Un calme précaire s' observe à KAINAMA, chef lieu du groupement qui porte le même nom situé dans la partie Nord-Est du térritoire de Beni, en République Démocratique du Congo



L’Armée annonce la reconquête de la localité de Kainama en territoire de Beni (Nord-Kivu) ce jeudi 6 juillet 2017 matin après son occupation la veille par des présumés rebelles ougandais d’ADF.
Kainama est situé à environ 80 kilomètres au Nord-Est d’Oicha (Chef-lieu du territoire de Beni) en frontière avec la province de l’Ituri.
D’après le porte-parole de l’opération Sokola 1 Nord, l’Armée a repris le contrôle de Kainama après des combats près du centre de santé de la contrée.
“Je confirme que nous avons repris le contrôle de Kainama et ses environs tôt ce matin. C’est les ADF qui ont investi le milieu.
Ils sont venus se ravitailler en médicament comme d’habitude. Nous avons un problème de communication avec nos éléments sur le terrain, ce qui fait que le bilan vous sera communiqué après”,a dit le capitaine Mak Hazukay qui se trouve actuellement à Oicha. Beni: L’Armée reprend le contrôle de Kainama après occupation des présumés ADF
L’Armée annonce la reconquête de la localité de Kainama en territoire de Beni (Nord-Kivu) ce jeudi 6 juillet 2017 matin après son occupation la veille par des présumés... Des hommes armés non encore identifiés ont investi depuis ce mercredi 5 juillet 2017 la localité de Kainama, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
«Jusqu’à présent nous entendons des tirs d’armes. Nous ne savons pas vous dire avec précision qui ont envahi Kainama. Ils allument le feu pour décimer le bétail. Ils tirent sans cesse. Cette fois ils ont occupé tout le groupement de Kainama. Nous allons vous donner d’autres détails après»,a dit à ACTUALITE. CD un habitant de Kainama-Centre.
Des sources dans la région affirment que les villages Kakuka, Kainama-centre, Kitsimba, Muziranduru, Kisuhi,Vido seraient sous occupation des assaillants.
Le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération Sokola 1 annonce une communication ce jeudi du commandement militaire dans la région au sujet de l’attaque de ce mercredi à Kainama. Des affrontements ont opposé l’armée congolaise (FARDC) aux hommes armés identifiés comme des miliciens Mai-Mai tôt le matin de ce jeudi 6 juillet 2017 au quartier Rwangoma (commune Beu) dans l’Est de la ville de Beni dans le grand Nord de la province du Nord-Kivu.
Certains habitants de Beni contactés affirment avoir entendus des tirs à l’arme lourde et légère.
D’après le porte-parole de l’Opération Sokola 1 Sud, les combats ont duré une dizaine de minutes avant la fuite des assaillants.
“Nous avons mis en déroute un groupe des Mai-Mai qui est sorti de son coin pour attaquer une position de l’armée à Rwangoma. Nous les avons frappés. Ils se sont retranchés dans la brousse. Nous continuons les fouilles car il y a des traces de sang partout”, a déclaré à ACTUALITE.CD le Lieutenant Jules Ngongo.
La société civile de Kainama confirme le retour des loyalistes dans la région. Le président de cet organe déplore cependant le pillage du centre de santé de Kainama par les assaillants.
“Le village a été libéré par l’Armée après des affrontements au centre de santé. Il y a des morts. Les rebelles ont pillé de fond en comble le centre de santé. La population qui était en fuite dans la province de l’Ituri commence à retourner”, a dit Bienfait Baraka à ACTUALITE.CD.
Des hommes armés ont attaqué Kainama dans l’après-midi de mercredi avant d’occuper les villages Kakuka, Kainama-centre, Kitsimba, Muziranduru, Kisuhi,Vido.
Au cours d'une autre attaque del' année dernière, Au cours des combats , un milicien a été tué et plusieurs blessés , a ajouté le porte-parole militaire évoquant un bilan provisoire.
Tendue dans la matinée , la situation est « calme dans la ville et tout roule normalement” a-t-il rapporté.
Depuis pleurs semaines des miliciens identifiés comme des Mai-Mai multiplient des attaques « à l’arme lourde » contre la ville de Beni et ses environs.
L’armée pointe du doigt accusateur les Mai-Mai “renforcés” par des évadés de la prison Kangbayi.
Le 27 juin dernier, le gouverneur Julien Paluku avait alerté l’état-major des FARDC sur les attaques à répétition sur plusieurs agglomérations dans la région de Beni.
Évoquant une « guerre qui se profile à l’horizon dans le Nord-Kivu » , le chef de l’exécutif provincial avait dit que ces attaques à répétition « dépassent les capacités des simples miliciens Mai-Mai”. Un soldat des Forces armées de la RDC (FARDC) a été abattu et un autre blessé, la nuit dernière au cours d’une attaque des présumés rebelles ADF dans la localité de Kainama, située à 90 km de la ville de Beni (Nord-Kivu). Avant l’intervention de l’armée, ces rebelles ougandais ont attaqué un centre de santé de Kainama, où ils ont emporté des médicaments, du matériel médical et les matelas avant de s’enfuir. Les militaires auraient ensuite poursuivi ces rebelles.
Selon les mêmes sources, ces présumés ADF ont également attaqué les villages Bango, Manjati, Kakuka, Kingamuvuri et Kwele, voisins à Kainama. Les mêmes sources rapportent qu’un habitant de l’un des villages attaqués est porté disparu.
Afficher plus de réactions
Del' autre conté, en deux jours de combats à l'arme lourde et légère, les FARDC avaient reconnu avoir perdu vendredi le contrôle de quatre localités du territoire de Fizi, occupées par des miliciens Maï-Maï Yakotumba.
Les Maï-Maï sont des "groupes d’autodéfense" constitués sur une base essentiellementethnique.
Pratiquement dépourvu d'infrastructures, le territoire de Fizi est une zone traditionnellement hostile au pouvoir de Kinshasa.

