Le Commandant de la Brigade des Nations-Unies dans la région de Beni FIB, a rencontré, les autorités locales en présence également des commandants des Forces armées de la RD Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC) responsables de la localité.

Il a été accueilli, à son arrivée, par le Commandant FARDC de la localité de Eringeti dans la partie Nord du térritoire de Beni, dans l'Est dela République Démocratique du Congo, le 03/08 dernier, selon la même source dela Monusco, dans la région de Beni, en proie d'insécurité grandissante ce dernier temp, où la population est victime de plus. 

Le Commandant de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB), le General G.W Mshamba, effectuant une visite à la base opérationnelle de compagnie de la MONUSCO à Eringeti.

Del'autre conté dela province del' Ituri :
La MONUSCO participe au lancement du projet «Ensemble pour la Paix» à Irumu.

Bunia, 03Août-17 : Le Gouverneur de la province de l’Ituri a officiellement lancé le 02 Août 2017, le démarrage du projet de stabilisation « Ensemble pour la Paix » à Irumu-centre dans le territoire d’Irumu. 

Le projet dont la dénomination en swahili, une langue locale est «Pamoja Kwa Amani» vise à réduire les tensions entre les communautés du Sud Irumu en abordant les causes profondes des conflits au moyen d'un processus de dialogue démocratique inclusif. 

En outre, il vise à améliorer la gouvernance foncière, à renforcer la transparence dans l'exploitation et la gestion des ressources minérales, à renforcer la capacité des leaders locaux et des services sectoriels, à renforcer les services de sécurité, à accroître la cohésion sociale et à réduire la violence sexuelle et sexiste.

Les notables du territoire d’Irumu disent attendre des retombées positives de ce projet. Ils recommandent que l’enveloppe allouée pour l’exécution des différents projets ciblés soit réellement investi dans des programmes en faveur des populations bénéficiaires. 

Pour sa part, le Gouverneur de province qui a présidé la cérémonie a exhorté les leaders communautaires ainsi que les associations des jeunes à s’impliquer dans la campagne de sensibilisation des éléments de la FRPI afin qu’ils déposent les armes.

Ce projet sera mis en œuvre dans 7 chefferies du territoire d’Irumu (Walendu Bindi, Bahema Boga, Bahema Mitego, Banyali Tshabi, Bahema Sud, Andisoma et Walese Vonkutu) par un consortium composé d'ONU Habitat, Surch for Common Ground, Mercy Corps, OIM, COOPI, ACIAR et CARITAS. 

Le nombre total de bénéficiaires est estimé à 252 772 dont 27% de filles, 24,5% de garçons, 25,5% de femmes et 23% d'hommes.

Le programme de stabilisation de l’Ituri d’une période de deux ans, doté d'un budget de US$ 6,5 millions, est financé par le Fonds de cohérence de la stabilisation et coordonné par le secrétariat technique de l'ISSSS (Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et de Stabilisation), qui comprend la SSU (Unité d’Appui à la Stabilisation) de la MONUSCO et son homologue national, le STAREC (Programme de Stabilisation et de Reconstruction des zones post conflit). 

Ce budget provient du Royaume de Norvège, le Pays Bas, la grande Bretagne et du Programme des Nations Unies pour la consolidation de la Paix.

C’est dans une ambiance festive que ce mercredi à lrumu-Centre située à environ 70Km au Sud-ouest de la ville de Bunia, que des notables du territoire d’Irumu, la délégation des autorités politiques, administratives ainsi celles des forces de défenses et de sécurité de la province avec une forte équipe des Nations Unies dont la MONUSCO conduite par son chef intérimaire ont participé à ce lancement en compagnie de la population locale estimée à environ 800 personnes.

L'actualité c'est aussi, le 3 aoû
2017, La MONUSCO sensibilise sur le non-recrutement des enfants dans les groupes armés au festival « Amani Leo » de Butembo.

