La monusco assure ce dernier temp, la protection des populations victimes des conflits dans le nord Kivu selon une source proche de cette organisation des Nations-Unies, en Rép Dém du Congo.







Ce qui est le plus valorisant dans mon affectation, c'est lorsque je rencontre une personne et parviens à lui redonner espoir dans l'humanité et motivation pour se battre pour construire un Congo meilleur.

Un des exemples de monitoring mené, consiste à suivre de près les dossiers de personnes arrêtées lors de manifestations par exemple, notamment dans le cadre du contexte électoral.


 « Lors des manifestations, nous procédons au monitoring de la situation. Lorsqu'il y a des membres de la société civile arrêtés, nous faisons le suivi de leur arrestation et détention auprès des autorités. (...) « Mon travail au sein du bureau de Goma reste très varié. Une principale composante consiste à la collecte d’information et l’analyse des données que je réunis après mener des enquêtes auprès de la population pour détecter de probables violations des droits de l'homme commises à Goma et dans les territoires de Masisi, Walikale, Rutshuru et Nyiragongo (...) L’objectif de notre travail vise à faire que les violations et abus commis ne restent pas inconnus et impunis. »

L'affectation en tant qu'officier des droits de l'homme amène également la Volontaire ONU Jeanne à mener des activités de sensibilisation, de formation destinées aux autorités, aux forces de sécurité et à la société civile sur les notions de droits de l'homme, de droit international humanitaire et de protection des civils. De même que, la conduite d'activités de plaidoyer auprès des autorités judiciaires et étatiques pour lutter contre l'impunité.

 Plaidoyer pour ouvrir des enquêtes et assurer le suivi des affaires. « C'est un travail de longue haleine qui ne peut se faire sans le peuple congolais. C'est eux qui disposent de toutes les solutions vers un meilleur avenir. »

Depuis 2015, la Volontaire ONU internationale Jeanne Warnet (France) est affectée au sein du bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l'homme (double mandat OHCDH et MONUSCO) en tant qu'officier des droits de l'homme au bureau de terrain de Goma.

A 30 ans, et suite à une première expérience en droit pénal et droit des étrangers et d'asile, Jeanne est affectée comme officier des droits de l'homme au sein du département reporting et enquêtes particulières. Les bénéficiaires des actions qu’elle mène avec son bureau, sont les populations civiles du nord Kivu, victimes d’un conflit qui dure depuis plusieurs décennies.

 Ces populations civiles souffrent de nombreuses violations des droits de l'homme, parmi les plus essentielles comme l'atteinte au droit à la vie, l'atteinte à l'intégrité physique, l'atteinte au droit à la liberté et à la sécurité ou encore l'atteinte au droit de propriété. 

La plupart de ces populations vivent dans des conditions très précaires et se trouvent pris en étau sous le contrôle des groupes armés.

Nord-Kivu : Un mois après, les deux prêtres catholiques enlevés à Beni restent en captivité.

Les deux prêtres catholiques enlevés, il y a un mois, par des hommes armés à la paroisse “Marie Reine des Anges” à Bunyuka, en territoire de Beni (Nord-Kivu), restent introuvables.

Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) exprime des inquiétudes. L’ONG interpelle les forces de sécurité à redoubler d’efforts en vue de retrouver ces prêtres.

«Le CEPADHO continue à se préoccuper vivement du cas d’enlèvement de deux Prêtres (…) réitère son appel au Commandement des Opérations Sokola 1 Sud ainsi qu’aux responsables de l’ANR, de la Police et de l’Auditorat à s’activer pour démasquer et démanteler les réseaux des kidnappeurs en vue d’obtenir la libération des otages. 

L’impatience gagne de l’ampleur et d’aucuns crient à l’inefficacité des Forces et Services de Sécurité, au cas où le phénomène kidnapping n’est pas endigué immédiatement et si les otages ne sont pas relâchés », indique cette organisation dans un communiqué publié mercredi 16 août 2017.