Il a abrité pendant longtemps le maquis de Laurent-Désiré Kabila, qui avait fait tomber en 1997 le dictateur Mobutu Sese Seko.
Aujourd'hui, cette zone, où sont situées de nombreuses mines d'or, est le repaire des Maï-Maï Yakotumba, du nom d'un ancien officier de l'armée régulière qui s'est proclamé "général" et affirme vouloir chasser M. Kabila du pouvoir.
Certains experts soulignent de leur côté que cet ex-officier se contente surtout de contrôler divers trafics avec la Tanzanie à travers le lac Tanganyika, qui sert de frontière naturelle entre ce pays et la RDC.
La façade orientale de la RDC, particulièrement les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, est déchirée par des conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers depuis plus de vingt ans.
Des dizaines de groupes armés nationaux et étrangers s'y affrontent pour le contrôle des ressources minières de la région.
douze personnes tuées dans les combats dans l'Est dela RDC.

Les forces régulières congolaises lors d’une offensive contre les miliciens Maï Maï dans le parc national de Virunga, RDC, 1er juin 2017.
Les affrontements entre une milice et l'armée congolaise au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont causé la mort de douze personnes, selon un bilan provisoire annoncé par l'armée mercredi.

"Le bilan partiel des combats entre les Maï-Maï Yakotumba et les FARDC (Forces armées de la RDC) est de douze morts: deux militaires FARDC, neuf Maï-Maï et un civil tué par balle perdue", a déclaré à l'AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de l'armée au Sud-Kivu.
"Nos éléments progressent vers le dernier verrou, la localité de Misisi. L'ennemi s'est retiré sur les collines qui surplombent cette localité" riche en minerais, a ajouté l'officier.
"Quatre Maï-Maï ont été capturés et 5 armes lourdes récupérées".

Le gouvernement tanzanien a annoncé mercredi que 24 chauffeurs de camions enregistrés en Tanzanie avaient été enlevés la semaine dernière par des combattants Maï-Maï, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Il s’agit de 21 routiers de nationalité tanzanienne et de trois de nationalité kényane, a indiqué mercredi soir à la télévision gouvernementale TBC one la porte-parole du ministère tanzanien des Affaires étrangères, Mindi Kasiga.

Elle a précisé que les 24 routiers conduisaient des camions appartenant à deux compagnies enregistrées en Tanzanie. "Ils ont été enlevés par des combattants Maï-Maï, le 29 juin à Lulimba, dans la province du Sud-Kivu, alors qu’ils faisaient route vers la mine d’or de Namoya, dans la province du Maniema".

"Selon les informations en provenance de l’ambassade tanzanienne en République démocratique du Congo, les rebelles Maï-Maï ont attaqué le convoi qui était escorté par des soldats des Forces armées congolaises", a-t-elle poursuivi.
Selon Mindi Kasiga, ces combattants Maï-Maï ont dépouillé les routiers de leur argent et de tous leurs objets de valeur et endommagé certains des camions, notamment en brisant les vitres et en crevant les pneus.

Le gouvernement tanzanien a déjà officiellement saisi son homologue congolais de cet incident. "Nous avons insisté pour que l'opération des Forces armées congolaises en cours contre les rebelles Maï-Maï tienne compte de la présence de ces routiers pour les libérer", a-t-elle ajouté.


EN OUTRE, 
COMMUNIQUE DE PRESSE N°15/RDC/VSV/CE/2017
RDCONGO : LA CENI INVITEE A ŒUVRER POUR LA CONSOLIDATION DE LA DEMOCRATIE ET A CESSER DE SERVIR DE CAISSE DE RESONANCE DES PARTIS POLITIQUES AU POUVOIR
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a suivi avec grand étonnement sur les ondes de plusieurs chaînes de radio la réaction de la Commission Nationale Indépendante (CENI) au communiqué de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) signé par monsieur Maman SIDIKOU, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en République Démocratique du Congo (RDCongo).
Dans ce communiqué rendu public samedi 01 juillet 2017, M. Maman SIDIKOU a invité la CENI à publier le calendrier électoral officiel et consensuel.
Réagissant à ce communiqué, la CENI a déclaré que le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU n’a ni qualité ni mandat pour exiger la publication du calendrier électoral.
Pour la VSV, la prise de position de la CENI a une fois de plus prouvé qu’elle est loin de jouer son rôle d’une institution d’appui à la démocratie en RDCongo.
La VSV invite la CENI à prévenir les violations des droits humains dont le processus électoral a longtemps souffert.

Commentaires