Qui sont àla base d'instabilité sécuritaire en République Démocratique du Congo


Tous les États Membres de l'Organisation sont juridiquement tenus de s'acquitter de leur part des dépenses des opérations de maintien de la paix, conformément aux dispositions de l'Article 17 de la Charte des Nations Unies.
L'Assemblée générale répartit les coûts selon un barème de contributions complexe qui tient compte de la richesse économique des États Membres. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité doivent prendre en charge une part plus importante des dépenses en raison de la responsabilité qui leur incombe en matière de maintien de la paix et de sécurité internationales.

L'Assemblée générale a réaffirmé ce principe, qui est à la base du financement des opérations de maintien de la paix, dans sarésolution A/RES/55/5 du 23 décembre 2000.

En savoir plus sur lefinancement des missions de la paix des Nations Unies.
Voir lebarème des quotes-parts pour la répartition des dépenses relatives aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.
Combien coûtent les opérations de maintien de la paix ?
Le budget approuvé des opérations de maintien de la paix de l'ONU pour l'exercice allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017 est d'environ 7,87 milliards de dollars [A/C.5/70/24 ] .

Cela représente moins de 1% du total des dépenses militaires mondiales estimées à 1 747 milliards de dollars en 2013.
Comparé au budget approuvé 2015-2016, ce nouveau budget représente une baisse de 0,4 milliards de dollars.

En 2016, les 10 principaux pays contributeurs au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies [A/70/331/Add.1] sont :
États-Unis d'Amérique (28,57%)
Chine (10,29%)
Japon (9,68%)
Allemagne (6,39%)
France (6,31%)
Royaume-Uni de Grande-Bretagne (5,80%)
Fédération de Russie (4,01%)
Italie (3,75%)
Canada (2,92%)
Espagne (2,44%)

Liste complète des contributions par pays 2016-2018
Liste complète des contributions par pays 2013-2015
Beaucoup de pays ont également volontairement versé des contributions supplémentaires pour appuyer les efforts de l'ONU - sur une base non remboursable - sous forme de services de transport, de fournitures, de personnel et de ressources financières en plus d'assumer leurs part des dépenses de maintien de la paix.

Comment les budgets sont-ils établis ?
Le budget d'une opération de maintien de la paix se calcule sur la base du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité. Le budget constitue par conséquent un document stratégique qui aligne les ressources nécessaires sur l'ensemble des objectifs de l'opération.
Chaque opération de maintien de la paix a son propre budget et son propre compte, auquel sont imputées les dépenses opérationnelles, comme les frais de transport, les dépenses afférentes aux services logistiques et les dépenses de personnel - comme, par exemple, les salaires.

Le cycle budgétaire des opérations de maintien de la paix va du 1er juillet au 30 juin et correspond rarement au mandat confié à l'opération par le Conseil de sécurité. Les budgets sont cependant établis pour une période de 12 mois, pour les mandats les plus récents de l'opération, été évalué à 1,3322 dollards américain, par mois, selon une source dela Monusco en RDC.

Le Secrétaire général soumet le projet de budget au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), qui l'examine et formule des recommandations qu'il soumet pour à l'examen et à l'approbation de la Cinquième Commission de l'Assemblée générale. En définitive, le budget est approuvé par l'Assemblée générale plénière.

À la fin du cycle financier, chaque opération de maintien de la paix établit et présente un rapport sur l’exécution du budget indiquant l'utilisation qu'il a effectivement faite desressources mises à sa disposition. Ce rapport est également examiné et approuvé par l'Assemblée générale.

En savoir plus sur la procédure de création des budget opérationel de mission de maintien de la paixEN
Comment les Casques bleus sont-ils rémunérés?
L'ONU n'a pas de forces militaires qui lui soient propres, et les États Membres fournissent sur une base volontaire lescontingents militaires EN et les forces de police dont chaque opération de maintien de la paix a besoin.

La rémunération des militaires est prise en charge par les gouvernements dont ils relèvent selon leur grade dans les forces nationales et selon le barème de rémunération applicable. Les pays qui fournissent volontairement des contingents aux opérations de maintien de la paix sont remboursé des coûts par l'ONU sur la base d'un taux standard approuvé par l'Assemblée générale.