À l’initiative de la SICOVIR, la Société Industrielle et Commerciale des Virunga, en partenariat avec le club culturel Fondation Majorité Impact, un festival de paix dénommé « Festival Amani leo » La paix aujourd’hui, en Swahili, avec comme slogan : « Non aux armes, Oui aux arts », se tient depuis le 30 juin dernier, au stade Matokeo de Butembo.

Enfin, la grande idée émanant de la Section de la Protection des enfants de la MONUSCO de Butembo, c’est la mise en place prochaine d’un club des artistes ambassadeurs de la paix et de la lutte contre le recrutement d’enfants dans les groupes armés qui contribuera à sensibiliser toutes la communauté et les groupes armés locaux actifs dans la zone. 

Un centre d’encadrement musical des jeunes et des enfants sortis des groupes armés est également envisagé.

Les initiateurs de cette rencontre culturelle précise que « c’est un effort supplémentaire aux efforts déjà fournis par le gouvernement et les parties prenantes (telles les Nations Unis) pour apporter la paix en RDC en général et à l’est en particulier ».

 Ils ont fixé comme objectif majeur à ce festival : « Décourager le port et l’utilisation des armes pour tuer ses semblables et participer à la pacification du Nord Kivu. » 

Chaque dimanche, le public de Butembo a droit à des prestations d’artistes sur le thème de la paix mais autour de genre musicaux aussi divers que : la rumba congolaise, le R&B, le reggae et la musique religieuse…

La Section de la protection de l’enfant a saisi l’opportunité de la tenue ce festival qui prône la paix, pour demander aux organisateurs de suggérer aux artistes d’intégrer dans leurs chansons des messages pour la lutte contre le recrutement et l’utilisation des enfants dans les conflits.

 Le message a été reçu 5 sur 5 et des messages sur cette problématique sont régulièrement inclus dans les chansons délivrées par les artistes lors de leurs prestations lors de « Amani leo ».

Résultat : 10 chansons sur la non utilisation et recrutement des enfants sont été composées par les artistes ; la Section de la Protection de l’enfant de Butembo reçoit depuis le début de ce festival, de nombreuses personnes venant pour recueillir des informations; les magazines « Echos de la MONUSCO » et des dépliants contenant des messages sur le non recrutement des enfants sont distribués aux participants avec des banderoles étalées avec comme messages :« STOP aux recrutement des enfants car c’est un crime ».

Paralleurs, Un femme a été interceptée le 31 juillet 2017 à Butembo avec une arme à feu. Cette situation s’est produite au niveau du parking public la Victoire de la ville de Butembo.

En effet, cette dame a été signalée aux agents de l’ordre par ses collègues voyageurs, quand elle s’apprêtait à s’embarquer sur un taxi en destination de Beni. Tout est parti d’une suspicion au sujet du sac que portait la malheureuse femme.

 L’interaction des agents de la Police alertés a fait dénicher effectivement un arme individuelle d’usage militaire quasiment neuve.
L’intéressée a été aussitôt mise aux arrêts et soumise à l’interrogatoire au bureau de la Police.

Il y a lieu de comprendre que c’est de cette manière que le tragique d’arme est en vogue dans la plupart des zones du Nord-Kivu en général, et dans l’espace de Beni-Lubero en particulier. Car il y a un nombre incalculable des armes en circulation incontrôlée dans la région.

Quant à celle qui a été arrêtée, les enquêtes se poursuivent pour en découvrir plus de secrets.
KASEREKA MALWALWA
Butembo.
Edem Kodjo : «C’est la CENCO qui est au centre de la crise et la confusion actuelles en RDC»
Connu pour avoir été le facilitateur du dialogue entre la classe politique congolaise tenue sous la médiation de l’Union Africaine, Edem Kodjo s’est exprimé à propos de la RDC à travers le journal togolais l’Alternative.

La a secrétaire générale de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) demande aux parties prenantes au dialogue de la CENCO de revenir sur la table des négociations. Elle estime que seule l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre peut permettre de résoudre l’actuelle crise politique et sociale que traverse le pays.

