Adirodu-Roger a déjoué une mission d' un Escrot, qui lui a promis une somme de 1000$ en me demandant de le former en Informatique et Internet.










Le fait s'est passé dans l'avant midi du jeudi 05 octobre 2017 !
Mes ami-es internautes chaqun par son nom, je vous informequ' un' groupe des inconnu a voulu m' escroqué le jeudi 05 octobre 2017 mais sans succès. 

Ce hors la loi en me disant dans un message anonyme de telephoneque, je puisse aller le montrer comment on publie des # articles sur le # Blog, # Facebook, # Twitter, et # Watsapp et aussi, de lui # aprendredes # récherches sur # Google, # précisément, vers le # quartier # Rwangoma en # Villede # Beni, situé dans l'Est dela # République #Démocratique du #Congo. Ce qui reste à savoir est, d'où ce mr là, a #trouvé mon #numéros de #telephone ? 

#Mais par la #grâce de #Dieu, tout ses #démarche sont #tombé dans l'éau peut être il voulait me kidnapé jusque présent, je ne sait pas #puisque il a #utilisé la plus belle voix d'une #fille pour me #trompé.

Et voici son #numéros de #téléphonne 243999768796 donc c'est grave la sécurité dela population est en danger dans tout sens prions pour nous mes ami-es.

Comme le kidnaping n' a pas encore dire le dernier mot en #Ville et #térritoire de #Beni, nous parlons aussi d'un enlèvement qui s’est passé au début du 2017 courant, vers village de Kasitu/Vughana, groupement Malio, chefferie des Bashu, territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, à plus ou moins trois (3) kilomètres au Nord-est de la ville de Butembo.

Par là assaillants estimés à une dizaine de personnes s’étaient munis d’armes à feu et se sont présentés en tenue verte semblable à celle des inciviques Maï-Maï, pour terroriser cette famille.

Ils s’exprimaient en langue Swahili et lingala. D’après les sources du milieu de la scène, ce jour là, ces bandits ont abandonné l’épouse d’Athanase et ses autres enfants ligotés avant de prendre une destination inconnue avec leurs otages.

Dès lors, les deux personnes kidnappées sont emportées sans qu’aucune nouvelle ne filtre sur leur condition de détention ni sur leur destination.

Le regard des familiers des victimes se tourne vers les services de l’ordre et de sécurité, avec l’espoir qu’ils puissent entreprendre la recherche des personnes enlevées.

Mais jusques à quand devrait-on patienter pour que le rêve du retour de la paix à Beni redevienne réalité ? Insécurité en ville de Butembo, le bourgmestre de la commune Mususa en donne des révélations 

Au cours de ce meeting populaire tenu dans la cour du quartier Bwinongo non loin du bureau de la commune de Mususa. 

Dans cette rencontre plusieurs vérités. Dans ce propos, le bourgmestre de la commune KAMBALE MBAYITOYA Bovick a d’abord rendu grâce au bon Dieu, remercier la population de sa commune pour sa mobilisation contre le phénomène «KASUKU», leur venue au meeting convoqué. La grande gratitude de MBAYITOYA Bovick était adressée aux jeunes. Les compassions pour les préjudices que les bandits avaient commis contre les habitants de cette entité n’ont été oubliées. 

Jadis enviée par beaucoup d’habitants de Butembo, la commune de Mususa n’est plus convoitée à cause de l’insécurité persistante s’exclame le bourgmestre.

 Pour une petite histoire, le bourgmestre de Mususa indique que la persistance de l’instabilité sécuritaire de Butembo s’est métamorphosée en quatre formes. D’abord les vols simples, l’opération Katerina, le phénomène Kidnapping, les braquages de stations et le phénomène Kasuku actuellement. Ce dernier phénomène a fait rage à Butembo et plus précisément en commune de Mususa. Vol, blessures voire tuerie ont marqué cette opération.

 Dans le cours du meeting, le bourgmestre de Mususa va éventrer le boa. L’insécurité de la ville de Butembo a été organisée par une bande de quatre personnes habitant respectivement la commune de Bulengera et de Mususa. 

Il s’agit des jeunes gens, garagistes et taximen de profession. Ces jeunes avaient été trompés, en se faisant recruter dans une milice maimai appelée Bavuya dont le quartier général était basé sur le Mont Kyavirimu en territoire de Lubero.

 Ils avaient été envoutés par une promesse du recruteur, celle d’être payé mensuellement 1000 ou mille dollars par mois. Ce qui a été un rêve.

Vendredi 25 Aout le bourgmestre de la commune de Mususa a réuni les différentes couches de la population. Au menu de cette rencontre la situation sécuritaire de la ville de Butembo. Chefs de quartiers, cellules et la population ont tous pris part à cette rencontre.

*BUTEMBO/NORD-KIVU: Opération kasuku en marche.*

La population de la partie Est du quartier Kambali, en commune VULAMBA a connu une nuit cauchemardesquedepuis 1h30 de ce jeudi 28/09/2017. Des bandits porteurs d'armes blanches (Kasuku) on tenté pénétrer dans la parcelle No 106 sur avenue Matadi, non loin de la TID BANK.

C'est grâce au tintamarre des voisins que ces porteurs de la mort n'ont pas pu opérer. La police n'est intervenue que deux heures longtemps après.

Certains habitants de ce quartier indiquent qu'ils redoutent quelque femme vendeuse de chanvre et dont les clients seraient des personnes suspectes, parmi lesquelles, des agents de l'ordre et sécurité. 

Apparemment certains y passent la nuit et d'autres y restent à longueur des journées sans travail clairement défini.
Il est donc important que les hommes de se quartier brisent la peur pour une autoprise en charge. Malheureusementici chez nous à Butembo, dénoncer l'insécurité c'est s'attirer le courroux de certaines personnes qui, visiblement, en profitent tant soit peu.

