Nouvelle attaque musclés des forces armés FARDC, le vendredi 28 juillet 2017, contre une position des miliciens Maï Maï identifié au groupe de Mazembe en térritoire de Lubero, en République Démocratique du Congo, selon une source du commandement d'opération Sukula1, dans la région.

L'armée a rassuré que, il a réussi, à mener une attaque surprise ce matin contre une position des Mai-Mai Mazembe à Kisiki. Le bilan fait état de trois miliciens tués. La situation est redevenue normale. Nous poursuivons l’ennemi vers le village de Bukununu”,a dit le Lieutenant Jules Ngongo.

 Trois miliciens Mai-Mai/Mazembe ont été tués ce vendredi 28 juillet 2017 matin lors d’une attaque de l’armée congolaise au village Kisiki, 40 kilomètres au Sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu), a rapporté le porte-parole de l’opération Sokola 1 Sud, le Lieutenant Jules Ngongo. Par ailleurs, l’armée affirme avoir repris le contrôle de l’agglomération de Miriki qui était occupée depuis le week-end dernier par la milice Nduma Defence of Congo (NDC)/Rénové de “Guidon”.

D’après l’officier, il s’agit d’une opération menée par le sous-secteur OPS Sokola 1 Sud à travers le bataillon Commando, dans le but de mettre hors d’état de nuire l’ennemi qui s’illustre par des attaques dans plusieurs localités de la région. 

Trois miliciens tués au Sud de Lubero (Nord-Kivu) après une attaque de l’armée
Trois miliciens Mai-Mai/Mazembe ont été tués ce vendredi 28 juillet 2017 matin lors d’une attaque de l’armée congolaise au village Kisiki, 40 kilomètres au Sud du territoire de...

À Kinshasa : Joseph Kabila a inauguré ce vendredi 28 juillet 2017 le « Mémorial du soldat congolais » au Rond-Point Forescom à Kinshasa.
Il a par la même occasion déposé la première gerbe de fleurs au pied du mémorial.

«C’est une reconnaissance de la république aux FARDC. C’est une occasion de rendre hommage à ces héros qui ont défendu l’intégrité du territoire national récemment contre les rebelles du M23 (…).

Ce mémorial sera compté parmi les monuments historiques et touristiques de Kinshasa»,a dit André Kimbuta, Gouverneur de Kinshasa qui a annoncé que ce rond-point sera désormais appelé « Place du Soldat Congolais.»

La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre et des présidents de deux chambres du parlement. Joseph Olenghakoy, président du CNSA, était également présent.
Kabila a inauguré le « Mémorial du Soldat Congolais » à Kinshasa.

Joseph Kabila a inauguré ce vendredi 28 juillet 2017 le « Mémorial du soldat congolais » au Rond-Point Forescom à Kinshasa.

En ville de Goma : Henri Shamamba, également cadre du MSR et candidat à la députation provinciale, a été tué par balle à son domicile le 18 décembre 2016, la veille de la fatidique date de la fin du second mandat de l’actuel président de la République.

Mwami Kivu Bamwanune, candidat MSR à la députation provincial à Rutshuru a été également tué par balle en février 2016 alors qu’il se rendait à Kitshanga.

Grande figure du MSR dans la région, Frédéric Maisha, laisse une veuve et trois enfants dont le cadet n’a pas encore deux ans.
Selon le premier constat des témoins sur les lieux, il aurait été tué par strangulation.

« C’est le troisième candidat qu’on vient de perdre par assassinat. On ne sait pas qui est derrière tout cela. On a retrouvé le corps dans le caniveau près du stade des volcans ici à Goma. Il s’agit des candidats phares, parmi les meilleurs»,a dit à ACTUALITE.CD le rapporteur du MSR/Nord-Kivu Gabriel Kolongo Mbathia.

Il avait 35 ans. Il était connu du paysage médiatique de Goma. Il était également candidat annoncé à la députation provinciale pour le compte du Mouvement social pour le Renouveau (MSR), parti du Rassemblement. Frédéric Maisha, a été retrouvé mort ce vendredi 28 juillet matin.

Retrouvé mort dans un caniveau à Goma, Frédéric Maisha est le troisième candidat MSR tué en moins d’une année au Nord-Kivu
Il avait 35 ans. 

Il était connu du paysage médiatique de Goma. Il était également candidat annoncé à la députation provinciale pour le compte du Mouvement social pour...

Après la reddition du chef de guerre milice Sheka à la Monusco, de plus en plus de voix s'élèvent au sein des communautés victimes du Sud-Lubero, pour demander des opérations contre son adjoint Guidon, chef du NDC-Rénové.