A Kinshasa, Liberté, parti politique de Germain Kambinga, se dit réconforté. “Nous notons avec grand plaisir la volonté exprimée par l’OIF de voir la mise en oeuvre rapide de l’accord. Mon parti se voit ainsi réconforté dans sa démarche actuelle. Nous disons la même chose avec l’OIF”, s’est réjouit Tony Eloho, manager général adjoint et porte-parole de ce parti qui se présente comme du centre.

Joint par Politico.cd, il estime qu’il n’est jamais tard pour mieux faire, bien que les institutions dont le CNSA sont déjà en train d’être mises en place. “Il nest jamais tard pour mieux faire et rectifier les choses.

 Et surtout que le problème, dans l’esprit de l’accord, n’est pas encore résolu. Les véritables acteurs sont à ce jour exclut de la mise en place de cet accord”, souligne-t-il.

La solution de sortie de crise appartient aux Congolais.

Accusé de pro-Kabila, notamment par l’opposant Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février à Bruxelles, Edem Kodjo se défend à ces termes : «ce fut une accusation d’impartialité à géométrie variable et selon la direction dans laquelle soufflait le vent des intérêts de chacun. 

On nous a tantôt accusé d’impartialité au profit de l’Opposition (l’UDPS en particulier) et tantôt au profit de la Majorité. C’est une dialectique qui indique plutôt un refus de partialité. Chacun veut que la facilitation penche de son côté. 

Tous les facilitateurs ont connu cela. Mais il s’agit d’être droit et de chercher une solution solide et pérenne pour le pays, les hommes qui y habitent aujourd’hui et ceux qui y seront demain, pour l’Afrique et la dignité des africains».

Le travail de facilitation d’Edem Kodjo ayant été suivi et complété par les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, Cenco, Edem Kodjo, fervent chrétien Catholique voit un échec total des travaux conduits par les évêques catholiques. 

«nous avons pourtant commencé ensemble et avec une complicité certaine. De toute façon, ils n’ont rien fait de mieux que ce que j’ai conceptuellement et diplomatiquement réalisé, à part d’avoir installé la confusion actuelle. Et c’est dommage pour ce genre d’institution.»

Se considérant comme l’un des derniers panafricanistes de sa génération, Edem Kodjo appelle la communauté internationale à cesser de mettre constamment de l’huile sur le feu en prenant parfois des positions irréalistes et intenables. 

Pour lui, «la solution de sortie de crise appartient aux Congolais et passe par des élections bien organisées et aux résultats inattaquables.

Dans ce long entretien relayé par sur le site web This is Africa, un projet de la Radio Netherlands Worldwide, le diplomate togolais et ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine actuelle Union Africaine a indiqué n’avoir pas gardé un très bon souvenir de sa dernière mission en RDC.

Abordant la question sur la situation actuelle en RDC, notamment la crise née de la non-organisation des élections, Edem Kodjo compare la République Démocratique du Congo à «une belle fille qui a tout pour plaire et que tout le monde convoite».

Au pays des Kabila «ce qui n’a pas fonctionné, c’est qu’on a choisi la mauvaise solution au détriment de la bonne», a estimé celui qui, mandaté par l’Union Africaine, a tenté, en vain, de rapprocher les différentes positions en vue d’un consensus autour de l’organisation de l’élection présidentielle, fuyante depuis bientôt deux ans.

Estimant que l’accord du 18 octobre dont il a facilité la signature par une majeure partie de la classe politique congolaise était l’une de solutions réalistes de la crise congolaise mais dont certains acteurs politiques ont piétiné pour des raisons d’ego.

 Edem Kodjo indique qu’à l’instar d’une belle fille enviée et convoitée, la RDC a face à elle à la fois ceux qui ont de bonnes intentions et les prédateurs. «Et je vous assure qu’ils sont nombreux et coriaces, les prédateurs», a dit Kodjo.