Quoique qu'il en soit, nous ne devons pas nous taire devant ce fléau de vie ou de mort.
*Edgar*

*Insécurité : opération kasuku chez KAMBALE François.*

Des bandits munis d'armes blanches sont entrés chez KAMBALE François, au quartier Bwinongo, en commune Mususa. De 23h à 00hde la nuit de lundi à mardi 26/09/2017 ils ont opéré calmement. 

Après avoir cassé la porte, ils sont entrés jusqu'à la chambre de François qu'ils ont molesté pour chercher de l'argent. Mr François a été sérieusement blessé à la tête et les bandits ont emporté une somme estimée à plus de 10 000$US. Abandonné à moitié mort, le pauvre François est en train de suivre les soins à Katwa.

ENLEVEMENT DE PALUKU KASUSI

Le fait passé la nuit de lundi à mardi 26/09/2017 sur avenue Baswagha à l'Église Adventiste du 7e Jour de Matanda. Après avoir forcé la porte du Guest House, des bandits ont réussi à emporté 500$ et sont partis avec la sentinelle Paluku Kasusi pour destination inconnue.
EDGAR

FAMEUX KASUKU !!!!! Butembo, La grande ville commerciale de l'Est, première Puissance Économique du Nord Kivu, Mais avec la Centrale De sécurité la plus amorphe de la République !!! C'est inconcevable qu'une poignée de 30 ou 50 personnes opère dans tous les coins de la ville sous l'oeil impuissant des services de sécurité !!! 

À l'allure où vont les choses, avec cette recrudescence inouïe de l'insécurité, un redoutable terrorisme urbain aux plus graves conséquences est en cours d'enracinement dans cette ville enfin d'endeter le peuple le plus travailleur du Pays, comme ce qu'on a fait des Luba aux Kasai. BUBOLAIS, BUBOLAISES la situation est grave ! Doublons les efforts de vigilance ! (Osc@r kav. Bubolais de la Diaspora

*BUTEMBO/NORD-KIVU: Opération kasuku en marche.*

La population de la partie Est du quartier Kambali, en commune VULAMBA a connu une nuit cauchemardesquedepuis 1h30 de ce jeudi 28/09/2017. Des bandits porteurs d'armes blanches (Kasuku) on tenté pénétrer dans la parcelle No 106 sur avenue Matadi, non loin de la TID BANK.

C'est grâce au tintamarre des voisins que ces porteurs de la mort n'ont pas pu opérer. La police n'est intervenue que deux heures longtemps après.

Certains habitants de ce quartier indiquent qu'ils redoutent quelque femme vendeuse de chanvre et dont les clients seraient des personnes suspectes, parmi lesquelles, des agents de l'ordre et sécurité. Apparemment certains y passent la nuit et d'autres y restent à longueur des journées sans travail clairement défini.

Il est donc important que les hommes de se quartier brisent la peur pour une autoprise en charge. Malheureusementici chez nous à Butembo, dénoncer l'insécurité c'est s'attirer le courroux de certaines personnes qui, visiblement, en profitent tant soit peu.
Quoique qu'il en soit, nous ne devons pas nous taire devant ce fléau de vie ou de mort.

Un mois, deux mois après ils prennent conscience, et décident de faire défection. Deux vont devenir garagistes au quartier Rughenda et deux autres taximen, parmi MUTOSI BUNGA VUTAMWEYA dit Dibolos et WASI dit NYOKA YA SHABA du parking des motards de Vuhika en commune de Mususa. 

Mais une maman aussi recrutée dans ce mouvement maimai, fera défection avec deux armes et cette femme du nom de Josée FUTA qui utilisait ces bandits, qui à leur tour feront louer ces armes aux jeunes bandits qui venaient de quatre coins de la ville. 

Le recrutement de ces maimai précités se faisait dans la cellule Musayi en commune de Vulamba, a révélé dans cette rencontre populaire MBAYITOYA Bovic bourgmestre de Mususa. Toutefois la population de cette municipalité ne cesse d’accuser sans passer par deux chemins, les services de sécurité de Mususa. Dont la police, l’agence nationale de renseignement ANR, les militaires. Surtout les cellules Mitoya, Masuli, Irangya où ces services sont accusés d’implication dans le trouble de la quiétude de la population. 

Pour clôturer l’adresse avec la population Mbayitoya Bovic a prodigué des conseils aux habitants. C’est entre autre de demander les civiles de développer la culture d’écouter et de pratiquer ce que les autorités leurs disent. Et on aura la paix. Mais faire le contraire c’est vouloir demeurer dans l’instabilité. 

D’où l’appel à l’amour fraternelle et de s’approprier la sécurité. Depuis que le phénomène Kasuku a commencé il y a environs six mois, plus 300 personnes ont déjà été visité nuitamment. Les unes blessées, perdre leurs biens de valeurs et argent ainsi que les autres tuées.

Jean Paul Ngahangondi revient de dire que, il est assez prudent et me réserve de toute forme de triomphalisme quant au "flop" de la prestation de la délégation Congolaise aux Nations-unies.

Dans la forme, il est indéniable que la délégation congolaise a fait piètre figure(ce qui n'étonne personne) mais dans le fond, ça change quoi ?

Je développe une attitude de méfiance envers ces "blancs" qui disent une chose et font le contraire et vice versa.
Je demeure convaincu que si ces gens là TENAIENT au "Changement" dans ce pays,cela aurait déjà été fait depuis très longtemps.

Mais on assiste à des atermoiements injustifiés qui font perdre du temps à la population et en fait gagner au pouvoir.
Il est quand même préoccupant de constater qu'un pouvoir "réputé" indésirable bénéficie de certaines largesses de la part de ceux qui prétendent ne plus vouloir de lui. C'est un non sens qui devrait interpellé le Congolais.

Avez vous une idée du nombre de congolais qui meurt chaque jour pendant que l'on nous faire croire à des rencontres, des sommets,des conférences, etc sur la RDC ?
Il y a quelque chose de vicieux et de cynique dans la démarche de ceux en qui,nous avons tendance à croire.
"Les occidentaux ont dit...", "L'UE a déclaré...", "Trump a dit...", etc...