Le clergé séculier du diocèse de Butembo-Beni avait, à l’issue de sa retraite annuelle le 22 juillet 20171, exigé la libération des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali.

La Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) avait, pour sa part, affirmé que l’Église était en contact avec les ravisseurs.

«Nous connaissons l’endroit où se trouvent les deux prêtres, ils sont en vie, c’est ça l’essentiel. Les tractations sont en cours pour leur libération (…) Les ravisseurs exigent une rançon, c’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant, les discussions sont en cours», avait déclaré le 21 juillet à ACTUALITE.CD, l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO.

Les ravisseurs des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akilimali exigeaient à l’église de payer une rançon de 200 000 dollars américains afin d’obtenir la libération des otages, d’après la société civile de Beni.


Dernièrement dans la région de Beni, deux  colonels FARDC ont été tués samedi dernier dans la partie Est du térritoire de Beni en Rép Dém du Congo, dans de combats avec des présumés ADF près de Beni-Ville (Nord-Kivu).

Leurs dépouilles sont arrivées à Beni.
Les FARDC parlent d’attaques surprises depuis samedi et affirment avoir riposté et récupéré les trois positions attaquées par les « assaillants. »

Les opérations militaires sont encore en cours affirment les mêmes sources. Cinq autres militaires seraient tombés en plus de ces deux colonels. Aucun autre bilan n’a été fourni.

La population de Lubero dans l'Est dela Rdc, souhaite également que les forces de défense et de sécurité s’impliquent davantage au rétablissement de l’ordre public dans ces localités.

Ces personnes déplacées connaissent des difficultés d’ordre alimentaire, sanitaire et matériel. Pour cela, elles espèrent une assistance humanitaire en vue de la reprise d’une vie normale. 

Dans l’attente de cette aide, certains préfèrent rester dans des familles d’accueil. Au cours d’une patrouille simple, La Police de la Monusco s’est rendue le 04 Août 2017 dans les camps des déplacés de Kipese et Kasugho en vue d’échanger avec les personnes qui ont fui les hostilités.

Le recensement des déplacés donne un chiffre estimatif global de 6 719 personnes, dont 3 971 femmes, parmi lesquelles 40 en grossesse à terme, 3 230 enfants et une (01) malade mentale. En vue de rassurer la population du village de Kipese, à 22 km au Sud-est de Lubero (Nord-Kivu), et ses environs, la Police des Nations Unies (Unpol) exécute des patrouilles de dissuasion en vue de protéger les personnes et leurs biens.

Après que ce village a été le théâtre d’affrontement entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Maï-Maï/Mazembe, puis occupé par les miliciens, un mouvement massif des populations civiles vers des lieux plus sécurisés, notamment à Lubero, a eu lieu.
La Police Monusco instaure des patrouilles pour rassurer la population de Lubero.

Butembo-RDC : l’Opérateur Economique ALPHA MAFUNGULA propriétaire du super marché ALPHA accusé sans preuves dans la dossier « Massacre de BENI », a été victorieusementacquitté !

C’est depuis le jeudi 03 août 2017, que le verdict est tombé dans le dossier opposant le ministère public à l’opérateur économique ALPHA MAFUNGULA dans le dossier des massacres de BENI. Apres la prise en délibération, le juge a conclu que l’homme était faussement accusé dans les massacres de BENI.

On se souviendra que, plusieurs opérateurs économiques de Beni-Lubero sont faussement accusés d’être en collaboration avec les massacreurs abusivement appelée ADF-NALU. Et souvent l’objectif de ceux qui les accusent c’est de les rançonner tout simplement, et plusieurs commerçants ont déjà perdu des sommes colosale d’argents dans ces genres d’accusation sans fondement.

