Àla base d'insécurité grandissante de plus en plus ce dernier temp, les activités socio économique ont été totalement paralysées en ville commercial de Butembo, situé dans l'Est dela Rdc, au cours de la journée de mercredi 23/08/2017.

JOURNÉE VILLE MORTE À BUTEMBO : L'HEURE EST AU BILAN !

Bilan: un blessé par balle perdue (Machozi Ndavali), un incendie du bureau d'un quartier, destruction du kiosque abritant le service de perception de la
taxe unique de la mairie dans un parking, pour ne citer que ces dégâts.


 À cela il faut ajouter l'arrestation de plus de 25 jeunes.


La veille de ce mercredi, donc mardi 22 août,
Mutoshi Tamweya allias Diabolos a été arrêté par la PNC. Ce suspect dans l'insécurité locale a été cueilli à son domicile avec une arme AK47 et une trentaine de munitions. De la nuit de mardi à ce mercredi 23/08/2017, la police étaient en alerte pour
barrer toute manifestions et appeler au travail mais en vain.


Butembo: La société civile devra lutter contre les violations des droits de l'homme

Il s’agit de du meurtre et mutilation des enfants, enlèvement des enfants, le recrutement des enfants dans les groupes armés, le viol et autres formes violence sexuelles, les attaques des hôpitaux et écoles en fin le refus d’accès des organisations humanitaires aux enfants. 


Il faut dire que cet atelier de formation a été sanctionné par la remise d’un brevet à chaque participant. Au sortir de la salle, les participants ont manifesté leur satisfaction.


Cette exhortation a été formulée à la clôture mardi 22 août de l’atelier de formation des membres des organisations de la société civile en droits humains et protections des civils. Les assises ont été tenues pendant deux jours au centre d’accueil Joli Rêve.


Organisé par le bureau conjoint des nations unies aux droits humains, cet atelier s’est achevé par un exercice de formation des réseaux de protection des civils. Peu avant, les participants ont suivi un exposé sur les six violations graves des droits des enfants. 



Justin VUGUVUGU, formateur, demandé aux membres de la société civile de lutter avec véhémence contre ces violations graves.


Lubero : les habitants fatigués par la perception d’une taxe instaurée par les miliciens NDC



« Même les notables locaux sont soumis à cette taxe »,ajoute notre source.
Conséquence ; plusieurs villages à l’instar de Mbingi, Kagheri, Kasugho, et Bunyatenge, sont déjà vidés de leurs populations.


La société civile plaide auprès des FARDC et de la MONUSCO (Mission de l’ONU en RDC) pour une intervention militaire afin de restaurer l’autorité de l’Etat dans ce coin de la province du Nord-Kivu.


Les habitants des villages Mbingi, Kagheri, Kasugho, et Bunyatenge, dans le sud du territoire de LUBERO se disent fatigués de la perception des mille francs congolais chaque mois auprès de tout citoyen. 

Ce sont les miliciens Mai-Mai présents dans plusieurs villages de ce territoire qui ont instauré cette taxe. Selon la société civile locale, tout le monde, qu’il soit mineur ou majeur est soumis au payement de cette somme d’argent.

La population protestait protestait contre l'insécurité grandissante qui a duré près d'une année.


Au niveau national au régard dela climat politique actuel les membres des acteurs politique, Le Manifeste du Citoyen Congolais émane des consultations entre les forces vives de la nation, organisations de la société civile les plus représentatives en République Démocratique du Congo, répondant à l’appel des évêques catholiques qui, dans leur réquisitoire, sont arrivés à conclure que le « pays va mal » et que les Congolais devraient se mettre debout et agir.



Au-delà de l’appel très patriotique des prélats catholiques, un certain nombre de constats en forme de réquisitoire a été évoqué, notamment :
La faillite de l’Etat
La grave et vertigineuse détérioration des conditions sociales de la population congolaise “souverain primeur“.



L’insécurité généralisée
Les violations répétitives des droits des citoyens.
La crise de légitimité résultant de la fin de mandats des sénateurs, parlementaires et du président de la République.



Le refus volontaire par la CENI, en complicité bien entendu avec le gouvernement, d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, privant de ce fait le souverain primaire du droit élémentaire de se choisir ses propres dirigeants/délégués tel que repris dans la constitution de la République démocratique du Congo ainsi que la déclaration universelle des droits de l’homme.


Jean Michel Kayumba explique notamment que ce Manifeste vise le retour à l’ordre constitutionnel qui passe, selon ses initiateurs, par l’application de l’article 64 de la constitution. 



De la caducité de l’accord de la Saint-Sylvestre (Accord du 31 décembre 2016) dont la substance a été vidée du fait du non-respect des dispositions telles que stipulées par la lettre et l’esprit de l’Accord, lequel offrait une légalité circonstancielle, consensuelle et limitée dans le temps aux institutions en place afin de garantir une alternance pacifique après organisation des élections apaisées et crédibles et passation de pouvoir entre les institutions sortantes et les institutions entrantes.




DÉMARCHE CITOYENNE
La démocratie étant par essence l’exercice du pouvoir par le peuple et pour le peuple.



Le pouvoir appartenant au souverain primaire (le peuple) de qui seul émanent tous les pouvoirs (législatifs, exécutifs…) et l’exerçant par DÉLÉGATION.



