L'insécurité créer par des bandits armés en ville et térritoire de beni, est caractériser souvent, par des vols nocturne, suivi des actes d'enlevements des civiles dans cette partie Est dela République Démocratique du Congo



Mais concernant le sujet d'aujourd' hui, nous commencons par des tuerries qui se sont déroulés d' ici et là, dela part des des rebelles Ougandaise du groupe ADF, dans la région de Beni, voici encore les miliciens maï maï veulent aussi déstabiliser, Beni-Ville et térritoire.
Après une seri des massacres à répétion contre les civiles dans la région de Beni pendant les deux ans passé du 2014 à 2016, l'insécurité n' a pas encore dire les derniers mots même aujourd' hui, avec plusieurs cas d'enlèvements, vols nocturne dans les différents quartiers dela Ville de Beni, ou les bandits porteurs des armes à feu, multiplient des attaques pendant les heures dela nuit dans la région, situé dans l'Est dela République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu.
Face à la résurgence des cas d’insécurité, « Il faudrait au gouvernement congolais et aux casques bleus de l’ONU une nouvelle stratégie pour protéger les civils à Beni et faire répondre de leurs actes les responsables de ces attaques », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch.
« Après deux ans de massacres sauvages, de nombreux habitants de Beni vivent dans la crainte de la prochaine attaque et ont presque perdu tout espoir que quiconque puisse mettre fin au carnage. »
Il n’est pas clairement établi qui perpétue ces attaques. Le gouvernement congolais accuse un groupe armé actif dans la région tandis que d’autres sources ont aussi mis en cause d’autres groupes et des officiers de l’armée dans certaines de ces attaques.
Les conclusions de Human Rights Watch reposent sur cinq missions de recherche effectuées dans le territoire de Beni depuis novembre 2014 et des interviews de plus de 160 victimes et témoins d’attaques ainsi que de responsables de l’armée et du gouvernement congolais, d’officiels de l’ONU, et d’autres.
Le nombre réel de victimes pourrait être beaucoup plus élevé.
Un garçon de 10 ans a déclaré avoir été pris en otage pendant l’attaque de Rwangoma et témoin de plusieurs meurtres : « Des hommes en uniforme militaire sont venus et m’ont emmené ainsi que mon grand frère et ma grand-mère.

Afficher plus de réactions
Mardi dernier, 02 juillet 2017, les ravisseurs des deux prêtres avaient demandé, une rançon de 200.000 USD pour obtenir la libération des otages enlevés à Bashu.
Donc, il ne faut pas simplement pointer l’Etat, nous devons nous interpeller nous-mêmes et nous qui avons la mission de prêcher, devons appeler au sens du bien”, a dit Mgr Sikuli Paluku Melchisédech.

A en croire le prélat catholique, plusieurs forfaits notamment le kidnapping des personnes sont commis dans la région“en complicité avec les enfants du coin” . Cinq jour après l’enlèvement des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali, de la paroisse “Marie, Reine des Anges” de Bunyuka, dans la chefferie de Bashu (Sud-Est du territoire de Beni), Mgr Sikuli Paluku Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni appelle la population du Nord-Kivu à cultiver la paix et à contribuer aux efforts de l’Etat dans la sécurité des personnes et de leurs biens dans la région de Beni, Lubero et environs où les forces armées congolaises (FARDC) combattent les forces négatives (ADF, Mai-Mai…). 

L’évêque de Butembo-Beni a lancé cet appel à Butembo après un entretien avec le vice-gouverneur du Nord-Kivu Feller Lutahichirwa qui est en mission d’itinérance dans cette partie du pays.

“On ne peut pas construire un pays avec des comportements tels qu’enlever les personnes ou avec toutes des confrontations au moment où nous savons que cela ne peut avoir lieu si chacun commence à construire la paix dans son coeur. 

Nous devons appeler les gens à avoir le sens du bien, de l’amour et de la paix. Dans tout ce qui se passe, nous savons qu’il y a aussi les enfants du milieu qui, rien ne peut arriver s’il y a pas une certaine complicité. Nous les interpellons aussi. C'est qui est àla base.