Sheka est poursuivi par la justice militaire congolaise pour une campagne de viols en 2010 ayant fait au moins 387 victimes, hommes, femmes et enfants. Son adjoint Guidon, un ancien lieutenant des Forces armées de RDC (FARDC) devenu Maï Maï, avait fini par lui ravir ses hommes et le nom de son groupe armé.

Guidon Shimiray Mwissa a été le premier à chasser les FDLR de Buleusa. Cette attaque fin 2015 a marqué le début de la fin des rebelles hutus rwandais dans cette zone frontalière entre le Walikale et le Sud-Lubero.

Pourtant, en 2010, avec un officier FDLR Lionso, son chef Sheka commet une campagne de viols pour laquelle l’un comme l’autre devrait être poursuivi. Pendant ce temps, Guidon, lui, prospère. Il a repris les hommes de Sheka, le nom de son mouvement, le NDC, devenu NDC-Rénové en 2014.

Une véritable « success story » que raconte dans son rapport de 2016 le groupe d’experts des Nations unies au Congo (dont deux membres ont été tués au Kasaï en mars dernier).

En quelques mois, entre 2015 et 2016, Guidon reprend plus d’une dizaine de positions entre l’est de Walikale et le Sud-Lubero. Selon les experts onusiens, il se serait coordonné avec des officiers locaux des FARDC pour ces opérations et aurait ainsi reçu des munitions.

Et comme pour titiller l’opinion congolaise ou susciter une certaine colère pour amener au soulèvement, l’article suggère que la résilience des congolais a certainement des limites. Et plus loin, l’auteur évalue la protection de Kabila à qui il attribue une garde de 40.000 hommes.

Mais avant cela, le journaliste du New York Times met en scène des diplomates en mode anonyme et qui suggèreraient, eux aussi, un coup de force et estimeraient que « les opportunités pour sponsoriser un départ pacifique de Kabila deviennent de plus en plus décroissantes chaque jour ».

Une manière de promouvoir, une fois de plus, l’idée d’un coup d’Etat.
Cette publication, et tant d’autres dans la même veine, n’est pas étrangère à toutes les formes de pressions qui s’observent ces derniers temps et qui, toutes, ont tendance à précipiter les choses en faisant l’impasse sur les voies de sortie qui existent encore pour normaliser la vie nationale.

Des tireurs de ficelles occidentaux entreprennent tout pour éloigner les Congolais les uns des autres afin de faire échouer toute forme de conciliation. L’accord politique du 31 décembre 2016 comporte une disposition qui prévoit une concertation entre le CNSA, la CENI et le Gouvernement afin de reprogrammer les élections en cas d’impossibilité de tenir l’objectif de décembre 2017, mais personne ne fournit le moindre effort pour exploiter cette brève et ainsi repousser le spectre de la confrontation armée.

En effet, alors que le FMI a entrepris un rapprochement avec Kinshasa en vue de la reprise du programme rompu depuis 2012, c’est en ce moment que se multiplient des rapports suggérant une mauvaise gouvernance, tout simplement dans le but de décourager le Fonds à apporter un appui financier dont le Gouvernement a besoin pour stabiliser la situation économique et financière dela RDC, le pay d' Afrique centrale.

Dans le même temps, le G7 – plate-forme politique soutenant Moïse Katumbi qui est le préféré des Occidentaux – fait tout pour radicaliser les positions du Rassemblement/Limete et l’éloigner de toute concertation en vue des ajustements politiques nécessaires au bon avancement du processus électoral.

On savait les occidentaux capables de tout pour pousser à un renversement du pouvoir en RDC, à défaut d’obtenir une alternance démocratique à travers les urnes.

Mais lorsqu’on en arrive à instiguer et même suggérer une guerre civile pour cette fin, et de manière ouverte, cela dépasse tout entendement. C’est pourtant ce à quoi s’est exercé le journal américain « The New York Times » dans une récente publication intitulée

« A quand le départ de Kabila ? Le leader congolais est devenu indésirable ».
Tout passe dans cet article qui a toutes les allures de galvanisation d’une troupe qui serait tapies quelque part pour donner l’assaut souhaité dans certaines officines occidentales lasses d’attendre des élections par lesquelles ils espèrent faire placer leurs suppôts congolais aux commandes des vastes richesses congolaises.

Le journaliste va d’une supposée lassitude des Congolais de la personne de Joseph Kabila à la nécessité d’un coup de force militaire. Et à ce sujet, l’article fait état d’affrontements au centre du pays entre l’armée régulière et des milices d’opposants, ce qui est tout à fait faux.

Mais l’auteur de l’article n’en a cure, puisqu’il poursuit en présentant les attaques qui se sont produites ces derniers temps à Kinshasa, notamment contre des prisons et lieux de détention, comme étant une extension de ces combats.

Commentaires