Mes frères, ces gens évoluent sur base de deux principes de la géopolitique : " *l'idiot utile*" et " *LEURS INTÉRÊTS*". Peu importe les lois, les textes et autres constitutions...Ce qui compte pour eux,c'est leurs intérêts.
Avez vous une petite idée que représente le business Congolais(dans sa configuration mafieuse) pour les occidentaux ? Savez vous que représente le marché de l'emploi expatrié en RDC ?

Je crois qu'il faut être prudent, très prudent quant aux réactions AFFICHÉES de nos "amis" occidentaux...Elles cachent souvent un cynisme inavoué et à peine perceptible qui vise à endormir la population au bénéfice de ceux avec qui,ils ont intérêts !

EXPLIQUEZ MOI CE QUI LIERRAIT LES "OCCIDENTAUX" AVEC "BANA TSHANGU"? RIEN!!!!

EN REVANCHE, ON SAIT TRÈS BIEN COMPRENDRE CE QUI LIERRAIT "LES OCCIDENTAUX" AU POUVOIR.
Le pouvoir les assure et les rassure plus que la population.

Dans une interview de l'ambassadeur Américain au Zaïre, il dit ceci :"Nous n'avions PLUS aucun intérêt à soutenir Mobutu..."(sousentendu "Mobutu malade, au chapitre de la mort sous peu).

Cela veut dire que si Mobutu était encore suffisement fort physiquement,ils l'auraient soutenu au mépris et au rejet de la population.

Les Occidentaux ne sont ps électeurs en RDC, les occidentaux n'ont pas des enfants dans ce qui reste du système éducatif en RDC, les occidentaux n'ont pas de frères qui meurent dans nos mourroirs appelés abusivement "hôpitaux", les occidentaux n'ont pas de frères à Béni, les occidentaux n'ont pas de frères qui meurent de faim dans les coins de ce pays où on ne sait même pas que le Coca existe.

Les occidentaux ont des amis dans les grands salons de Kinshasa, les occidentaux ont des amis à Kin Plazza, Pullman,Kempisky,etc,les occidentaux ont des amis dans les mines, les occidentaux ont des amis dans les finances.

En définitive, nous ne dormons ni dans le même lit et nous n'avons pas les mêmes rêves.

Nous devons nous prendre en charge et ARRÊTER DE COMPTER SUR EUX ET SURTOUT ARRÊTER DE PARLER, DE TWEETER, FACEBOOKER, ETC... *AGISSONS!*

Nous préférons mourir(au sens propre du terme ) de faim, par manque de soins médicaux ou aux larges de Lampedusa en prétextant que nous ne voulons pas mourir de balles. Mais,la finalité est la même : on meurt!
Alors pourquoi ne pas mourir pour la bonne cause ??
On nous impose des dialogues,on parle et ça passe!
On nous impose un gouvernement, on parle et ça passe!

On nous impose des passeports bidons, on parle et ça passe!
On nous impose des permis de conduire bidons, on parle et ça passe!

ON DOIT ARRÊTER DE SE PLAINDRE ET AGIR SUR BASE D'UNE QUESTION: *QUE FAISONS NOUS ??? *

LA RÉPONSE À CETTE QUESTION DEVRAIT PERMETTRE AUX UNS ET AUX AUTRES DE COMPRENDRE QUE SEUL L'ACTION PRODUIT DES RÉACTIONS.
SINON, ARRÊTONS DE NOUS PLAINDRE ET ASSUMONS NOTRE COMPLICITÉ COLLECTIVE DANS CE QUE NOUS VIVONS! *CRDH.

Butembo-RDC : Kidnapping des prêtres de BUNYUKA, un mystérieux arbre qui cache la forêt, Jacques YONZABA EBWEME alias DANY arrêté par la véranda Mutsanga.
Le kidnapping des prêtres de BUNYUKA depuis le mois de Juin 2017, apparaît comme un arbre mystérieux qui cache la forêt.

 On signale plusieurs ramifications tres complexes dans ce dossier apparaissant comme un mystère lourd et sourd. D’une part, plusieurs personnes sont arrêtées et d’autres interpellées par le service de l’ordre avec le concours de la cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga.

 Le dernier en date est Mr EBWEME Jacques qui se présente sous le nom de DANY, retrouvé avec un« Sim card »sur lequel il recevait la rançon pour une probable libération des prêtres ! 

En effet, après que le présumé cerveau moteur, sieur MUMBERE AUGUSTIN dit le général Guillaume soit intercepté dans la ville rwandais de GISENYI sous l’instigation de la Véranda Mutsanga qui travail en étroite collaboration avec les services de l’ordre, le fameux Guillaume n’a pas tardé à citer d’autres personnes, se trouvant en ville de Butembo parmi lesquelles ce fameux Jacques EBWEME alias DANY.

Sous les verrous, l’autoproclamé Général Guillaume a cité Monsieur Jacques EBWEME comme étant son collaborateur de taille dans ce dossier de kidnapping des prêtres, se trouvant en ville de Butembo, c’est ainsi qu’une fois alertée, la Cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga s’est mise sérieusement au travail pour retrouver ce fameux DANY avec qui, lors de son arrestation, il été retrouvé avec une vingtaine des SIM card parmi lesquels un Sim qui recevait la rançon qui était entrain d’être envoyé pour une probables libérations de prêtres.

Soulignons que, la cellule antiterroriste avait déjà identifié par ses stratégies, que parmi les trois numéros qui recevaient la pré rançon, un numéro recevait à partir de Butembo, l’autre à partir de Goma et le dernier en ville de Kinshasa. DANY recevait à partir de Butembo, Guillaume à partir de Goma et KEBO Joseph à partir de Kinshasa, et sous l’instigation de la cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga, tous sont déjà aux arrêts.

Quant à savoir comment l’homme a été arrêté, cela revient dans les stratégies que la cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga utilise, qui ne doivent pas être exposés au grand Public, nous vous informons aussi, que ce DANY a aussi cité un autre, qui sera objet de la publication prochaine dans ce dossier.

