Au Nord-Kivu un programme qui a adopté une approche de stabilisation totalement différente, qui s’appuie sur les enseignements tirés de l’examen de la première phase (2008-2012) laquelle a permis de mettre en oeuvre 69 projets totalisant 369 million de dollars américain.

Ce programme s’articule autour de 5 pilliers qui sont le dialogue démocratique, la sécurité, la restauration de l’autorité de l’Etat, le retour, la reintégration et le relèvement des retournés et des déplacés et la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre. 

Ce changement d’approche se repose sur le fait que malgré des investissements importants, la présence des groupes armés dans l’Est se multiplie et menace la sécurité des civils et leurs moyens de subsistance.

C’est pourquoi M. Richard de la Falaise a souligné que la phase 2 du Programme va s’adapter aux réalités du moment, en s’attaquant aux causes profondes des conflits et mettant fin aux violences.

“Aujourd’hui nous travaillons en lien avec d’autres Sections de la MONUSCO telles que la force, CAS ou le DDR, dans le cadre, par exemple, du projet CVR (Reduction des violences communautaires) qui implique la prise en compte des ex combattants mais aussi des communautés de leurs villages de reinsertion, dans les différents projets que nous mettons en place”.

À la question de savoir pourquoi dans le Nord-Kivu, le programme n’a ciblé que la Zone autour de Kitchanga dans le Masisi et le territoire de Beni ? 

Le chef du programme de stabilisation a expliqué qu’au départ 23 zones de conflits avaient été sélectionnées, puis ensuite 13 ont été priorisés.”Mais seulement 6 zones prioritaires ont recu des financements”a souligné, Richard de la Falaise. 

Et c’est pourquoi des choix ont été faits et les deux zones ont été retenues, précise-t-il. Le Cordonnateur national du programme, lui a appelé tous les congolais à s’approprier le programme“qui est un processus dynamique qui nécessite l’implication de tous”. Puis, il a remercié tous les partenaires pour leur accompagnement.

Notons que le Programme I4S et le Starec ont été mis en place en 2008-2009 pour consolider la sécurité et les gains politiques, suite à la signature des actes d’engagement de Goma en 2008 et des accords de paix de 2009 entre le gouvernement de la RDC, le CNDP et 14 groupes armés locaux.

En 2013, à la demande du Conseil de sécurité des Nations-unies, une stratégie revisée a été élaborée, inspiré des lecons tirées de la première phase. La deuxieme phase du programme de stabilisation démarre au Nord-Kivu, le
4 août 2017, Goma- Une conférence de presse conjointe, programme ISSS et Starec a eu lieu ce vendredi 4 août 2017 à Goma.

 La conférence a été animée par le Vice-gouverneur de province, Feller Litaichirwa, le Coordonateur national du Starec, Alain Kashindi, coté gouvernement; et de M. Richard de la Falaise, Chef de l’equipe de stabilisation au Nord-Kivu, coté Monusco. 

La conférence a porté sur le nouveau programme revisé de stabilisation qui va être lancé officiellement, la semaine prochaine, à Kitchanga dans le Masisi.

En térritoire de Beni : Beaucoup d’observateurs dénoncent d’emblée une mauvaise intention qui se voile derrière cet acte.

 En effet, le fait d’empêcher l’ouverture de cette conférence juste à sa veille apparaît comme un véritable geste de sabotage en l’endroit de la communauté Yira. 

Les autorités avaient tout le temps prévenir la communauté avant qu’il ne fût tard, mais a gardé délibérément silence pour réserver une surprise choquante.

L’argument de l’insécurité ne convainc pas à priori, étant donné que toutes les conférences de ces cinq dernières ont été toujours tenues dans des contextes de sécurité qui n’étaient en rien mieux que ce qui est vécu aujourd’hui.

Bien plus, l’autorité ne manifeste aucun souci d’amortir les dégâts devant accompagner sa décision. Car,le mieux qu’elle aurait aurait été de proposer un site de relocalisation de cette assise, vu que sa préoccupation au sujet de sécurité est souligné spécialement pour la seule localité de Kasindi.

L’Administrateur du territoire de Béni vient de réservée une surprise désagréable à la communauté Yira-Nande. Une décision formelle est publiée de la part dudit Administrateur pour interdire la tenue du 10e conférence internationale de la communauté Yira-Nande telle qu’elle était prévue à Kasindi.

Tous les dispositifs préparatoires étaient pourtant mis au point pour l’ouverture cette 10e conférence internationale de Kyaghanda-Yira, Rwenzori2017, ce 05 Août 2017 à Kasindi-Lubiriha.

 L’autorité politico-administrative du lieu justifie son refus par l’insécurité qui caractérise le milieu. Aussi, prétend-il qu’il n’a point reçu une lettre de la part de sa hiérarchie autorisant une telle conférence à Kasindi.

Selon les propos des membres de Kiyanda-Yira, les autorités ont préférés donc agir par défi, oubliant que très prochainement elles en seront sanctionnées chèrement à ce moment où le souverain primaire tend lentement mais sûrement à récupérer son plein pouvoir des mains de tels genres des dirigeants prédateurs.

On découvre en toute évidence un sentiment de sadisme avéré dans le chef de l’autorité qui ne se préoccupé même pas des dépenses qui ont été engagées dans le cadre de la préparation de l’accueil des conférenciers à Kasindi en termes d’infrastructure, logistique, vivres etc...

