d’organiser les élections« , ajoute le ministre congolais dans son long discours.

EN POLITIQUE MONÉTAIRE NATIONAL :
Par quelle magie, le Gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala se propose-t-il de ramener, le taux de change de presque 1600 Fc aujourd’hui pour 1 dollard américain, à 1000 Fc ?
Cette question a alimenté, les débats dans les réseaux sociaux et dans les salons huppés de la ville province de Kinshasa en RDC.
Des nouvelles en provenance de la Primature renseignent que, Bruno Tshibala est déterminé à freiner, l’élan de la dépréciation du Franc congolais, en ramenant le taux de change à 1000 Franc congolais pour 1 dollard américain.
C’est en vue d’arrêter des stratégies idoines que le Directeur de cabinet du chef du gouvernement, le Professeur Michel Nsomue Nsomue a tenu, mercredi 12 juillet 2017, une importante séance de travail avec les directeurs de cabinet adjoints, réunion élargie aux conseillers principaux, conseillers techniques spéciaux et responsables des cellules rattachées au cabinet.
Cette réunion de plus de trois heures n’avait rien d’ordinaire, parce qu’elle devait permettre de trouver des mécanismes, inverser les tendances et stabiliser l’économie nationale. Dans la salle du Conseil des ministres, le Dircab de Tshibala a, avec son équipe, fait le diagnostic sans complaisance de la situation économique du pays et proposé une thérapie. Face à la dépréciation de la monnaie nationale, le Gouvernement Tshibala veut inverser les tendances en redonnant confiance au Franc congolais. Il sied de signaler qu’aucune question n’a échappé à cet examen minutieux de la situation économique du pays.

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