N.B : Si la Véranda Mutsanga publie quelque chose sur ce dossier, rendez vous compte que c’est le moment de publier, et qu’il n’y a pas à craindre, étant bien connecté sur l’évolution du dossier, c'est-à-dire il y a des choses qui peuvent être publiées alors que ce ne pas le moment ça risque de brouiller les investigations.

La Véranda Mutsanga appelle encore une fois à tous de chaque fois livrer des informations sur ce dossier au moment opportun et à qui de droit au lieu de les mettre en public pour brouiller la carte.

Rédaction Véranda Mutsanga.

De Me peruzi
depuis ce jeudi, 4ème jour après son enlèvement de la prison centrale de Butembo, Monsieur Kasereka Kitsa Omer a été retrouvé à Beni, précisément dans un cachot du GMI.
Sa famille et ses conseils en sont davantage inquiets, sachant que la seule personne qui l'a rencontré a été sommée de payer 50$ avec menaces de ne pas dévoiler à ses proches où il se trouverait.

Nous considérons cette nouvelle dérangeante vu cette restriction inexpliquée de droits de notre Client. Nous ne comprenons pas comment lui seul peut être, parmi tant d'autres prisonniers, soumis à pareilles attitudes.

Sa famille et ses conseils exige qu'il soit remis là où la loi exige qu'il soit et que sa famille et ses proches ainsi que sa Défense gardent le droit de lui parler sans rien payer. Il s'agit des droits élémentaires non négociables pour toute personne arrêtée, détenue ou condamnée.

ALERTE DE LA PART DU VP SOCIV BUTEMBO.

*Attention, Il n'y a jamais eu de recrutement de MSF BELGIQUE en ville de BUTEMBO et BENI !*

C'est le chef de bureau de Kinshasa qui vient de nous alerter au téléphone +243841362325. Selon ce Responsable, il aurait été informé sur la présence d'un groupe d'individus qui circuleraient en ville de Butembo et de Beni en train de récolter de l'argent aux motifs que les donateurs seront engagés au MSF BELGIQUE. 

Il s'agit bel et bien d'une escroquerie pure et simple qu'il faut coûte que coûte dénoncer, réprimer et sanctionner, a-t-il martelé.

Nous voudrions interpeler nos frères d'ici chez nous en Beni-Lubero et d'ailleurs que le processus de recrutement pour un poste où l'on sera pourtant payé ne peut jamais commencer par la récolte de l'argent auprès des bénéficiaires. Que le peuple reste très vigilant quant ce.

*Edgar Mateso*
_But

CONCERNANT LES MASSACRES DES CIVILES EN TÉRRITOIRE DE BENI, SITUÉ DaNS LA PROVINCE DU NORD-KIVU ÀL' EST DU PAY, UNE LÈTRES OUVERTE À ÉTÉ ÉCRIT À MADAME LA PROCUREURE DE LA COUR PENALE INTERNATIONALE

Mme la Procureure,
Bonjour !

Je suis un paysan de la République démocratique du Congo. J’ai étudié à Lovanium et j’ai travaillé longtemps comme agent de l’état. Aujourd’hui, j’habite au Nord-Kivu, dans le territoire de Beni, commune de Rwenzori. 

A vrai dire, je suis devenu un nomade. Car en l’espace de deux ans, j’ai changé de domicile quatre fois.

Eringenti
Avant octobre 2014, je vivais à Eringeti où je m’étais installé après la retraite pour de la terre de mes ancêtres. Je cultivais du cacao, du manioc, des haricots et tout me souriait. Jusqu’à cette nuit-là du 17 octobre 2014 où des hommes armés ont fait incursion dans notre zone ! En une nuit, j’ai vu mes amis, ma femme et un de mes ouvriers égorgés, éventrés, mutilés, etc. 

J’ai échappé aux égorgeurs parce que ce jour-là j’étais allé à Mavivi visiter ma fille qui venait de donner naissance à sa troisième fille. Matin et soir, j’allais comme un fou compter les tombes de mes amis et des miens. J’étais tellement inconsolable que je voulus me donner la mort ! 

Beaucoup de paysans abandonnèrent le milieu. Certains se dirigèrent vers le Haut-Zaïre (on parle de la province orientale aujourd’hui) et d’autres vers Beni et Butembo. J’aimais tellement ma femme que pour moi l’abandonner seule dans ce milieu ressemblait à une trahison.
Mavivi

Après un mois de deuil, ma fille m’obligea à la rejoindre à Mavivi. Au cas contraire, elle divorcerait d’avec son mari pour venir vivre avec moi ! Je me résignai et j’allai vivre à Mavivi, à 200 mètres de chez ma fille. 

Mais les massacres ne faisaient que s’intensifier dans tout le territoire de Beni. Je n’oublierai jamais la date du 20 novembre 2014. C’était après le passage du président Joseph Kabila, je pense. Bizarre! Plus de 120 personnes furent tuées. 

Au bout de quelques mois, nous avons alors décidé de quitter Mavivi pour aller vivre dans les périphéries de la ville de Beni à Rwangoma où vivait la famille de mon gendre. Figurez-vous, nous sommes partis de là le 08 mai 2015. Et le 11 mai 2015, ils sont venus dans le quartier où je vivais pour tuer. 

Plus de 11 personnes furent égorgées. Plus grave, ils les assassinèrent, paraît-il, après qu’ils aient été bien accueillis et bien nourris par les victimes. La plupart de ces égorgeurs, d’après les rescapés, portaient les tenues de nos militaires mais parlaient le kinyarwanda, le lingala et un swahili avec un ton qui n’est pas d’ici. Que nous serait-il arrivé si nous n’étions pas partis ?

Rwangoma
Je ne vous écris pas bien sûr à partir de Rwangoma que nous avons dû abandonner en cascade la soirée du 13 aout dernier. La matinée, ma fille, mon gendre et son fils-aîné, âgé de 8 ans, sont allés au champ chercher à manger. Je suis resté à la maison avec les deux derniers, âgés respectivement de 5 et de 2 ans. 