Sur les 966 détenus que comptait la prison de Béni, il n'en restait plus que 36 dimanche soir. Tous les autres ont disparu après l'attaque menée en début d'après-midi dimanche. Des assaillants, habillés en civil selon les premiers témoignages, ont ouvert le feu sur les gardiens tuant huit personnes. Ils ont ensuite réussi à entrer dans la prison et à libérer presque tous les détenus.

Quelques heures plus tard, réunion de crise autour du gouverneur du Nord-Kivu. Le commandant de la région militaire, le commissaire provincial de la police et tous les services de renseignements étaient présents. 

Ils ont décidé d'imposer un couvre-feu dès 18h30 pour faciliter les opérations de recherche.
L'attaque a fait au moins huit morts parmi les gardiens, des blessés aussi mais aucun chiffre n'avait encore été communiqué tard dimanche soir. 

Une cinquantaine de familles habitant dans les environs de la prison ont également fui leur maison pour se réfugier dans le centre-ville de Béni.
Un bilan lourd pour une attaque prévisible, selon la société civile. 

La prison était surchargée, les détenus étaient trois fois trop nombreux. A tel point que certains avaient demandé récemment le transfert des prisonniers considérés dangereux vers d'autres prisons plus sécurisées.

La prison a été attaquée à l'arme lourde par des assaillants. Le bilan provisoire est de 930 prisonniers qui se sont évadés, sur les 966 que comptait la prison... 

La ville de Beni, près de 400 km au nord de Goma (Nord-Kivu), a connu, ce jeudi 22 juin 2017, une attaque d’hommes armés ayant duré tout l’avant-midi. D’après des sources militaires, il s’agirait des miliciens Mai-Mai qui ont d’abord attaqué les forces armées à Kalau, village situé à environ 15 km au nord-est de la ville, puis une position des FARDC au quartier Rwangoma, à l’Est de Beni (commune Beu). 

L’armée rassure que la situation est sous son contrôle.
*.Le bilan partiel fait état de trois militaires FARDC tués, 13 Mai-Mai tués, 13 capturés et 6 blessés, selon l’armée.

*.La ville de Beni est hors danger en dépit de l’attaque de ce jeudi. L’armée a placé des “dispositifs terribles,” d’après le porte-parole de l’opération Sokola 1 Sud.
*.En plein combat, les miliciens Mai-Mai ont investi les installations de la radio Muungano, sans faire d’incidents.

*.Les combats ont atteint le centre-ville, précisément autour de la mairie, située sur le boulevard Nyamwisi, commune de Beu.
*.Quatre assaillants ont été tués dans l’enceinte de la mairie.

*.Un explosif est tombé sur l’Institut Bungulu Beni causant des blessés dont quatre élèves et un surveillant. La milice a accru ses effectifs grâce à des campagnes d’enrôlementet des enlèvements. 

Entre juillet 2010 et novembre 2013, la société civile de Beni a recensé 660 enlèvements par les ADF-Nalu, dont 382 en 2013. D’après la société civile, la milice aurait récemment tiré sur des hélicoptères de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) en reconnaissance. 

Kidnapping: “Rien ne peut arriver sans la complicité des enfants du milieu” – (Mgr Sikuli)
Cinq jour après l’enlèvement des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali, de la paroisse “Marie, Reine des Anges” de Bunyuka, dans la chefferie de Bashu (Sud-Est du territoire...
De nombreux groupes, très structurés ou comptant seulement quelques dizaines de partisans, sévissent depuis 1998 dans l'est de ce pay, situé, dans le centre du continent africain, en proie par des actes d'inciviques. 

La zone est envahie de centaines de groupes armés violents et subit un trafic illégal de ses richesses qui rend difficile l'identification de ses assaillants. Dans ce contexte, la RDC, que son lourd passé poursuit, subit une guerre silencieuse et sans nom. 

« Le cycle de violence est entretenu par la présence persistante de groupes armés congolais et étrangers profitant de la vacance du pouvoir et du vide sécuritaire qui caractérisent l'est du pays, l'exploitation illégale des ressources, l'ingérence de pays voisins, l'impunité généralisée, des affrontements intercommunautaires et l'incapacité de l'armée et de la police nationales de protéger efficacement les civils et le territoire national et de maintenir l'ordre et la loi », déclare la Monusco, mission de l'ONU visant à assurer la paix en RDC.

