Un satellite européen construit pour cartographier l'air de la Terre comme jamais auparavant sera lancé dans l'espace tôt vendredi (13 octobre), et vous pouvez le regarder en direct en ligne selon une source dela Nasa
Le satellite Sentinel-5P de l'Agence spatiale européenne (ESA) devrait décoller à bord d'un lanceur Rockot à 5h27 HAE (09H27 GMT) à partir du cosmodrome de Plesetsk dans le nord de la Russie. Vous pouvez regarder le lancement en direct ici à partir de 5h00 HAE (09h00 GMT), gracieuseté de l'ESA. Vous pouvez également regarder le lancement directement de l'ESA ici.
CHANTILLY, Virginie - Le nouveau directeur général de Blue Origin a déclaré au National Space Council que son entreprise est en discussion sur la certification de sa fusée New Glenn pour les missions gouvernementales , un changement de stratégie qui pourrait mettre l'entreprise en compétition avec un client.
Dans une présentation à la première réunion du Conseil national de l'espace reconstitué au Centre Udvar-Hazy du Musée national de l'air et de l'espace, le 5 octobre, Bob Smith a déclaré que la fusée New Glenn que l'entreprise développe pourrait être utilisée pour des missions commerciales et gouvernementales , ce dernier exigeant que l'entreprise passe par un processus de certification avec des agences comme la NASA et l'US Air Force.
«Notre lanceur New Glenn sera plus performant que les lanceurs existants aujourd'hui et peut être utilisé non seulement pour les vols habités et d'autres missions commerciales, mais aussi pour les charges utiles de sécurité civile et nationale», a-t-il déclaré.
"Par conséquent, nous sommes en début de discussions avec la communauté de la sécurité nationale et la NASA sur la façon de certifier New Glenn pour leur utilisation." [ Nouvelle Glenn Rocket de Blue Origin en images ]
New Glenn, le premier lanceur orbital de Blue Origin, est conçu pour placer jusqu'à 45 tonnes en orbite terrestre basse et 13 tonnes en orbite de transfert géostationnaire.
C'est une capacité plus grande que les véhicules Atlas et Delta existants par United Launch Alliance, à l'exception du Delta 4 Heavy, qui peut placer près de 14 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Il est également plus grand que le Falcon 9 de SpaceX, qui, comme l'Atlas et le Delta, est certifié par l'US Air Force pour les missions militaires.
À ce jour, Blue Origin s'est concentrée sur le marché commercial de New Glenn. La société a jusqu'à présent signé troisnouveaux clients , tous développeurs de satellites de communications commerciaux, pour New Glenn.
La société a annoncé le troisième client, la startup thaïlandaise mu Space Corporation, le 26 septembre au Congrès international d'astronautique (IAC) à Adélaïde, en Australie.
New Glenn est propulsé par sept de ses moteurs BE-4 dans sa première étape et un moteur BE-4 est en deuxième étape, avec une troisième étape en option utilisant le moteur BE-3 d'abord développé pour son véhicule suborbital New Shepard. Blue Origin propose également le BE-4 à ULA pour sa fusée Vulcan de nouvelle génération.
Les dirigeants de Blue Origin, y compris le fondateur Jeff Bezos, ont suggéré par le passé que l'entreprise ne poursuivrait pas les missions de sécurité nationale, qui sont la pierre angulaire des activités de l'ULA.
"C'est la spécialité de l'ULA", a déclaré Bezos à propos des missions de sécurité nationale lors d'une visite médiatique en mars 2016 du siège et de l'usine de fabrication de Blue Origin dans le Kent, à Washington. "Il peut être très logique pour ULA de continuer à être spécialisé dans ce domaine et nous les soutenons simplement avec les moteurs".
ULA n'a pas encore pris de décision formelle sur ce moteur à utiliser dans Vulcan, bien que la société ait déjà déclaré que le BE-4 est le concurrent principal par rapport à l'AR1 d'Aerojet Rocketdyne . Le directeur général de l'ULA, Tory Bruno, a déclaré en avril qu'il attendait les résultats des tests du BE-4 sur le site d'essais de Blue Origin à West Texas avant de sélectionner officiellement le moteur.
L'essai du BE-4 a toutefois été retardé par un accident survenu en mai qui a détruit un bloc moteur, composant clé d'un moteur de fusée comprenant la turbomachine qui propulse le propulseur dans le moteur. Smith a indiqué lors de la réunion du Conseil national de l'espace que ces tests pourraient commencer dans un proche avenir.
"Nous allons bientôt commencer à tester notre moteur BE-4, qui emmènera New Glenn dans l'espace et est en cours de développement en partenariat avec United Launch Alliance", a-t-il déclaré.