Vers 16h00, nous avons vu des gens courir partout, crier et annoncer que les égorgeurs étaient en train d’arriver de Nyaleke tuant tous ceux qu’ils trouvaient sur leur passage. Le voisin vint et me demanda de fuir sans attendre avec les enfants. J’ai pris la plus jeune et l’ai mise au dos et son grand-frère sur les épaules. 

Mme la Procureur, essayez d’imaginer un vieux de 68 ans en train de courir sur environs 4 km, avec un enfant au dos et un autre sur les épaules, dans cette région où le relief est peint par des montagnes et des vallées.

 Malgré la consolation avec laquelle nous fumes reçus dans une famille amie, la nuit fut longue ! Très longue ! Les enfants ne cessaient de demander où étaient restés leurs mère, père et grand-frère. 

J’ai dû même pleurer lorsque vers 2h00 du matin, le garçon me réveilla et me demanda si papa aurait rencontré les égorgeurs… Dans cette ville, je n’ai que larmes comme nourriture!
Vers 5h00, la radio Muungano, si mes souvenirs sont bons, commençait à diffuser qu’il y aurait eu beaucoup de morts et que des corps commençaient à être amenés à l’hôpital général de Beni.

 A 9h00, je voulais retourner à Rwangoma pour voir si les miens étaient rentrés. Sur la route, un voisin me dit que le village était désert et m’invita à aller au contraire à l’hôpital. Le pire que je ressentais toute la nuit n’était plus une sensation mais une réalité. 

Stupeur ! Il nous a fallu seulement 20 minutes pour retrouver le corps de ma fille mutilé et de mon gendre avec une tête fendue ! En revanche, jusqu’à ce jour nous n’avons toujours pas retrouvé le corps de mon petit-fils. 

De plus en plus, certaines affirment et d’autres confirment que beaucoup de corps de ces victimes, notamment des enfants, ont été jetés dans la rivière Semuliki, ce qu’on appelle dans nos traditions africaines « sacrifice humain aux esprits ». Je comprends alors pourquoi nos militaires ne sont pas intervenus lorsque les paysans les ont avertis de l’arrivée de ces égorgeurs.
Afficher plus de réactioLa question des massacres de Beni-Lubero dans l'Est dela République Démocratique du Congo, est-il vraiment la préoccupation des dirigeants ? D'après les propos des membres dela société civile dela région conOCTOBRE 2014 - OCTOBRE 2017: TROIS ANS DE SILENCE AMER. Toutefois, l'État a certainement plusieurs autres préoccupations...Ah! Apparemment je viens de me tromper, excusez-moi.Le nombre avoisine 2500 personnes massacrées, y compris celles qui sont perdues par voie de kidnappi
Depuis pratiquement trois ans Beni-Lubero a connu le moment le plus dur de son histoire : le carnage de ses enfants sur le sol de leurs ancêtres.

Des voix se sont levées soit pour condamner, pour dénoncer. Mais le silence a plané du coeur à la bouche de ceux qui sont sensés éclairer la lanterne de l'opinion. Même pas un simple POLE! Comment nos Maires, nos AT, nos Gouverneurs... ont organisé les cérémonies commémoratives!Quel a été l'apport du Ministère des Affaires Humanitaires, Sociales et Solidarités nationales? N'a-t-il pas oublié que ce phénomène est arrivé en RDC? Du sommet de l'État à la base n'a-t-on pas considéré cela comme un NON ÉVÉNEMENT ?
Pourtant lors de leurs fêtes d'anniversaire,certains dignitaires mobilisent la nation tout entière.

Toutefois, merci à ceux qui se préoccupent de la recherche de la paix et la sécurité. « _Heureux les artisans de la paix(...)»_
Edgar

Selon Edgar Mateso vice président dela soitété civile en ville commerciale de Butembo,

Le Gouvernement congolais a-t-il consacré l’état de non-Etat dans cette ville ?
RAPPORT DE MONITORING DES ASPECTS SECURITAIRES DE LA VILLE DE BUTEMBO. UN PLAIDOYER POUR LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE

La situation sécuritaire en ville de Butembo n’a cessé de se détériorer de plus en plus. Par-ci par-là on a signalé l’incursion des personnes habillées en tenue soit policière, soit militaire. Les parties les plus touchées sont situées en communes MUSUSA, KIMEMI et BULENGERA. Comme aux mois précédents, les bandits ont utilisé le même mode opératoire à travers le phénomène dit « KASUKU » en groupe de plus de trente personnes, mais qui ne sont ni arrêtés, ni inquiétés. Ce qui fait penser à une certaine complicité des agents de l’ordre.
Dans ce rapport de monitoring allant du 1er au 30 septembre 2017, nous présentons les différentes actions de revendications,les cas de violation des droits humains, la diversion créée expressément par les autorités politico-administratives et quelques recommandations.

1. DES ACTIONS CITOYENNES DE REVENDICATION

Le 01 Septembre 2017 :

Tenue de la deuxième Assemblée Générale Extraordinaire de la Société Civile Forces Vives dans la salle Mgr ISESOMO de Kitulu-Anglican. Il s’agissait, pour les acteurs de cette structure citoyenne, d’évaluer le degré d’exécution des recommandationset résolutions de l’Assemblée Générale du 18 Août 2017.

Après analyse, témoignage et débat, les forces vives avaient constaté que, de manière générale, il s’observait:

- Un manque de respect langagier de la part des autorités politico-administratives aux populations victimes de l’insécurité sous prétexte qu’elles n’ont pas le mandat de la population.