Difficile d'identifier toutes ces milices. Celle qui sévissait principalement entre 2012 et 2014, le M23, a été déroutée. Aujourd'hui, des milices congolaises plus ou moins alliées à l'armée régulière comme les factions Maï-Maï et Raïa Mutumboki mènent à leur tour des actions violentes selonJeune Afrique, mais des groupes armés étrangers attaquent également la RDC comme les Forces de libération du Rwanda (FDLR), les Forces nationales de libération du Burundi (FNL), ou encore les Forces démocratiques alliées (ADF). Face à cette défense lacunaire et au pullulement des groupes armés dans la région, l'identité des tueurs pose question. 

Le groupe d'étude sur le Congo s'accorde à dire que la majorité des massacres commis entre 2014 et 2016 est due aux ADF.

 Il estime cependant qu'il est peu probable qu'ils agissent seuls, d'une part parce que les victimes ont indiqué que la langue des tueurs n'était pas toujours celle des ADF ougandais, d'autre part parce que beaucoup d'entre elles ont témoigné que les FARDC choisissaient parfois délibérément de ne pas secourir la population en cas d'attaque connue.

Pire encore, le groupe d'étude sur le Congo a relevé des témoignages relatant une participation active des FARDC aux massacres. 

Par exemple, lors des massacres successifs entre février et mars 2015 dans la contrée de Mayangose, au nord-est de Beni, un membre des FARDC a admis qu'un de ses collègues avait reçu 250 dollars au moment de son recrutement pour participer au massacre et de nombreuses victimes ont constaté que la langue des assaillants n'était pas celle des ADF.

Le groupe d'étude sur le Congo nuance cependant son propos en ne mettant pas en cause l'armée en tant qu'institution, mais en avançant que certains membres au sein des FARDC pourraient être instrumentalisés par des réseaux. De même, il juge possible que d'autres milices que les ADF soient impliquées.

Le 20 août, un effort pour identifier et punir les tueurs de la tuerie de Beni a été réalisé. Selon RFI, six hommes de différentes nationalités, deux Ougandais, un Tanzanien et trois Congolais, ont comparu devant le tribunal militaire de Béni.

 Lors de cette première audience, les accusés ont affirmé avoir agi au service du mouvement des rebelles musulmans ougandais ADF. 

À la vue des nationalités de ces auteurs présumés et de l'inaction des soldats des FARDC, de nombreuses personnes comme le président de l'ONG Convention pour la défense des droits humains aimeraient que l'enquête soit plus impartiale et tienne compte de tous les acteurs impliqués. 

Mazembe —Composée de vieux, de jeunes et d’enfants nandes, cette milice s’est formée quelques jours après le massacre début janvier 2016 d’au moins 17 personnes issues de leur communauté par des FDLR, à Miriki, dans le territoire de Lubero (nord de Goma).

Depuis, les Mazembe ont chassé les FDLR de leur bastion de Rusamambo (Walikale) et contrôlent plusieurs villages du Nord-Kivu, dont Miriki, ce qui leur a valu leur surnom, d’après l’équipe de football Tout-Puissant Mazembe, située à Lubumbashi et présidée par Moïse Katumbi.

Les violences qui touchent l'est de la RDC ne sont pas nouvelles. La tragédie congolaise qui sévit depuis 20 ans trouve en effet son point de départ dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994.

 À la suite du massacre, près de 1,2 million de Hutus rwandais, parfois impliqués dans le génocide, ont fui vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, territoires du Zaïre, aujourd'hui disparu. En effet, en 1996, l'armée du très décrié président zaïrois Mobutu fait face à l'insurrection de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), dirigée par un homme, Laurent-Désiré Kabila. Il parvient à s'emparer de la capitale Kinshasa l'année suivante : le Zaïre devient République démocratique du Congo.

Malgré ce renouveau, des rebelles déçus par l'absence de changement se soulèvent contre le gouvernement Kabila dans les deux provinces du Kivu en 1998, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda.

Commentaires