Trois journées ville morte est décrété par la société civile noyau dela chefferie de Bashu, à dater du 20 juillet 2017, jusqu'au 23 juillet, pour dénoncer, l'enlevément des deux prêtres ce dernier temp, vers la paroisse de Bunyuka dans le diocèse de Butembo-Beni, précisément, dans la partie Sud-Est du térritoire de Beni, au Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Une paralysie des activités sera observer, depuis le jeudi ce matin, au dimanche pronchain dans cette partie du Nord-Kivu. La décision fait suite notamment à l’insécurité grandissante de plus en plus, selon la même source dela société civile.

Nord-Kivu Adirodu Roger
Aujourd’hui, ces hommes inciviques « sans coeur », exigent, une rançons de deux cent milles dollars américains (US $ 200.000) comme condition préalable de la libération des Messieurs les Abbés Charles Kipasa et Akilimali qui sont tombés victimes, entre leurs mains, d’appel une communication téléphonique qu’ils ont adressée, à la hiérarchie de l’Eglise catholique à Butembo, en Rd. Ceci n’est-il pas une folie ?
Des épreuves n’ont cessé d’abonder pour démontrer la responsabilité des forces d’occupations dans ce genre de crime, quand on se penche particulièrement sur certains cas majeurs tels que l’enlèvement en Octobre 2012 de trois prêtres Assomptionnistes à la paroisse de Mbau, en territoire de Beni, l’assassinat du père Vincent Machozi, l’enlèvement des voyageurs dans les territoires de Beni, Lubero et Rutshuru qui a constamment pris une ampleur accentuée durant ces trois dernières années, jusqu’à se rabattre sur l’enlèvement des enfants (symbole incontestable d’innocence).
Les élus du Nord-Kivu demandent au gouvernement congolais et aux militaires FARDC de ne pas laisser l’ennemi dessiner toute la population.
« Nous sommes en alerte et nous demandons au gouvernement central et au gouvernement provincial du Nord-Kivu de pouvoir rechercher activement ces deux abbés pour qu’ils ne puissent pas disparaitre comme ceux portés disparus à Mbau »,poursuit-il.
Les députés nationaux ne donnent avec exactitude l’identité des ravisseurs. Ils estiment qu’il s’agit des groupes armés très actifs dans la région de Beni.
« Nous pensons que ce sont des groupes armés qui sont très actifs dans le rayon, des groupes qui sont à connivence avec l’ADF. Je vais demander au gouvernement et aux militaires FARDC de ne pas laisser l’ennemi décimer toute la population.
C’est le temps de frapper le plus tôt possible», lance le député Timothée Wanzavalere. Les députés nationaux élus du Nord-Kivu se disent déçus par ce énième cas d’enlèvement qui vise les hommes de Dieu. Au cours d’un point de presse animé lundi 17 juillet 2017 à Kinshasa, ils ont exprimé leur crainte pour la vie de ces deux prêtres enlevés dans la paroisse de Bunyuka.
« Nous sommes complètement déçus par l’événement macabre qui vient de passer à Beni, l’enlèvement de deux prêtres de la paroisse de Bunyuka, l’Abbé Charles Kipasa et l’Abbé Aki.
Phénomène très inquiétant consécutif qui vient après un autre enlèvement des trois autres prêtres de la paroisse de Mbau qui sont disparu depuis 2013 il ya maintenant quatre ans qui n’ont jamais été retrouvés. Nous sommes très inquiets »,déclare l’honorable Timothée Wanzavalere.
L’ONG Centre d’études pour la paix, la démocratie et les droits humains a dénoncé, lundi 17 juillet 2017, «un enlèvement de trop contre les hommes de Dieu ».
Son coordinateur exécutif, Maître Omar Kavota se dit consterner par ce rapt de deux pretres de la paroisse catholique Notre Dame des anges de Bunyuka.
Il assure que le commandement des opérations Sokola1 Sud est en alerte pour retrouver les otages sain et sauf. Des hommes armés ont enlevé la nuit de dimanche à lundi 17 juillet, les abbés Pierre Akilimali et Charles Kipasa, deux prêtres de la paroisse catholique Notre-Dame des anges de Bunyuka, dans la chefferie de Bashu au sud du territoire de Beni.
Beni : le CEPADHO dénonce « un enlèvement de trop contre les hommes de Dieu » Aussi, exigeons-nous que les deux prêtres enlevés à Bunyuka soient immédiatement et inconditionnellement relâchés.
C’est avec une grande consternation que les membres de Kyaghanda de la diaspora a appris l’enlèvement de deux prêtres catholiques du diocèse de Butembo-Beni du couvent de leur paroisse pastorale à Bunyuka, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2017.
C’est avec la toute dernière énergie que cette structure de la communauté Yira-Nande condamne cet acte ignoble qui, malheureusement est devenu un mode sadique et cynique de business dans la région du Nord-Kivu en général.
Selon les propos d'un groupe d'opposants dans la région de Beni, il y a lieu de s’indigner profondément que, cette situation, lorsqu’on constate que les autorités du pays ne fournissent absolument aucun effort pour arrêter ce fléau.
Bien plus, il est scandaleux de remarquer que le pouvoir en place a plutôt une certaines ascendance sur sur les acteurs de ces crimes et donc joueraient en complices tacites, vu que des égorgeurs responsables de ce genre de crime à Beni ont été reconnus collaborer avec certains éléments des FARDC (l’armée régulière), tout comme des kidnappeurs opérants sur l’axe Kanyabayonga – Rwindi – Rutshuru – Goma ont quelques fois révélé avoir des parapluie parmi des autorités de la plus haute sphère politique et sécuritaire du pays.
Bref ce qui se passe par les cas de kidnapping et tuerie dans la région du Nord-Kivu n’est nullement au-delà des capacités des institutions et autorités du pays. Mais tous ces phénomènes macabres semblent plutôt être voulus pour précipiter le chaos tant recherché par ceux qui voudraient s’éterniser au pouvoir.
Afficher plus de réactions