- Des incursions nocturnes dans différents quartiers, avec pertes en vies humaines, malgré l’ultimatum, la ville de Butembo continue à sombrer sous. Depuis le 18 Aout 2017 à nos jours : Les bandits à mains armées habillés en tenue policière assiègent les communes de Kimemi et de Mususa ; Mr Guidon Mbusa Mutaghanzwa Vihamba de la cellule Mitoya, quartier Bwinongo a été assassiné la nuit du 19 au 20 Août 2017 ; 4 civils coupés à la machette la même nuit, il s’agit de Madame Kyakimwa Kamuha, Messieurs Muhindo Syalyamuvana, Paluku Musukali Jean Marie et Aimé Kalemba tous du quartier Bwinyole, internés à l’hopital Matanda ; dans plusieurs entités de la ville tels que Mutsanga, à Kalemire, à Katwa, à Matanda, à Mondo, à Bwinyole,… les bandits qui tentaient faire incursion ont échoué grâce à la vigilance des jeunes.

- La confusion organisée entre les agents de l’ANR, de la Police et des bandits lors des patrouilles nocturnes pour échapper à la vigilance de la population.
- Les intimidations ciblées des activistes de la société civile, des leaders sociaux et ceux des mouvements jeunes et associations des femmes ;

- Les mouvements suspects des groupes armés aux environs de la ville de Butembo depuis le 25 Aout 2017 lors des affrontements entre les FARDC et les maï-maï. Nous déplorons le traitement inhumain et dégradant de l’ensevelissement des corps des civils dans les trous des WC de fortune modèle arabe.
A l’issue de cette Assemblée, les participants avaient reconduit avec acuité les recommandationsdu 18 Août 2017 dont la teneur est la suivante :

La démission des autorités politico-administratives, à savoir le Maire de la ville et son adjoint, les bourgmestres des communes et leurs adjoints.

Le départ sans conditions des commandants de la PNC et des FARDC ainsi que la relève des certains éléments de la PNC et des FARDC qui ont longtemps œuvrés en ville de Butembo.
Le changement de l’organe de commandement de l’Agence National de Renseignement à l’occurrence les responsables de l’ANR notamment le Chef de Poste Principal et les inspecteurs.

A cet effet, les forces vives avaient appelé la population à mener les actions suivantes :
- Observer des journées sans activités suivant le signale de la société civile jusqu’au départ des autorités sus-évoquées.

- Klaxonner, tambouriner, tinter, siffler et mettre en action tout autre outil de sonorisation pendant 15 minutes chaque 08 heures, 12 heures et 20 heures.

- Rester attentive aux actions civiques et non violentes de grande envergure qui vous seront communiquées ultérieurement en cas de non exécution des présentes résolutions.
Le 06 septembre 2017 :

La première journée ville-morte a été observée sur toute l’étendue de la ville de Butembo, suivant le mot d’ordre et les consigne de la société civile. Elle a été accompagnée (à 8h, 12h et 20) d’un concert de bidons, de casseroles, de sifflets, de tintamarres, …

Le 08 septembre 2017 :

Les femmes réunies au sein de la Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance (DYFEGOU) ont organisé une messe suivie d’une marche pour réclamer la libération des prêtres de la paroisse Reine des Anges de Bunyuka, enlevés la nuit du 16 au 17 juillet 2017.

À cette occasion, 6 femmes ont été arrêtées par la PNC, et séquestrées en la prison pendant quatre jours. Elles n’ont été libérées qu’au 11 septembre 2017.

Notons cette situation est arrivée lorsque Madame Rose Tuombeane, Porte-parole de cette structure est recherchée par le service de renseignement pour avoir dénoncé la médisance de l’autorité urbaine à l’égard des femmes de la ville de Butembo.

Le 11 septembre 2017 :

Les étudiants de Butembo, réunis au sein du Comité d’Organisation des Etudiants (COEB) ont organisé une marche pour exprimer leur ras-le-bol face à l’incursion nocturne à la Paroisse Universitaire de l’UCG la nuit de vendredi 8 au samedi 9 septembre 2017, dont a été victime le Professeur Abbé Athanase Waswandi Ngoliko de l’UCG et la brutalité dégradante de certains professeurs de l’UCG par des éléments PNC et FARDC.

Par ailleurs, les jeunes de Furu (à la sortie Nord de la ville) avaient initié des actions de grande envergure (sécher les activités et allumer le feu) pour réclamer le départ des membres du Comité de Sécurité pour leur incapacité à sécuriser la ville de Butembo.

Ces actions se sont soldées par la fusillade par la police du Président du COEB, à la personne de Mr Patrick Nongo Yongo, étudiant de l’IBTP. Il s’en est également suivi l’arrestation de plusieurs personnes, parmi lesquelles des étudiants, et des curieux.

Le 12 septembre 2017

La Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo a appelé la population à observer la deuxième journée ville-morte. Toutes les activités sont restées paralysées. Seuls les taximen des motos pouvaient être visibles sur la voie publique.

NB : ces actions de revendication ont été arrêtées momentanément à l’issu de l’échange avec la délégation du gouvernement central conduite par Son Excellence PALUKU KISAKA YEREYERE, Ministre de Pèche et Elevage, accompagné de Mr Léonard KAMBERE, Conseiller du Chef de l’Etat. Elles pourront être reprises si les forces vives de Butembo n’obtiennent pas une issue favorable pour la sécurité de la ville.

2. DES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS

a. Des menaces ciblées contre les animateurs de la société civils
- La nuit de vendredi 01 à samedi 02 septembre 2017.

Tentative d’incursion au domicile de Mr Edgar KATEMBO MATESO, Premier vice-président de la coordination urbaine de la société civile de Butembo par des hommes habillés en tenues policières et porteurs d’armes blanches et à feu à minuit. Ils n’ont pas pu opérer grâce à l’alerte des jeunes qui les ont déstabilisés par des jets des projectiles.

Il sied de noter que, quelques jours avant (le 25 août 2017), des hommes habillés en tenues civiles sont arrivés dans ce quartier vers 15h pour se renseigner sur la résidence du vice-président de la société civile de Butembo. La même nuit, la résidence de son voisin a été visitée par des malfrats. Ils ont été déjoués par l’alerte des voisins.

En effet, c’est depuis le 18 Août 2017 que les menaces (téléphoniques)se sont accentuées sur cet animateur de la société civile.