C’est des opérateurs économiques : SALUMU grand frère de KATE SALUMU, NZOLI, le petit frère de l’opérateur économique NZOLI et plusieurs autres. Apres paiement des grandes sommes ils sont libérés.
Ainsi, la véranda Mutsanga, tout en restant convaincu qu’en matière de sécurité tout le monde peut être interpellé, elle entre en faux contre ces agents qui accusent faussement les opérateurs économiques dans le but de les rançonnés.

Contacté par la rédaction de la véranda Mutsanga, l’opérateur économique en question, a remercié tous ceux qui prient pour les innocents accusés gratuitement.
Redaction V-M :
Ces conditions pourraient permettre le retour probant des déplacés dont le chiffre ne cesse d’accroître.

Dans la partie Sud-Est du térritoire de Beni ! KASINDI : Conférence Internationale des YIRA, le site quadrillé par les FARDC et policiers.

Depuis la nuit du dimanche 06 Août 2017, un arsenal des agents de l’ordre, les militaires FARDC coalisés aux policiers, a quadrillé le site où devait se tenir la 10ieme conférence Internationale des YIRA
pour exécuter l’ordre donné par l’administrateur du territoire de BENI AMISI KALONDA, qui a dit avoir reçu l’ordre de sa hiérarchie pour ne pas autoriser la tenue de cette réunion.

Des milliers des YIRA venus de plusieurs coins de la planète terre étaient déjà au revendez vous et n’ont pas eu de choix si ce ne pas de plier bagages étant donner que l’autorité avait signé et persisté sur la non tenue de cette conférence dans cette agglomération frontaliere de KASINDI, a rapporté une source de la Véranda Mutsanga contredisant celle qui avait dit que la conférence avait bel et bien commencée.
Bien qu’ayant avancé des motifs de sécurité, tout porte à croire que, les vrais causes de l’interdiction de cette conférence seraient politiques.


Revenant d’une série des massacres contre les leurs, en voulant s’organiser pour une consolidation, on les refuse de se réunir en violation des libertés d’association. Chacun doit maintenant comprendre à quel degré les menaces pèse sur cette communauté, et le moment n’est plus aux guerres intestines mais plutôt à une véritable « UNITE » !

«Convention pour le Respect des Droits Humains»
COORDINATION NATIONALE A OICHA
Numéro d’Impôt: A 1510601 Q
Tel : (+243) 996525718, 898735074, 997706782, 993136666
E-mail : crdhoicha@gmail.com,ngahangondijp@ gmail.com,mbusakavunga@gma il.com
DECLARATION DE LA CRDH FACE A L’INTERDICTION DE LA TENUE DES ASSISES DE L’ASSOCIATION CULTURELLE KYAGHANDA YIRA A KASINDI, PAR L’ADMINISTRATEUR DU TERRITOIRE DE BENI, MONSIEUR BERNARD AMISI KALONDA.

L’Organisation de défense des droits humains CRDH, Condamne avec véhémence l’interdiction de la tenue de la conférence culturelle de la communauté YIRA par l’Administrateur du Territoire de Beni pourtant informé trois mois avant par écrit. Cette Conférence devrait commencée ce lundi, 07/08/2017.

Pour la CRDH, cette décision est une preuve éloquente des menaces qui pèsent sur cette communauté et surtout que ça fait plusieurs années depuis qu’elle est victime d’une insécurité organisée avec comme conséquence : Assassinats, meurtres, massacres, pillages systématiques, viols, vols en mains armées, incendies des maisons d’habitions, déplacement forcés des habitants dans leurs Villages naturels ….

La CRDH, rappelle aux autorités Congolaises que, la liberté de réunion ou droit de réunion est une liberté publique et politique généralement considérée comme fondamentale en vertu de laquelle un groupe de personnes a la possibilité de se réunir temporairement en un lieu, de façon pacifique et sans armes, dans toute finalité licite et conforme à la loi.