La délégation du pouvoir définit comme étant une relation contractuelle dans le temps et dans l’espace bien déterminé par la loi fondamentale (la constitution) entre le délégant (souverain primaire) et les délégués (le président de la République, les sénateurs, les parlementaires, les gouverneurs…)



Les termes, le temps et l’espace étant définis dans la loi fondamentale, toute violation à cette loi par les délégués donne de plein droit la latitude au délégant (le souverain primaire), initiateur de la relation, de ressaisir le pouvoir et d’empêcher à tout individu ou groupe d’individus d’exercer le pouvoir par la force et en violation des prescrits et termes de la relation contractuelle et cette prérogative lui est reconnue par la constitution dans son article 64 alinéa 1.



Cette démarche a le mérite d’être dans la logique de la constitution par le fait que :
1.Les initiateurs et signataire du Manifeste Citoyen n’ont qu’une seule ambition : 



LE RETOUR À L’ORDRE CONSTITUTIONNEL et pas la conquête du pouvoir, car par essence les organisations de la société civile n’ont pas d’ambitions de conquête du pouvoir, de ce fait l’article 64 alinéa 2 ne peut en aucun cas être appliqué à cette composante.



2.Contrairement à l’argument selon lequel il s’agit d’une démarche insurrectionnelle, il faudra être honnête et lire “ Le manifeste du citoyen congolais “ qui insiste sur le caractère non-violent de ses actions et n’envisage en aucun cas faire recours à la force qui confère le caractère insurrectionnel à la démarche.



Le manifeste a le mérite de prôner le retour à l’ordre constitutionnel par l’usage de tous les moyens pacifiques et légaux lui reconnus par la constitution.
De ce qui précède, le Manifeste du Citoyen Congolais relève que Mr Joseph Kabila exerce le pouvoir par défi, par la force et en violation des prescrits de la constitution et n’est couvert par aucune légitimité. 



D’où, la seule démarche qui reste c’est la reprise en main du pouvoir qui lui a été confié par le peuple et d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel, usant des prérogatives de l’article 64 alinéa 1.



En utilisant tous les moyens de pressions pacifiques et non-violentes, le Manifeste exige:



Le départ de Mr Joseph Kabila
L’organisation d’une transition avec des animateurs indépendants et crédibles pour des élections apaisées et transparentes.



La libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques et d’opinions. Dans une tribune envoyée à ACTUALITE.CD, Jean-Michel Kayumba, médecin et directeur de l’ONG Hope For Africa Foundation, détaille les objectifs du Manifeste du Citoyen Congolais mis en place le 19 août dernier à Paris, en France, par certaines organisations de la société civile et des personnalités.


Par les propos du Dr Jean Michel Kayumba : «Kabila et sa majorité paniquent face au Manifeste du Citoyen Congolais» – (Tribune)



Le Manifeste du Citoyen Congolais est avant tout une affaire des citoyens congolais dont l’objectif ultime est de regagner la dignité humaine ainsi d’assurer l’avenir de la postérité. 



De ce fait, il se veut un mouvement de masse pour des actions PACIFIQUES ET NON-VIOLENTES de pression.


Le Manifeste du Citoyen Congolais est un coup dur pour le régime en place, avec des stratégies de pointe, un grand engouement pour adhérer du fait de la clarté et de la non ambiguïté de ses objectifs qui correspondent aux aspirations profondes du peuple congolais meurtri.



Nous sommes en passe de voir une véritable inversion de rapport des forces qui évoque déjà une agitation visiblement manifeste à travers des sorties médiatiques des cadres de la majorité présidentielle ainsi qu’une récente réunion dans la ferme de Kingakati dont le point focal était LE MANIFESTE DU CITOYEN CONGOLAIS. 



Bref, une ambiance de panique dans le camp de la majorité présidentielle et ambiance de grande mobilisation suscitant de l’espoir dans le camp du peuple congolais qui ne jure que par le Manifeste du Citoyen Congolais, article 64.1



Au conté dela majorité, on nous avons apris, que,  «Les critiques contre la SADC ne sont pas mauvaises, ça prouve que la RDC vit la démocratie » (Mende)



À la clôture du 37ème Sommet de la SADC le dimanche 20 août dernier, les chefs d’Etats de l’Afrique australe ont dit noter l’impossibilitépour la RDC d’organiser les élections en 2017 initialement prévues par l’accord du 31 décembre.



La position de la SADC engage aussi le gouvernement, affirme le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende. Dans une interview accordée ce mercredi 23 août 2017 à ACTUALITE.CD, le porte parole du gouvernement a déclaré que toutes les parties devraient se plier face à la position de la Ceni sur l’organisation des élections, car étant seul organe habileté.



«Nous avons participé à cette réunion de plus près. Nous nous considérons comme partie prenante de la position de la SADC. C’est tout à fait normal, car nous tous avions pris acte de la déclaration du président de la Ceni quant à l’impossibilité d’organiser les élections en 2017(…)



 Mais nous attendons aussi cette réunion tripartite entre la CENI, le gouvernement le CNSA pour évaluer la question sur la faisabilité des élections», a dit le ministre qui estime que les critiques contre la SADC font partie du jeu démocratique.

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