- Le 2 septembre 2017
MUMBERE KAHINDO Nelson et NDOVYA MUHONGOLO, respectivement président et conseiller de la société civile de Butuhe en groupement Malio, chefferie des Bashu, territoire de Beni (Nord-Kivu/RDC) ont été arrêtés et incarcérés au camp militaire de Rughenda (à Butembo). Ils sont reprochés de collaborer avec les maï-maï car ils avaient conduit à la MONUSCO un jeune maï-maï qui avait exprimé l’intention de se rendre.

- La nuit de vendredi 8 à samedi 09 septembre 2017

Des bandits lourdement armés ont fait incursion à la paroisse universitaire de l’UCG. Ils ont cassé la porte de l’Abbé Télesphore MUHINDO MALONGA, président de la Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo. 

L’ayant manqué, ils se sont à chercher dans d’autres chambres du presbyterium de la paroisse. Ils ont saccagé le bureau paroissial avant de s’abattre sur l’Abbé Professeur Athanase Waswandi Ngoliko qu’ils ont grièvement blessé à la tête et au bras. Ils ont même tenté l’enlever, mais s’est sauvé de manière miraculeuse.

- La nuit de samedi 16 à dimanche 17 septembre
Une bande de six hommes armés et vêtus en tenues mixtes (FARDC et PNC) ont fait incursion dans la résidence de Monsieur Van germain Katsiwa, Rapporteur Général de la Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo à 2 heurs. Ayant constaté leur mouvement, un habitant de la parcelle les a suivi de loin à travers la fenêtre. 

Visiblement, ces bandits n’avaient pas de précision sur la maison où loge leur cible car, selon le témoin qui suivait leur mouvement de loin, ils circulaient dans la parcelle comme par tâtonnement des portes. Finalement, ils ont forcé l’ouverture de la porte d’une maison non habitée. C’est seulement vers 5h qu’ils se sont retirés. Mais, vers 7h00, un qui serait de ce groupe, est revenu avec le numéro de téléphone de Van dans son portable sous prétexte qu’il serait à sa recherche, si on peut lui montrer sa maison d’habitation, car il n’arrivait plus, à l’atteindre au son téléphone.

Ayant constaté que les jeunes voulais mettre la main sur lui, il a pris fuite.

- La nuit de dimanche 17 à lundi 18 septembre 2017
Un homme habillé en tenue civile s’est présenté à 20h dans la résidence de Van Germain Katsiwa, rapporteur Général de la Coordination Urbaine de la Société Civile de Butembo.

 Il a forcé la porte de la clôture pour accéder à l’intérieur, en se présenter comme étudiant ami de Van Germain et qu’il était à la recherche de ce dernier pour une communication importante. Mais les habitants de la parcelle l’ont suspecté comme quelqu’un qui ferait partie du gang de ceux qui avaient assiégé ladite parcelle la vieille. C’est ainsi qu’ils ont alerté les jeunes du quartier qui ont mis la main sur lui. Craignant la menace d’une justice populaire, cet homme a sorti sa carte de service qui portait les noms de KASEREKA TAWITE, fonction : OPJ de la PNC. 

Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention du Chef de cellule.
- La nuit de samedi 23 à dimanche 24 septembre
Des bandits ont fait incursion dans la parcelle de Mr Muyisa Engulu Jacques, Président de la société civile du Noyau de la Commune Mususa. Ces bandits n’ont pas pu accéder à l’intérieur de la maison grâce aux tapages et à l’intervention des voisins.

Bref, les animateurs de la société civile de Butembo sont sous des menaces très sérieuses et sont obligés de vivre dans une grande clandestinité.

b. Des assassinats
- La nuit de mardi 5 à mercredi 6 septembre 2017

Le jeune MUMBERE EZECHIEL (28 ans) a été poignardé par un groupe de 3 bandits aux environs de 1h en cellule Kahumba N°59, quartier Matanda, commune Mususa. Fils de Mbusa et de Meso, Ezéchiel faisait partie d’un groupe des jeunes qui veillaient à l’extérieur pour leur propre sécurité.

 Ils ont rencontré un groupe de 3 personnes dont une fille. Après une longue altercation, un de ces bandits a levé son épée pour l’enfoncer dans la poitrine du jeune Ezéchiel. 2 de ces malfrats auraient été maitrisés, mais leur sort n’est pas jusqu’à présent connu. Pour exprimer leur ras-le-bol, les collègues d’Ezéchiel ont incendié deux maisons des suspects.

- La nuit du mercredi 6 à jeudi 7 septembre 2017
Un corps sans vie, identifié comme étant celui de Mr KASEREKA MUTUNGI (40 ans) a été retrouvé à Mutsanga, près du pont Kalumba. Originaire de Bunyuka en territoire de Beni, le corps de KASEREKA a été retrouvé avec des traces de violence.

c. Du phénomène « KASUKU »
- La nuit de samedi 2 à dimanche 3 septembre 2017

Des bandits porteurs d’armes blanches sont entrés au Centre de Santé Makasi de Butembo. Ils ont ravi des téléphones ainsi que de l’argent du personnel soignant, avant de tenter vainement de forcer la porte de la comptabilité.

- La nuit de lundi 4 à mardi 5 septembre 2017 :
Des bandits sont entrés chef le Prof Richard Mulendevu, Secrétaire Général Académique de l’UCG. Ils l’ont agressé et blessé à sa tête et à son épaule au moyen d’une machette. Il a été admis au Centre Médical Luvika, chez Katsuva, en cellule vétérinaire, en commune Kimemi, juste à côté de l’abattoir public de Kasongomi/Butembo.

- La nuit de vendredi 8 à samedi 9 septembre
Des bandits sont entrés au couvent de la paroisse universitaire de l’UCG (cfr. Supra)
- La nuit de mardi 12 à mercredi 13 septembre
L’entrée des bandits a été déjouée par la population dans les ménages de la cellule Kahondo, Quartier Rughenda, commune Bulengera.