Cette liberté de réunion est mentionnée dans l’article 20 de la déclaration universelle des droits de l’homme, l’article 21 du pacte international relatif aux droits civils et politiques et dans l’article 25 de la constitution de la RDC.

Le fait pour vous autorités d’interdire certaines réunions, notamment en prévision de trouble à l’ordre public ou pour de raison sécuritaire d’après vous, est susceptible d’être interprété comme une forme de dictature que vous installez dans vos entités.

Ainsi donc, la CRDH, vous demande de vous ressaisir et de promouvoir le respect des droits de l’homme en toutes circonstances au sein des entités qui sont sous vos directions et de cesser l’arbitraire.
Fait à OICHA, le 07/08/2017
Pour la CRDH, Coordination Nationale.
Maitre PALUKUKU NGAHANGONDI Jean Paul
Président National.


L’utilisation des réseaux sociaux a été réduite au minimum en RDC ce mardi 8 août 2017, journée décrétée « morte » par le Rassemblement de l’opposition.

Ce matin, Facebook, Twitter, Whatsapp, Instagram, Viber, Google+, Skype, Baidu tieba, Pinterest, Linkedin, Tagged, Badoo, Myspace, Youtube, Videos, Buzznet, Meetup Snapfish et Imo sont difficiles d’accès sur mobile. Seuls les internautes ayant installé des applications des réseaux privés virtuels (RPV) autrement appelés VPN (Virtual Private Network) naviguent sans problème.

La veille, journée marquée par des violences ayant occasionné au moins 17 morts à Kinshasa, Matadi et Moanda. L’autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) avait sommé les opérateurs des télécommunicati ons de restreindre le partage d’images dans l’ensemble du pays.

« En vue de prévenir les échanges abusifs des images via les réseaux sociaux entre abonnés de votre réseau, je vous prie de prendre, dès réception de la présente, les mesures techniques préventives susceptibles de réduire au strict minimum la capacité de transmission des images », dit la correspondance signée par Oscar Manikunda, président de l’ARPTC. Le même message avait été envoyé à toutes les sociétés fournissant internet Mobile.

Dernièrement, L’évêque du diocèse de Butembo-Beni (Nord-Kivu), Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, invite les jeunes de son entité ecclésiastique à lutter contre l’insécurité dans leurs milieux. Au cours de la messe célébrée mercredi dernier à la Cathédrale de Butembo à l’occasion de ses 19 ans d’épiscopat, Mgr Sikuli appelle les jeunes à prendre en charge la sécurité des “leurs prêtres”.

“Ne ressemblons pas à Caïn qui avait dit est-ce que je suis le gardien de mon père? Protégeons-nous les uns et les autres. En ce moment précis (Ndlr où règne l’insécurité), j’invite les jeunes à sécuriser leurs prêtres. Comme ils (prêtres) nous montrent leur joie, courage et force, sécurisons ceux-là que nous vous envoyons comme prêtres parce que c’est Dieu qui nous a confié cette mission ici sur terre”, a lancé l’évêque de Butembo-Beni.

L’appel de Mgr Sikuli intervient alors que les abbés Charles Kipasa et Jean Pierre Akilimali, enlevés la nuit de dimanche 1- juillet 2017 par des hommes armés à la paroisse “Marie Reine des Anges” de Bunyuka, dans la chefferie de Bashu, au Sud-Est du territoire de Beni (Nord-Kivu), demeurent toujours introuvables.

Mgr Sikuli informe par la même occasion qu’il fait objet des menaces par des personnes inconnues.
“Je ne savais pas que je ferais toutes ces années à la tête de notre diocèse. 

Ces derniers jours des personnes inconnues m’envoient des messages me demandant de faire attention ici à Butembo parce que (Ndlr Evêque de Butembo-Beni) empêchent nombre de personnes à atteindre leurs objectifs. Voilà la manière dont nous vivons depuis 19 ans. 

Tous, devons prier Dieu de nous accorder la grâce”; a-t-il conclu.


Commentaires