L’insécurité qui se vit actuellement en Ville Commercial de Butembo, situé dans la partie Est dela Rdcongo, est àla base des échauffourés, constantée le lundi 11 septembre 2017, entre les agens del'ordre, et les étudiats qui dénoncent l'inaction des autorités compétente, qui doivent protèger les civiles et leurs biens

Adirodu Roger Androzo

Le Président de la FEC Butembo Lubero soutient 
la procédure de destitution de toute autorité incapable de répondre aux aspirations du peuple. La population a besoin des réponses concrètes à ses problèmes. 


Voilà en substance, les propos de Polycarpe Ndivito tenu ce lundi 11 septembre 2017, une journée caractérisée par des tensions à la base de la paralysie des activités en ville de Butembo. Une nième journée sans travail qui énerve le patron des patrons de Butembo. 


Pour lui, le laxisme a élu domicile dans le Chef des autorités. Leur hiérarchie devrait agir conséquemment et urgemment, suggère le Président de la FEC Butembo-Lubero.« A grand maux, il faut des grands remèdes. Sinon on va tourner en rond. Le seul indicateur dont le peuple a besoin c’est le résultat, on ne rentre pas dans le sentiment. 


Les gens qui les ont mis au poste doivent vite agir. Moi je suis à la FEC, si les membres constatent que mes résultants sont insatisfaisants, ils devraient déjà me chassé de mon poste, ailleurs ca devraient être aussi pareil », explique Polycarpe Ndivito.


Le Président de la FEC a aussi répondus à ceux qui pensent que le patronat local serait parmi les faiseurs des rois. Nous sommes une ASBL, nous n’avons rien à faire avec la politique, nous ne collaborons qu’avec celui qui est nommé par le gouvernement en lui donnant les moyens de sa politique à travers les taxes et impôts que nous payons, a expliqué le Président de la FEC. 


Le Président de la FEC déplore aussi les journées villes mortes récurrentes car constituant un manque à gagner pour les opérateurs économiques.“Jusqu’à présent les activités sont paralysées dans la ville de Butembo. 


Les policiers et les militaires sont déployés dans la ville pour empêcher la marche des étudiants. Des policiers, venus de Beni, depuis le week-end, pour renforcer l’effectif, sont également déployés. Des tirs sont entendus pour dissuader les manifestations au niveau de Furu. 


Le président du comité des étudiants a été blessé par balle. Il est aux soins à l’hôpital de Matanda”, a dit à ACTUALITE.CD un journaliste à Butembo.Les étudiants ont, depuis la fin de la semaine dernière, emboîté les pas à la société civile locale qui réclame le départ du maire de la ville, Sikuli Uvasaka Makala, ainsi que des responsables de la police, de l’armée et de l’Agence nationale de renseignement (ANR) qu’ils accusent de faillir à leur mission de sécuriser la population et ses biens.


 Au moins quatre professeurs de l’Université Catholique de Graben (UCG) ont été victimes d’attaques d’hommes armés ces dernières semaines à Butembo. Deux sont toujours admis dans les hôpitaux de la place.


Ville de BUTEMBO-Furu en RDC, la police tire ds balles réelles sur les manifestants pacifiques qui demandent la paix dans la ville pic.twitter. com/VEtqX dU2YT Mbindule Mitono Cris (@CrisMitono) 11 septembre 2017#ButemboInterrogé par Martial B., c major d la police dit n pas utiliser des balles réelles pour disperser l manifestants. @CrisMiton o. pic.twitter. com/5bQ4f odl9jjambo_Kivu (@TynaDolce) 11 septembre 20171/2 #Butembo #Furula police à éteint le feu allumé au milieu de la route depuis hier à 21h par les jeunes du coin. pic.twitter. com/fKnYt VbSb4— jambo_Kivu (@TynaDolce) 11 septembre 2017Les activités sont paralysées ce lundi matin dans la ville de Butembo, 300 kilomètres au Nord de Goma (Nord-Kivu), suite à l’appel du comité des étudiants à marcher pour protester contre l’insécurité et exiger la démission du maire de la ville ainsi que des responsables des services de sécurité. 

Les éléments de la police, appuyés par ceux de l’armée, sont déployés à plusieurs endroits, plus précisément sur l’avenue Président de la République, pour empêcher la tenue de la marche. 

Des tirs sont entendus au quartier Congo ya Sika, à Furu (commune Vulamba) pour disperser les manifestants qui ont brûlé des pneus sur la voie publique.