- La nuit de mercredi 13 à jeudi 14 septembre
Plusieurs cas d’incursion ont été signalés
• En cellule KAHUMBA, Quartier MATANDA, Commune MUSUSA, des bandits sont entrés chez le pasteur PALUKU MWIRAWAYESU. ils ont d’abord arraché la porte de la maison pour accéder à l’intérieur. Ils ont ensuite agressé les habitants de la parcelle dont Madame KATUNGU KAMUKEHERE, épouse du pasteur qu’ils ont blessé par un couteau et une machette. Avant de partir, ils ont emporté 3 téléphones et de l’argent.

• En cellule MITOYA B, quartier BWINONGO, commune Mususa, des bandi sont entrés Madame KAHINDO MUTUMWA qu’ils ont blessé à la tête par une barre de fer et par une machette avant d’mporter son argent.

• Toujours à MITOYA B, des malfrats sont entrés chez ELOGE KAKULE MUSENYERWA où ils ont blessé à la machette monsieur ELOGE et son épouse MUYISA. Puis ils ont fui avec une fille de cette parcelle. En cours de route, ils avaient visiblement l’intention de la violer.

 Elle portait un enfant. Ils lui ont exigé de déposer l’enfant parterre. La fille en a profité pour s’en fuir, abandonnant ainsi l’enfant entre les mains de ses boureaux. Comme l’enfant pleurait en vives voix, ces malfrats ont abandonné l’enfant qui a été récupéré par les voisins.

- La nuit de mardi 19 à mercredi 20 septembre
Il été signalé l’incursion des bandits chez monsieur KAMBALE Joël résidant au N°7, cellule LONDO, quartier de l’EVECHE, commune BULENGERA. Au cours de cette opération, les bandits ont extorqué 37$US, 35 000 FC, 3 téléphones, 1 ordinateur,… Pire encore, ils ont même violé deux jeunes filles qu’ils ont abandonnées avec des blessures atroces.


- de jeudi 21 à vendredi 22 septembre
Des bandits ont tenté opérer chez monsieur Jean-Baptiste KAMBALE MUSAFIRI chez ses voisins en cellule NGOTE, quartier MUKUNA, commune BULENGERA. Ils n’ont pas pu opérer grâce à l’alerte.

- La nuit de lundi 25 à mardi 26 septembre
1) Un nouveau cas d’incursion a été signalé chez monsieur KAMBALE FRANCOIS, en cellule MASULI, quartier BWINONGO, commune MUSUSA. Pendant une heure (de 23h à 00h), ces bandits ont réussi à opérer calmement sans être inquiétés. Ils sont entrés jusque dans la chambre de François qu’ils ont sérieusement blessé à la tête et emporté une somme d’argent estimée à 10 000$US. Monsieur François a été dépêché à l’Hôpital Général de Référence de Katwa.

2) Sur avenue BASWAGHA, en commune KIMEMI, l’Eglise Adventiste du 7e Jour de Matanda. Après avoir forcé la porte du Guest House, des bandits ont réussi à emporté 500$US et sont partis avec monsieur PALUKU KASUSI, la sentinelle, pour une destination inconnue. Il n’a été retrouvé qu’au grand matin, abandonné avec des mains ligotées.

- La nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre
La population du quartier KAMBALI, en commune VULAMBA a connu une nuit cauchemardesquedepuis 1h30. Des bandits porteurs d’armes blanches (KASUKU) ont tenté pénétrer au N° 106 sur Rue MATADI, non loin de la TID BANK. C’est grâce à l’alerte des voisins que ces porteurs de la mort n’ont pas pu opérer. 

La police n’est intervenue que deux heures longtemps après. Certains habitants de ce quartier indiquent qu’ils redoutent une certaine femme vendeuse de chanvre et dont les clients serraient des personnes suspectes, parmi lesquelles, des agents de l’ordre et de sécurité. 

Apparemment, certains y passent la nuit, d’autres y restent à longueur des journées sans travail clairement défini.

3. LES AUTORITES POLITICO-ADMINISTRATIVES CREENT LA DIVERSION
Les autorités tant provinciales que nationales, sensés mieux maîtriser la situation désorientent l’opinion en cherchant à culpabiliser coûte que coûte les victimes.

Dans son intervention dans l’émission « Dialogue entre Congolais » diffusée sur les antennes de la Radio Okapi le soir du 13 septembre 2017, Maître Feller LUTAHISHIRWA MULWAHALE, Vice-gouverneurdu Nord-Kivu a tenu des propos susceptibles de révolter les victimes. Pour lui, « ceux qui insécurisent la ville de Butembo sont des enfants du milieu : la journée ils sont acteurs de la société civile (…), la nuit ils sont des maï-maï). 

Les propos de ce genre frisent un « complot » des gouvernants face à leurs gouvernés. Il serait donc élégant que le vice-gouverneurs’adresse de manière particulière à la population de Butembo soit pour retirer sa parole, soit pour fixer l’opinion pour éviter d’être traiter, par les habitants de Butembo, comme complice de leur malheur.

4. RECOMMANDATIONS

Pour que la paix et la sécurité revienne en ville de Butembo, il s’avère impérieux de prendre en compte les recommandationsformulées par la coordination urbaine de la société civile de Butembo, à savoir :

- La relève immédiate du Maire et son Adjoint, des bourgmestres des communes et leurs adjoins, du Chef de Poste Principal de l’ANR, du Commissaire Supérieur Principal de la PNC et du Commandant des FARDC ;

- Le changement sans conditions des éléments devenus « coutumiers » dans l’ANR, la PNC et la FARDC,

- La redéfinition ou la réorientation des activités des éléments pléthoriques au sein de l’ANR ;
- L’amélioration de la solde des agents de sécurité ;

- La dotation en matériel adéquat au sein de la PNC ;

- La scission de l’Etat Major de la PNC ville de Butembo en deux, trois ou quatre ;
- (pour ne citer que cela).

Fait à Butembo, le 02 octobre 2017.
Edgar KATEMBO MATESO
Premier vice-président de la Coordination Urbaine de la société civile de Butembo