 Beaucoup de membres de la communauté, par dévouement au bien être de la communauté, ont consenti à un grand sacrifice en quittant les extrémités du pays, et même du monde, souvent dans des conditions très pénibles dues a la pénurie de moyen de déplacement en RDC.


Paralleurs la majorité précise que, s’il est vrai que la Constitution prévoit la durée d’un mandat, induisant ainsi l’échéance électorale, il est tout aussi vrai, contrairement aux contre-vérités de Fatshi, que de commun accord, la classe politique et sociale avait décidé de bousculer cette disposition pour renvoyer les élections plus tard qu’à l’échéance prévue de décembre 2016, du moins pour ce qui concerne les élections législatives et présidentielle. 

Cette modification n’énerve, cependant, pas la loi fondamentale qui comporte des dispositions (telles que l’article 70.2) pouvant prendre en charge certaines éventualités. 

1. A l’UA comme au Centre interdiocésain,Corneille Nangaa n’a JAMAIS promis ni pris l’engagement d’organiser les élections dans 12 mois.

2. Le point IV.2 ne prévoit nulle part un éventuel découplage des scrutins au profit de la présidentielle à organiser avant décembre 2017.

Pour s’être fait signer un mémorandum irréaliste et truffé de contrevérités, Fatshi est tombé dans le piège du G7 qui le fait exclure l’espace kasaïen des prochaines élections s’il faut absolument publier le fichier électoral le 31 juillet 2017. Résultat : il se fait mettre à dos les Kasaïens et réduit son présumé aura électoral au profit de Katumbi en cas de la présidentielle.

Félix Antoine Tshisekedia-t-il lu le mémo adressé au Président de la CENI avant de le signer ? La question est bien intéressante à poser au regard des énormités que recelé ce feuillet et demi qui a été remis au destinataire au-delà de certains délais calendaires qu’ils contiennent. 

Président de l’aile Limete du Rassop, Félix TshilomboTshisekedi se retrouve carrément dans un engrenage dont il va sortir certainement en menus morceaux.

En effet, dans son mémo à Corneille Nangaa, daté du 26 juillet 2017 et transmis au destinataire le 2 août, Fatshi somme la CENI de publier les résultats des opérations d’enrôlement des électeurs « au plus tard le 31 juillet 2017 », tout en ajoutant une incise « comme elle s’y est engagée ». 

Ensuite, elle exige la convocation de l’électorat au plus tard le 30 septembre 2017, tandis que le calendrier électoral, lui, est exigé pour le 1erseptembre 2017.

Les mensonges d’abord
De ce mémo, deux considérations doivent être relevées pour apaiser la conscience troublée des observateurs objectifs. D’abord les mensonges de Félix Tshisekedi.

Avant tout, contrairement au contenu de son mémo, le Président de la CENI n’a JAMAIS promis ni pris l’engagement d’organiser les élections en 12 mois, ni aux négociations de la CENCO, ni à celles de la cité de l’Union Africaine. 

A ces deux occasions, Corneille Nangaa avait plutôt présenté des projections en fonction des différents cas de séquences électorales (proposées par les participants) avec leur implication sur le temps nécessaire pour organiser les élections.

 De même, il posait des préalables en fonction de ces séquences. La décision finale revenant aux politiciens, Corneille Nangaa n’a jamais participé à la levée d’options ni la prise de décision aussi bien à l’UA qu’au Centre interdiocésain. 

Très récemment, d’ailleurs, commentant les réactions à sa déclaration faite à Paris, il avait relevé l’absurdité du délai de 12 mois arrêté à la Cenco alors que lui-même avait auparavant trouvé irréaliste celui de 18 mois décidé à l’UA.

Ensuite, le point IV.2 de l’accord du 31 décembre 2017 n’évoque nulle part l’éventualité de découpler les scrutins pour privilégier la présidentielle.

 Les trois scrutins arrêtés dans l’accord sont prévus pour se dérouler au même moment, soit au plus tard en décembre 2017, selon l’accord, et non avant pour ce qui est de la présidentielle. 

Ce point est stipulé comme suit : « Les parties prenantes conviennent sur l’organisation des élections en une seule séquence présidentielle, législatives nationales et provinciales au plus tard en décembre 2017. »

Une délégation de l’ONU est en RDC jusqu’au 7 août prochain pour mener une « revue stratégique » des opérations menées par la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). 

La mission onusienne, longtemps la plus coûteuse au monde, perd cette année 8% de son budget, après avoir perdu une partie de ses effectifs.

La Monusco peut-elle devenir plus efficace, malgré la réduction de son budget ? C'est l'une des questions à laquelle doit répondre la délégation de l'ONU qui mène actuellement, et jusqu’au 7 août prochain, une « revue stratégique » des opérations en cours.

La mission onusienne, longtemps la plus chère au monde, perd 8% de son budget cette année. Elle a également perdu récemment des effectifs. 

Quatorze bases et sites de déploiements temporaires ont été fermés depuis un peu plus d'un an. D’ici la fin de ce mois d’août, un bataillon de casques bleus doit quitter le Nord-Kivu. 

Et, outre la réduction du budget, d'autres coupes sèches sont à prévoir, alors que la Monusco fait face à trois nouveaux fronts dont le Kasaï. S'agit-il d'une mission impossible ?

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