Vives tensions à Butembo : pneus brûlés, tirs de la police et des interpellations enregistrés tôt le matin du Lundi 11 septembre 2017.




Les étudiants dela Ville commercial de Butembo ont également appelés à une marche, ce lundi, dans la ville de Butembo pour réclamer le départ des autorités locales. 


Les étudiants dénoncent notamment des cas d’attaques récurrentes contre des enseignants de l’Université Catholique de Graben (UCG).


Au moins quatre professeurs ont été attaqués par des hommes armés, ces dernières semaines à Butembo.

Même le trafic entre Beni et Butembo est timide” , a dit Léon Tembo, membre du Parlement Debout de Furu.

La situation est toujours tendue au quartier Congo ya Sika, à Furu (commune Vulamba), au Nord de la ville de Butembo (Nord-Kivu), suite à la manifestation organisée ce lundi 11 septembre 2017 par le Parlement Debout de Furu pour protester contre l’insécurité et exiger la démission du maire de la ville ainsi que des responsables des services de sécurité.


Les policiers et militaires sont déployés à Furu pour contenir la manifestation. Des tirs sporadiques sont signalés et des blessés par balles sont enregistrés parmi les manifestants.


“A Furu, depuis la semaine dernière, nous avons exposé des calicots sur lesquels il y avait des messages demandant le départ du maire, des responsables de l’armée, de la police et de l’ANR. La police a arraché nos calicots. Hier soir, les militaires, policiers et agents de l’ANR, tous armés, se sont déployés en masse à Furu et ont procédé au vol des biens (téléphones, argent…) de la population. 


Ils ont perquisitionné des maisons des paisibles habitants en tirant des balles pour des raisons inavouées. Un explosif est tombé dans une maison, à côté de chez moi. Jusqu’à maintenant, des tirs sont entendus, les activités sont paralysées à Butembo.



D'après Edgar Mateso qui n'en est un membre dela société civile de Butembo !


*ATTAQUE DE LA RESIDENCE DES PRETRES DE LA PAROISSE UNIVERSITAIRE SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE DE L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DU GRABEN (U.C.G)*


La nuit de vendredi à samedi 9 septembre 2017, des bandits en armes blanches et à feu ont fait incursion dans la communauté sacerdotale de la Paroisse Saint Cyrille d’Alexandrie de l’UCG autour de 00 heure.


Ils ont d’abord ligoté le gardien non armé et la sentinelle, avant de casser la porte où loge l’Abbé Professeur Muhindo Malonga Télesphore, président de la coordination urbaine de la Société Civile de Butembo. 


Ayant constaté son absence (parce qu’il n’est pas sur place), ils ont commencé à le chercher dans d’autres chambres de la paroisse. C’est ainsi qu’ils ont saccagé le bureau paroissial, le bureau du Recteur et la chambre de l’Abbé Professeur Athanase Waswandi. Ce dernier a été cueilli de son lit, ligoté, tabassé et blessé à la partie arrière de sa tête. Puis ils l’ont pris avec eux dans leur véhicule et sont partis.


Au bureau paroissial, ils ont emporté plusieurs biens matériels entre autre un ordinateur et une camera, de l’argent… puis ont dispersé sur le pavé, plusieurs documents de la paroisse.


En cours de route, l’Abbé Professeur a réussi à s’échapper de manière miraculeuse et est revenu avec une fracture à son bras gauche. Il a été conduit au Centre Hospitalier de Matanda.


Signalons cependant que la même nuit la Police est arrivée sur le lieu du drame après la sortie des malfrats et s’est limitée à constater les faits comme tout le monde.

Toutefois, vers 9 heures les OPJ de la PNC, de l’auditorat et le Magistrat du Parquet se sont présentés accompagnés du Bourgmestre de la Commune Kimemi pour des enquêtes avant d’être rejoints, une heure plus tard, par le Maire de Butembo et son Adjoint. De manière urgente, une réunion de sécurité a été organisée sur place.

Au sortir de ces assises, les étudiants qui venaient de s’attrouper dans les enceintes où s’est tenue cette réunion d’urgence ont séquestré le Maire de Butembo et son équipe lui exigeant de signer sa démission. C’est grâce à l’intervention urgente de la et musclée de la Police que ce dernier a été sauvé de justesse.