Rob Meyerson, président de Blue Origin, a déclaré à l'IAC la semaine dernière que la compagnie avait fait "des progrès mesurables cette année" sur le BE-4, mais n'a pas élaboré. "Nous avons livré le matériel BE-4 sur notre site de lancement de West Texas pour tester, et avons plus de moteurs dans le pipeline", a-t-il déclaré lors d'une présentation où il a annoncé le contrat de MU Space.
Le témoignage de Smith à la réunion du Conseil national de l'espace fut sa première grande apparition publique depuis qu'il est devenu directeur général de Blue Origin. La société n'avait pas fait d'annonce officielle concernant son embauche, bien que Smith ait rejoint Blue Origin en août, selon son profil sur le site de réseautage professionnel LinkedIn .
«C'est un grand privilège de faire partie d'une équipe formidable qui construit des véhicules de lancement réutilisables, des moteurs de fusée puissants modernes et toutes les capacités qui permettront à des millions de personnes de vivre et de travailler dans l'espace», déclare Smith dans son profil LinkedIn.
Smith a déjà travaillé chez Honeywell Aerospace pendant plus d'une décennie, plus récemment à titre de président des systèmes et composants mécaniques. Avant cela, il était chez United Space Alliance, la coentreprise de Boeing et Lockheed Martin, qui gérait les opérations de la navette spatiale, où il était directeur exécutif du programme de développement de la navette spatiale.
Cette histoire a été fournie par SpaceNews , dédiée à couvrir tous les aspects de l'industrie spatiale.
La Terre n'est pas la seule à tourner sur elle-même ! Le Soleil, notre étoile, est lui aussi en rotation, une rotation lente. Mais pourquoi tourne-t-il ?
C'est en 1610 que Galilée a découvert l'existence des taches solaires, presque en même temps que d'autres savants européens comme Thomas Harriot. Rapidement, l'étude de ces taches a montré que le Soleil était en rotation lente. Des siècles plus tard, on découvrit que bien d'autres étoiles tournent aussi sur elles-mêmes.
Pourquoi le Soleil tourne-t-il sur lui-même ?
On explique en partie cette rotation par la contraction gravitationnelle de la nébuleuse protosolaire ayant débouché sur la formation du Soleil. Même très faible initialement, la rotation sur elle-même du protosoleil a dû augmenter au fur et à mesure que la nébuleuse se contractait pour le former, à la façon dont une patineuse tourne plus vite sur elle-même en rassemblant ses bras vers son corps.
La rotation actuelle du Soleil est donc un vestige de son origine, un cœur dense dans un nuage moléculaire en train de s'effondrer.
Les astronomes ont directement mesuré un objet flamboyant de l'autre côté de la Voie lactée, doublant presque le record de l'objet le plus éloigné mesuré dans notre propre galaxie.
Les chercheurs ont utilisé un système de 10 radiotélescopes au Nouveau-Mexique appelé le Very Long Baseline Array (VLBA) pour déterminer la distance à la région brillante en formation d'étoiles.
Les humains ont détecté et mesuré des objets à 13,3 milliards d'années-lumière , à la limite de l'univers observable. (Une année-lumière correspond à la distance parcourue par la lumière dans l'année, soit environ 6 trillions de miles, soit 10 billions de kilomètres.) Pourquoi est-il si difficile de mesurer des objets à travers la Voie lactée? [ Astronomiquement loin: comment mesurer l'univers ]
La réponse a à voir avec l'emplacement. Notre système solaire est positionné à peu près à mi-chemin sur l'un des bras en spirale massifs de la galaxie, de sorte que la seule vue que nous obtenons de la Voie Lactée est latérale.
C'est comme essayer de cartographier une forêt dans laquelle vous vous trouvez en mesurant les distances entre les arbres autour de vous. Sauf que vous ne pouvez pas vous promener dans ces "bois", parce que la Terre ne bouge pas suffisamment vite pour donner aux Earthlings une perspective différente sur une échelle de temps humaine. C'est pourquoi les constellations se ressemblent aujourd'hui comme il y a des milliers d'années.
La poussière, le gaz et les étoiles dans le disque galactique obscurcissent notre vision des objets plus éloignés, tout comme les arbres obscurcissent la vue d'une personne dans l'analogie, ont indiqué les chercheurs dans une déclaration de l'Observatoire national de radioastronomie (NRAO).
Mais nous pouvons tourner et tourner pour mieux voir les bois qui nous entourent et voir comment les caractéristiques semblent bouger alors que nous changeons notre point de vue, ont dit les chercheurs. Ce phénomène, appelé parallaxe , est ce qui fait que votre doigt semble sauter quand vous le tenez devant votre nez et alternez l'œil que vous utilisez pour le regarder.