Financer les opérations
Les décisions concernant la création, la mise en place, le maintien ou l'expansion d'une opération de maintien de la paix sont prises par le Conseil de sécurité. Mais le financement des opérations incombe à l'ensemble desÉtats Membres de l'ONU.
Photo ONU/Marie Frechon
La MINUAD organise une cérémonie à Nyala, au Soudan, pour fêter l'arrivée de cinq hélicoptères tactiques. Sur la photo figure l'un des hélicoptères longtemps attendus.
Afficher plus de réactions57 ans après son accession à l’indépendance de la République démocratique du Congo est encore le théâtre d’une soif de liberté exprimée par sa population. Les appels aux manifestations se succèdent et la paix sociale semble compromise.
Pour des raisons de santé, le président Joseph Kabila n’a pas adressé de message officiel à l’occasion de la plus importante fête nationale. La République démocratique du Congo fête ce vendredi 30 juin 2017 le 57ème anniversaire de son accession à l’indépendance sur fond des tensions politiques, sécuritaires et d’une crise économique qui prend de proportions pour le moins inquiétantes.
Le 57ème anniversaire de l’indépendance de la RDC intervient à un au moment où le pays traverse une crise de légitimité institutionnelle : toutes les institutions à mandat électif sont hors mandat, pendant que l’incertitude demeure sur la tenue des élections à la fin de l’année, conformément à l’accord inclusif du 31 décembre 2016.
Une crise politique persistante
L’accord de la Saint Sylvestre n’a pas réussi à mettre fin à une crise plus que jamais renforcée malgré la nomination d’un premier ministre et la formation d’un gouvernement.
L’incertitude sur l’organisation des élections dans les délais impartis et le silence de la CENI sur la publication du calendrier électoral remet le pays dans une situation quasi similaire à celle de l’ambiance de la fin du mandat constitution du président de la république.
Partis et organisations politiques sont toujours privés du droit de manifestation. Ce qui mine les espérances d’une sortie apaisée de crise en RDC
Retour des conflits armées?
La situation sécuritaire de la RDC avec la persistance des foyers de tensions dont particulièrement le Kasaï où la paix tant annoncée tarde à s’établir fait lever le spectre d’un retour des conflits armées. La guerre asymétrique mené contre les forces de défense du pays pars la milice Kamwina Nsapu semble à voir du mal à trouver des solutions efficaces.
Le tableau sombre de tueries à Beni dans le Nord-Kivu persiste malgré la présence renforcée des forces des l’ordre dans la région prouvant que l’appareil sécuritaire de l’Etat n’est plus au mieu de sa forme.
Une preuve de plus, les évasions en cascade en à répétition dans différentes prisons du pays. Makala à Kinshasa, à Beni, à Kasangulu; là des menaces d’attaque-BDM qui promet une attaque à Kinshasa le 7 août prochain-, et d’alerte à la rébellion au Nord-Kivu.
Droits et libertés sérieusement mis à mal
Miliciens et les forces de l’ordre sont accusés de graves violations des droits de l’homme dans un pays où déjà les droits de manifestation sont sérieusement mis à mal.
La RDC se retrouve sur le banc des accusés de différents ONG et organisations de défense des droits de l’homme. Un sérieux coup à la démocratie. Activistes des droits et l’homme et des mouvements citoyens vivent des moments particulièrement difficiles dans un pays où la liberté d’expression semble visiblement souffrir de restriction.
La Lucha (Lutte pour le Changement),Filimbi, il est temps… des mouvements citoyens, non-violent et non-partisan, composé de des jeunes Congolais (R.D. Congo) de tous milieux, origines, religions…qui partagent le désir d’un Congo « Nouveau, véritablement indépendant, uni, démocratique, paisible et prospère, et qui militent pour son avènement, à travers des actions non-violente ».
Une économie en chute libre
La situation économique de la RDC est particulièrement inquiétante. Depuis début 2017 le Franc congolais en en pleine dégringolade face au dollar américain. La conséquence est la réduction automatique du pouvoir d’achat, du reste déjà précaire, de la population.
La situation sociale du congolais Lambda se dégrade chaque jour à un rythme effréné avec pour conséquence l’accentuation de la grogne sociale partout dans le pays.
Le président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, appelle à la création d’une dynamique, devant associer tous les Congolais, « afin de faire barrage au pouvoir en place, jugé responsable de la crise socio-politique actuelle« .

« Je lance en ce jour mémorable, l’appel du 30 juin à tous les acteurs de la scène politique nationale, du gouvernement comme de l’opposition, à qui il revient d’envoyer un signal fort, de promouvoir des messages clairs et cohérents tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays, à propos du processus électoral. Ce qui importe, c’est de lancer une dynamique associant tous les Congolais et les invitant à placer l’intérêt supérieur de l’État par dessus tout et à privilégier toujours et en toute occasion, les aspirations de notre peuple« , a dit Félix Tshisekedi dans son message à l’occasion de la célébration du 57ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance.
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, rappelé la nécessité de la tenue de l’élection présidentielle avant décembre 2017. Il accuse le président Kabila avec la Majorité présidentielle de tout faire pour contourner l’organisation des élections, et l’accord du 31 décembre.
La ville de Beni, à près de 400 km au nord de Goma (Nord-Kivu), s’est réveillée dans le calme, ce samedi 1er juillet 2017, après une débandade observée vendredi après-midi suite aux coups de feu entendus à la mairie, à l’état-major de la police nationale congolaise et aux environs (sud de la ville). «Il y avait un militaire casque bleu de la Monusco dans la concession de la mairie qui a tiré un coup de feu pour des raisons inavouées. Les policiers de l’état-major ont également tiré et des militaires qui étaient dans les environs ont, à leur tour, tiré des coups de feu, des casques bleus tanzaniens ont aussi tiré croyant que l’ennemi était entré dans la ville. Cette situation a causé une panique de la part de la population qui vit déjà dans la psychose», a dit Jean Edmond Nyonyi Bwanakawa Masumbuko à la presse.
L’autorité urbaine avance le bilan d’une personne blessée par balle. Jean Edmond Nyonyi affirme également que certains vendeurs au marché central Kilokwa, près de la mairie, auraient perdu leurs marchandises dans la débandade qui s’était ensuivie. Pour le contexte, les habitants de Beni et des zones environnantes vivent dans une psychose causée par des attaques récurrentes d’hommes armés, depuis près de deux semaines. Ces attaques se sont intensifiées après l’évasion de plus de 900 pensionnaires de la prison centrale Kangbayi où étaient détenus notamment des rebelles ougandais ADF et des miliciens Maï-Maï. D’après le maire de la ville, les faits se sont passés sous une pluie battante quand un casque bleu de la Monusco a “apparemment” mal manié son arme, déclenchant ainsi un coup de feu.

Commentaires