Au cours de cette intervention, la Police a arrêté quelques étudiants et deux professeurs, dont Roger Mwanawavene et Emmanuel Musongora, qui ont été relâchés plus tard dans la soirée.


Ces altercations ont été à la base d’une paralysie momentanée des activités au centre ville de Butembo.

Visiblement, cette incursion visait la personne de l’Abbé Muhindo Malonga Télésphore, un acte qui s’inscrit dans la suite des menaces ciblées contre les acteurs de la société civile de Butembo depuis son Assemblée Extraordinaire du 18 Aout 2017, à l’issu de la quelle les forces vives de Butembo avaient exigé la démission des autorités administrativeset sécuritaires manifestement incapables de mettre fin à l’hémorragie insécuritaire qui a durée plus de dix mois en ville de Butembo. 


Depuis lors, les réunions de sécurité se multiplient autour du Maire désavoué par la population, non pour mettre fin à l’insécurité grandissante et permanente, mais pour traquer ceux qui la dénoncent. Certains vont jusqu’à subir des menaces de mort et/ou d’arrestation. Cette façon d’agir frise une certaine complicité dans le chef des membres du comité de sécurité.


Fait à Butembo, le 09 septembre 2017  
Pour la Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo 

Van GERMAIN KATSIWA

Rapporteur Général.


D'après ONGDH CRDH, le grand Nord Kivu a pris une allure effrayante, selon 
Paluku Jean Paul Ngahangondi
qui nous informe que, des bandits armés ont fait incurssion, la nuit du lundi au mardi, dans une habitation au village makalalya en groupement bawisa chefferie de watalinga en territoire de beni. 

Ces hommes sans foi, ont tirés des coups des balles sur deux enfants dela dite maison ces victimes sont allittés dans une structure a nobili.

Solution de la CRDH contre l’insécurité au Nord Kivu

Cette structure de défense de droit de l’homme pense que l’État congolais a le devoir et l’obligation de stopper le plus vite possible cette nouvelle rébellion. Une rébellion qui serait en train de prendre corps à l’est de la RDC sous les yeux impuissants des officiels.

À l’espace d’un mois, plusieurs attaques signés différents groupes mai mai ont été signalées à travers toute la région du Grand Nord Kivu. Plusieurs biens ont été emportés et d’autres détruits à coté de plusieurs cas de mort humaines déclarées.

Le groupe le plus cité est dénommé « Mazembe ». Dans une déclaration il y a quelques semaines, le gouverneur du Nord Kivu avait alerté le gouvernement central sur la création d’une nouvelle rébellion dans le grand Nord. Julien Paluku avait estimé que la force de frappe de cette rébellion serait supérieure à celui des mai mai connus.

Insécurité dans le grand Nord Kivu, la CRDH alerte et appel à l’intervention rapide

La vraie raison des hostilités entre la société civile et le procureur de la TGI Beni dévoilé par le maire Nyonyi Bwanakawa
Menace sur la société civile de Butembo, un prêtre Professeur enlevé et torturé par des inconnus.

Prés de deux ans après, les projets du Fond social pour la réhabilitation de la voirie de Beni viennent d’être lancée ce samedi 09/09/2017.

Voici comment ils font pour étouffer tous mouvements citoyens quelque soit votre plan et stratégie.

Malgré des intimidations, la société civile de Butembo reste ferme dans ses dernières résolutions.

C’est depuis le début de cette année 2017 que la situation sécuritairea changée une forme suite au phénomène mai mai.
Des groupes mai mai pourtant difficiles à reconnaître à raison de leurs multiplicité. 

Ils sont nombreux et leurs attaques dans tel ou tel autre village fait toujours des morts. Le Nord Kivu, avec son armée essentiellementcomposée des commandos bien formés semble dépassé par le phénomène.

Dans une déclaration, la coordination de la Convention pour le Respect des Droits Humains, CRDH signée par JP Ngahangodi son président, s’est dite inquiète. Pour cette organisation, l’intensité des activités criminelles des mai mai dans la Zone de Beni-Lubero doit vite interpeller la Conscience de l’autorité du pouvoir central. « Qui semble être indifférent devant cette catastrophe sécuritaire au quelle la population est soumise » estime-t-elle dans sa déclaration.

La CRDH estime que ces attaques répétitives contre les emblèmes et installations de l’État ne sont pas seulement les actes de sabotage de toute une nation. C’est plutôt les menaces que le pays tout entier est en train de courir sur le plan sécuritaire.