Dernièrement, Germain Kambinga, a multiplié des sorties médiatiques faisant des propositions pouvant résoudre la crise politique et sociale qui secoue le pays. Pour lui, il faut une transition de 18 mois avec Joseph Kabila en tête, Félix Tshisekedi à la Primature, Vital Kamerhe au CNSA et l’abandon des poursuites judiciaires contre Moise Katumbi.

Jean Claude Muyambo menace de quitter le Rassemblement en cas d’une coalition de ce regroupement dirigé par Felix Tshisekedi avec l’Union pour la Nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe.

 Le président de la SCODE, se dit victime d’une «trahison» de la part de Vital Kamerhe qu’il accuse de vouloir « détruire, et trahir le Rassemblement ».

«En 2015, quand moi je suis venu à Kinshasa ce n’était pas pour prendre part aux manifestations mais pour lancer une plateforme (…) Mais Vital à l’époque comme il était avec la dynamique, il m’a persuadé de rejoindre les manifestations contre Kabila chose que j’ai acceptée car je demeure hostile au pouvoir actuel. 

Mais après Kamerhe savait qu’on allait m’arrêter parce qu’à la veille de mon arrestation il insister pour que je ne dorme pas à la maison. Il connaissait déjà le projet avec la « Kabilie » pour me mettre en prison. 

Kamerhe peut trahir tout le monde et à tout moment, alors aujourd’hui s’il intègre le Rassemblement, moi je quitte. Mais je resterai dans l’opposition pour mener mon combat contre Kabila. 

Je connais beaucoup de choses sur Kamerhe, il a désamorcé les manifestations en janvier suite à l’appel qu’il avait reçu d’une députée en vue de sauver Kabila. Et dernièrement avant le dialogue de la cité de l’Union africaine, Kamerhe m’a appelé pour me dire, qu’il ne pourra pas aller à ces négociations tant que moi je serai toujours en prison, mais tout le monde connait la suite, voilà », a longuement expliqué Jean Claude Muyambo depuis sa cellule de prison dans un élément sonore envoyé ce mercredi 2 août 2017 à ACTUALITE.CD.

Muyambo promet, en outre, la publication dans les prochains jours, d’un ouvrage qui parle de sa relation avec Kamerhe, mais aussi de la «trahison» a-t-il dit, du président de l’UNC.

En janvier 2015, Kamerhe et Muyambo étaient retenus au siège de l’UNC sur enseignement dans la commune de Kasa-Vubu par les forces de sécurité pendant les manifestations contre le projet de révision de la loi électorale qui conditionnait les élections au recensement.

Le gouvernement congolais, à travers la commission nationale pour les réfugiés (CNR), a décidé le week-end dernier de fermer le camp des déplacés de Mugunga 3, environ six kilomètres à l’Ouest de la ville de Goma (Nord-Kivu), dans l’Est de la République Démocratique du Congo. 

Mugunga 3 est l’un des anciens camps ayant accueilli entre autres, des milliers des réfugiés rwandais ayant fui la guerre civile de 1994 au pays de mille collines.

Depuis la succession des rébellions dans la province du Nord-Kivu dont le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) en 1998, le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) en 2007 et le Mouvement du 23 mars (M23) en 2012, le camp des déplacés de Mugunga 3 a continué de recevoir des personnes fuyant les conflits armés dans divers régions dans la partie Orientale de la RDC. 

La plupart des déplacés interrogés se disent non honorés par les gestionnaires de camp (Gouvernement et partenaires) pour n’avoir pas mis à leur disposition de kits d’accompagnement afin de faciliter la réinsertion dans leurs villages.

«Je suis prête à quitter ce camp 7 ans après, mais notre départ n’est pas bien organisé. Nous sommes de différentes localités notamment Kitshanga, Mweso, mais nous ne savons pas comment rentrer avec des enfants et des bagages.