La plupart des distances en astronomie sont extrapolées à partir de données sur la luminosité de différents objets, a déclaré Tom Dame, chercheur au Centre Harvard-Smithsonian pour l'astrophysique dans le Massachusetts et co-auteur sur le nouveau travail. Et souvent, les scientifiques doivent utiliser une distance pour calibrer pour celle d'un objet situé plus loin, et répéter ce processus plusieurs fois. Mais l'utilisation de la parallaxe élimine cette dépendance à la connaissance d'autres objets.
"La chose au sujet de la parallaxe est juste magnifiquement directe. Elle est juste basée sur la trigonométrie", a déclaré Dame à Space.com.
Dame a utilisé cette technique pour mesurer la distance à une région formant une étoile appelée G007.47 + 00.05 du côté opposé de la Voie lactée. Les chercheurs ont utilisé le VLBA pour mesurer le déplacement apparent de la région dans le ciel vu de points opposés dans l'orbite de la Terre autour du soleil.
Le saut résultant était à peu près l'angle qu'une balle de baseball sur la lune prendrait dans votre champ de vision, vu de la Terre, selon la déclaration. Cela correspond à une distance de plus de 66 500 années-lumière. Le record précédent pour une mesure de parallaxe se situait à environ 36 000 années-lumière, ont indiqué des chercheurs dans le communiqué.
"La plupart des étoiles et des gaz de notre galaxie se trouvent dans cette distance nouvellement mesurée par rapport au soleil", a déclaré Alberto Sanna, auteur principal de l'étude et chercheur à l'Institut Max Planck pour la radioastronomie en Allemagne. "Avec le VLBA, nous avons maintenant la capacité de mesurer des distances suffisantes pour tracer avec précision les bras spiraux de la galaxie et apprendre leurs vraies formes."
Le léger angle entre notre vision de la région G007.47 + 00.05 au printemps et à l'automne a permis aux scientifiques de calculer la distance de la région par rapport à nous.
Crédit: Bill Saxton, NRAO / AUI / NSF; Robert Hurt, NASA
G007.47 + 00.05 est une puissante source de micro-ondes, qui passe à travers la poussière et le gaz relativement intacte, a déclaré Dame. L'incroyable luminosité de la région a confus les scientifiques jusqu'à ce qu'ils aient déterminé que les molécules de la région résonnent et amplifient la lumière d'une jeune étoile massive située à proximité. Le système fonctionne comme un laser à micro-ondes, appelé un maser. Dans ce cas, «nous arrivons à être le long du faisceau», a déclaré Dame.
La mesure faisait partie d'un projet plus vaste de cinq ans appelé BeSSeL (Bar and Spiral Structure Legacy Survey), qui vise à cartographier l'autre côté de la Voie lactée en utilisant des mesures de parallaxe de ces sources de maser, a déclaré Dame. Cette mesure est venue dans la dernière année de l'enquête, lorsque l'équipe a passé plus de temps sur quelques objets d'un intérêt particulier, a déclaré Dame. L'enquête BeSSeL a mesuré environ 200 sources de maser au total.
«Au cours des 10 prochaines années, nous devrions avoir une image assez complète», a déclaré Mark Reid, qui dirige l'équipe BeSSeL du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, dans le communiqué de la NRAO.
Elle devrait toutefois être rapide, ce qui indique qu'une partie du moment cinétique responsable de sa rotation a été perdue par le jeune Soleil selon un mécanisme encore mal compris. Les jets de matière que l'on observe autour des étoiles en formation sont une explication possible.
Mais pourquoi des nuages moléculaires contiennent-ils des cœurs denses légèrement en rotation ? Peut-être en raison de la turbulence les agitant et qui a été révélée par le satellite Herschel.
Sentinel-5P (le «P» signifie «Précurseur») est conçu pour suivre la pollution de l'air de l'orbite dans le détail sans précédent. Le satellite fait partie du programme Copernicus de l'Union européenne pour les missions de surveillance de la Terre, mais il est le premier à créer une carte mondiale de la qualité de l'air toutes les 24 heures.
At the heart of Sentinel-5P is Tropomi (short for Tropospheric Monitoring Instrument), which will map air quality along a swath 1,801 miles (2,900 kilometers) wide from an orbit 512 miles (824 km) above Earth. The instrument will monitor trace gases that affect the air we breathe, such as nitrogen dioxide, ozone, formaldehyde, sulfur dioxide, methane, carbon monoxide and aerosols, according to an ESA mission description.
The Sentinel-5P satellite is designed for a mission life of about seven years but carries enough fuel to last a decade, ESA officials said.