Adirodu Roger


La mission de l'ONU au Congo (Monusco) a annoncé mercredi 19 juillet 2017, qu'elle fermerait cinq de ses bases fixes dans la province troublée du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo, en proie dela présence des groupes armés dépuis.

"Dans le cadre de son changement de mode opérationnel, la Monusco fermera à partir du 31 juillet cinq bases fixes dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero au Nord Kivu", indique un communiqué de la Monusco, citant son chef Maman Sidikou.

"Le nouveau dispositif opérationnel consiste à privilégier la mobilité et la flexibilité des interventions militaires", poursuit le texte, expliquant qu'il va s'agir "des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapide en cas d’incident de sécurité".

"Ce nouveau dispositif opérationnel est déjà en application dans le Kasaï", indique le communiqué tout en exhortant les communautés à transmettre "très rapidement toutes les informations concernant la sécurité à la Monusco"

La Monusco, présente depuis 1999 en RDC, est la plus importante et la plus coûteuse mission de maintien de la paix des Nations Unies avec 19.000 soldats, policiers et observateurs militaires dans l'Est du pays et à Kinshasa.

Cette mesure entre dans le cadre de l'application de la décision du conseil de sécurité de l'ONU de mars, de réduire progressivement la taille de la Monusco qui peut déployer jusqu’à 16.215 Casques bleus, contre 19.815 dans le mandat précédent.

Depuis 2013, les Casques bleus ont pour mission de neutraliser les différents groupes armés nationaux et étrangers qui sévissent dans l'est de la RDC et sont autorisés à recourir à la force de manière offensive.
La Monusco a ainsi soutenu l'offensive victorieuse menée en octobre-novembre 2013 par l'armée congolaise contre le Mouvement du 23 Mars (M23), dernier avatar des rébellions congolaises à dominante tutsi soutenues par le Rwanda et l'Ouganda.

L'est du Congo - en particulier les provinces du Nord et du Sud-Kivu -, où sévissent encore plusieurs dizaines de milices, reste depuis plus de vingt ans déchiré par des conflits armés de diverses natures.
La stabilisation du cours des matières premières contredit la BCC.

Alors que la situation économique de la République démocratique du Congo s’empire, les cours de matières premières grimpent et se stabilisent.

L’économie congolaise se porte très mal», a affirmé, dans une allocution prononcée lundi 17 juillet le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo.

Selon les mots du gouverneur, cette crise a été causée par la chute des cours des matières premières. Celle-ci a entraîné une baisse des rapatriements des recettes d’exportation et in fine, une diminution de l’offre des devises. 

Avec, pour conséquence, une dépréciation de la monnaie nationale et une hausse de l’inflation.
Ainsi, dans son allocution, le gouverneur de la Banque centrale du Congo relève que, sur le marché des biens et services, «les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 38,4% en rythme annuel à la fin des six premiers mois de l’année».

Le gouverneur s’inquiète également de l’accélération du rythme de dépréciation du Franc congolais depuis juin 2017. Au premier semestre 2017, les cours indicatifs et parallèles du Franc congolais se sont respectivement dépréciés de 27% et 30%, selon les chiffres de la BCC.

Néanmoins, comme le remarque Jeune Afrique économie, cette dégradation de la situation financière du pays est d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans un contexte de remontée des cours du cuivre et du cobalt.
 Alors que le gouverneur de la BCC affirmait que la poursuite de cette tendance (de la montée) devrait contribuer à améliorer le solde de la balance des paiements de la, le pays continue à subir la pénurie des devises et voit sa situation économique s’aggraver.

Général Oleko: “L’inspection générale de la police s’est dotée d’un décret de fonctionnement durant mon mandat”
Lors de la cérémonie de passation de commandement ce mercredi 19 juillet 2017 au commissariat général de la Police Nationale Congolaise (PNC), le général Jean De Dieu Oleko,...
Le général Oleko a dit espérer que la nouvelle mise en place au sein de l’appareil de sécurité apportera un changement au sein de la police nationale congolaise. 

Pour prouver le bilan positif de son règne, l’ancien Inspecteur général de la PNC a réagit en ces termes:“c’est durant mon mandat que l’inspection générale s’est dotée d’un décret de fonctionnement pris par le Premier ministre de la République. 

Je suis satisfait parce que cette période a pu produire à l’inspection générale des documents”. Lors de la cérémonie de passation de commandement ce mercredi 19 juillet 2017 au commissariat général de la Police Nationale Congolaise (PNC), le général Jean De Dieu Oleko, ancien Inspecteur général de la police a procédé à la remise et reprise avec son successeur, le général Raus Chalwe Ngwashi.

Commentaires