 Ils nous demandent d’évacuer le camp mais nous ne savons pas comment atteindre nos villages, c’est ce qui nous préoccupe car il y a aucun moyen de transport mis à notre disposition»,se plaint une habitante de Kitshanga, localité située à 80 kilomètres au Sud-Ouest de Goma.

«Le retour des déplacés n’est pas volontaire. Le gouvernement semble imposer sa décision de dégarnir le camp. Ils ont demandé à toute personne (vieillards, handicapés, orphelins…) de quitter le camp pourtant dans la plupart des villages la paix n’est pas encore effective. 

Il est vrai que la vie dans le camp n’est pas bonne mais un déplacé de guerre a des droits en cas pareil ; il faut un kit d’accompagnement parce que plusieurs maisons ont été détruites pendant la guerre. 

Pendant la guerre de la nébuleuse rébellion du M23, les déplacés étaient en principe admis au camp de Kanyaruchinya (6 kilomètres au Nord de Goma). 

Cependant, ce site d’accueil avait été démoli car subissait des effets des bombes ainsi que d’autres explosifs à longue portée en provenance de champ de bataille. C’est ainsi que pour éviter les morts de trop, le gouvernement ensemble avec ses partenaires techniques et humanitaires ont résolu de délocaliser les personnes et leurs biens au camp de Mugunga.
Comment s’organise le retour ? 

D’après la Commission nationale pour les réfugiés, instance sous tutelle du ministère de l’intérieur, c’est depuis 2015 que le gouvernement congolais avait pris la décision de fermer progressivement les camps des déplacés dans différentes zones dans la province du Nord-Kivu.

«En 2015, après avoir évalué la situation sécuritaire et humanitaire, le gouvernement avait décidé de fermer progressivement les camps afin de faciliter le retour des déplacés dans leurs villages respectifs. 

Actuellement, les partenaires humanitaires du gouvernement n’ont plus de moyens pour prendre en charge le séjour des déplacés dans les camps.

 Après Mugunga, nous allons fermer les camps de Lushebere dans le Masisi, Nyanzale, Muhanga à Rutshuru», dit Maréchal Mwenyemali, Chef de bureau chargé des déplacés internes à l’antenne de CNR Nord-Kivu.

Un retour dans un contexte sécuritaire précaire
Plus de Vingt (20) ans après sa création, le camp des déplacés de Mugunga 3 a hébergé des personnes venues notamment des territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale.

 En dépit de la décision du gouvernement, les déplacés de guerre ne peuvent pas tous rentrer dans leurs milieux d’origine à cause de l’insécurité qui y règne suite notamment à l’activisme des groupes armés tant locaux qu’étrangers. 

Ce qui les oblige à quitter le camp Mugunga 3 pour réintégrer un autre.
«Je vis dans ce camp depuis 2007, ça fait dix ans depuis que la guerre sévit chez moi à Mwangu.

 Je rentre dans un autre camp parce que la sécurité n’est pas garantie dans mon village, mon champ avait été ravi depuis longtemps à Masisi»,raconte une femme qui avait fui la guerre du CNDP de Laurent Nkunda à Masisi. Cette dernière est accompagnée de Hakizimana Bugwiri , un autre déplacé qui confie: «Je rentre dans le camp des déplacés de Kalinga à Masisi »
La rébellion M23 partie en 2012 de la colline de Runyonyi (Territoire de Rutshuru) en frontière avec la République de l’Ouganda avait également causé le déplacement de plusieurs centaines de familles vers les périphéries de la ville de Goma et Mugunga.«Vous me rencontrez en train de démolir mon logis pour rentrer chez moi à Rugari. 

Je campe ici depuis la guerre de M23. Mais je ne suis pas contente de renter chez moi parce qu’il y a encore de l’insécurité. Cela m’obligera de mener encore une vie plus précaire», a déclaré une femme déplacée de Rugari, localité comprise entre Kibumba et Rutshuru.
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