Au lendemain d'une nouvelle attaque meurtrière des rébélles ougandais ADF en Ville de Beni, le jeudi 26 octobre 2017, au quartier BOYIKENE-NGADI, on constante d'ici et là, une forte présence des forces armés dela République Démocrtique du Congo FARDC, qui millitarise Beni et ses environs

« Le jeudi à Beni, l’ennemi voulait attaquer l’une de nos positions qui fait boulier de la ville. Nous nous sommes accrochés avec eux au niveau du quartier Boikene.

Nous avons réussi à intercepter cette velléité de ces présumés ADF, mais nous avons aussi repoussé ces attaques.

Actuellement, la situation est sous contrôle de l’armée. Nous continuons à redynamiser et à pacifier toute la zone malgré la psychose qui règne au niveau du quartier Boikene »,explique le Lieutenant.

Des affrontements ont opposé l’armée congolaise (FARDC) aux présumés ADF jeudi 26 octobre 2017 dans la soirée au quartier Boikene, au Nord-est de la ville de Beni (Nord-Kivu).

Depuis la résurgence du phénomène ADF il y a trois semaines dans la région, l’attaque de ce jeudi est la première en pleine ville de Beni.

« Ce sont des dégâts collatéraux mais à notre niveau, nous n’avons pas encore établi un bilan du côté de l’armée pour affirmer ou infirmer. Ce matin après le checking opérationnel, nous pourrons établir un bilan définitif »,ajoute le porte-parole de l’armée dans la zone.

Des sources concordantes, il y aurait des morts suite à ces nouveaux affrontements dans la ville de Beni. Mais l’armée dit attendre les derniers ratissages afin de donner un bilan.

Le porte-parole de l’Opération Sokola 1 Sud, le Lieutenant Jules Ngongo parle d’une attaque des ADF contre le « bouclier » érigé par l’armée pour protéger la ville.

Maintenant il y a une accalmie parce qu’on entend plus les armes légères et lourdes »,a dit à ACTUALITE.CD, Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni.

Il y a des morts et des blessés et la population est en train de fuir des quartiers Masiani et Kipriani vers les zones sécurisées de la ville.

Nous étions dans la zone au Nord-Est de la ville, plus précisément au campus de l’Université Chrétienne Bilingue du Congo où nous tenions la réunion et vers 16 heures, il y a eu crépitements des armes légères et lourdes et nous avons précipitamment quitté le lieu, laissant voitures, motos, ordinateurs pour fuir en brousse et sortir vers le quartier Ndoni.

Plusieurs habitants des quartiers situés au Nord-Est de la ville se sont précipités vers le centre de Beni, jugé « sécurisé ».
« Il y a eu pratiquement des affrontements.

Selon Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni, des tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus, créant une panique généralisée au sein de la population.

Dans la ville de Beni, située dans l'est de la République démocratique du Congo, la population reste inconsolable après une attaque qui a fait 5 morts.

Erickson, Lwembwe journaliste pour la chaîne Radio Télévision Rwanzururu (RTR) a déclaré avoir vu cinq corps sur les lieux de l’attaque du jeudi 26 octobre 2017 précisement à Ngandi.

Provisoirement 5 corps sans vie à NGADI en commune de Ruwenzori ville de Beni au Passage des Tueurs phénoménal Plusieurs enfant sont séparés de leurs Parents.

L’attaque a eu lieu dans le quartier de Ngadi, à la périphérie nord de Beni, carrefour commercial important de la région des Grands Lacs, par lequel transite notamment beaucoup de bois à destination de l’Ouganda.

Cette nouvelle incursion des présumés ADF intervient
Ces attaques viennent s’ajouter à deux autres qui ont eu lieu dernièrement, sur axe routier, Mbau-Kamango.
Pas plus que le vendredi 17 octobre, alors que l’on venait à peine d’inhumer dans la ville de Beni les 26 morts, victimes des massacres des miliciens ADF survenue au PK 40, dans l'est du térritoire de Beni, d'où ces hommes sans loi ni foi ont de nouveau parlé d'eux.

Avec la présence de plusieurs groupes armés de la Province, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC demeure très volatile, affectant tous les aspects de la vie de millions de personnes.

Aujourd’hui, c’est un fait, la province du Nord-Kivu reste la plus affectée par l’insécurité, avec plus de 900 000 personnes déplacées dans le passé.

Au début du mois, l'ONU annonçait que les ADF-Nalu, rebelles islamistes opèrent depuis une vingtaine d'années dans le Nord-Kivu, avaient tué plusieurs personnes dans les environs de Beni.

Visé depuis juillet par des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, ce groupe est accusé de meurtres et d'enlèvements. 

Traqué par l'armée congolaise, soutenu par les Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), il a perdu ses principaux bastions depuis janvier. 

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à semer la terreur dans la région de Beni.

Les forces armés de la RDC FARDC, appuyées par les Tanzaniens de la MONUSCO se sont de toute vitesse dépêchés sur le lieu pour la défense de l'intégrité territoriale et on signalé une petite accalmie sur le lieu dépuis la fin del' année 2016, mais selon la population environnant, le lieu reste en debandante des civiles, envahie par la peur au ventre.

Pour titre conclusif quant à la suite de notre publication sur la détonation des coups de balles en ville de Beni ce Jeudi, les sources sûres parlent de l'incursion des hommes armés identifiés à des rebelles de l'ADF NALU qui fait jusqu'à présent quelques morts qui gisent près du stade de Boïkene, parmi lesquels un coiffeur de la place très bien connu.

Le bilan peut être peux s'alourdi, lorsque des hommes armés appartenant à la rébellion ougandaise de l’ADF ont attaqué les villages de Ngandi, situés non loin de Beni, entraînant ainsi la mort des habitants victimes. 
Selon des sources locale, on parle aussi des plusieurs personne blessés par balles perdu.
Depuis quelques jours, des groupes armés s’attaquent aux positions de l’armée et de la police dans cette région. Ces attaques viennent s’ajouter à deux autres qui ont eu lieu la semaine dernière.
La province du Nord Kivu fait de nouveau parler d’elle, à la suite de l’escalade inquiétante de crimes et autres actes de violence perpétrés par des groupes armés encore actifs contre d’innocentes populations civiles.

Avec la présence de plusieurs groupes armés de la Province, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC demeure très volatile, affectant tous les aspects de la vie de millions de personnes. Aujourd’hui, c’est un fait, la province du Nord-Kivu reste la plus affectée par l’insécurité, avec plus de 900 000 personnes déplacées.
Alors que, la 8ème Réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, tenue sous l’égide de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) jeudi à Brazzaville.

En rappelant ces quelques cas embuscades parmi tant d'autres d'autres, ONGDH le CEPADHO, a attiré l'attention de ceux qui nous lisent sur le degré des sacrifices consentis par les FARDC dans la traque des Terroristes ADF en Beni.

Le CEPADHO tient à rappelé que, les FARDC ne sont pas dans une soirée dansante à BENI, dans l'opération contre les ADF. La menace terroriste est réelle; l'Armée Congolaise et la Brigade d'intervention de la MONUSCO donnent le meilleur d'elles-même.
Il n'est pas juste de narguer ceux qui consentent d'énormes sacrifices, en arguant qu'ils sont eux-mêmes les tueurs des civils, les complices des ADF ou qu'ils simulent les attaques contre eux.