Au cours des différents procès qui ont repris de nouveau dépuis lundi 13 novembre 2017 contre les inciviques des ADF et leurs complices, en Ville de Beni, le General Akili Mundos a rejeté toutes ces allégations et nié avoir été en contact avec les personnes accusées de massacre dans la région de Beni dans l' Est dela Rdcongo.

Au sujet du général Mundos, son audition a tourné autour des conclusions des plusieurs rapports de recherche, dont celui du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de Jason Stearns qui l’accusent d’être impliqué personnellement dans l’organisation et l’exécution des tueries dans la région de Béni. 

Le premier renseignant qui a comparu le 13 nov à l’audience de ce jour et dont les rapports publiés par son organisation ont suffisamment cité le nom du Général Mundos a sollicité un huit clos avec le tribunal. 

C’est au cours de ce huit clos qu’il pourra donner les noms de ses personnes ressources détenant des témoignages qui chargent cet officier de l’armée. 
Le général Muhindo Akili MUundos Charles, commandant de la 31è brigade des FARDC basée à Mambasa est passé, lundi 13 novembre 2017, devant la barre en qualité de renseignant.

Eu égard à cela, il y a lieu d'imaginer ces sénarii qui sont à même temps des hypothèses:

1. Innoncenter ou blanchir MUNDOS pour couper court à toutes les accusations qui pèsent sur lui, et ainsi jetter l'anathème aux rapports internationaux et nationax, aux livres et personnalités qui l'ont accusé.
2. Intimider pour taire tous les leaders locaux d'opinion qui ont eu l'audance de dénoncer haut et fort le bouger MUNDOS. 

3. Pousser le criminel Mundos, après être blanchi, à charger à son tour ceux qui l'ont déjà cité à l'occurence celui qui fut le premier à le citer dans les médias internationaux, le grand leader Mzee MBUSA NYAMWISI ANTIPAS.

N.B.: rendons-leur hommages ceux qui ont condamné sans peur et ce, sincèrement les massacres de Beni. *Mbusa Antipas*, qui fut le premier contre toute attente à citer haut et fort sur les ondes RFI en pointant du doigt le vrai tueur de Beni. Il fut suivi de Jean-Jacques Wondo qui sans passer par la gauche ou la droite avait dit, dans une émission DEC de Radio okapi, que MUNDOS est bel et bien le cerveau monteur des massacres de Beni. 

L'américain Jason Stearn qui l'avait dit bien qu'avec un peu de complaisance et assez d'équilibrisme.L'avocat Musavuli Boniface qui à part ces multiples articles dans le site desc-wondo a écrit deux livres sur les mêmes faits.
En effet, les recherches entreprises par leGEC, un groupe de recherche basé à New York [1], sont que les effectifs des ADF oscillent entre seulement100 et 260 maquisards.

L’occasion de répondre à une série des questions que bien des gens se posent depuis des mois sur les auteurs des massacres à caractère génocidaire qui sévissent dans cette partie du pays depuis octobre 2014. On les appelle « les rebelles islamistes ougandais ADF », une version officielle qui mérite d’être disséquée.

Nous essayerons d’expliquer qui sont réellement les tueurs de Beni entre la réalité des rapports de force sur terrain, une version officielle qui ne tient plus la route et des certitudes tirées des enquêtes et des recoupements de plusieurs témoignages et rapports sérieux.

Les recherches deDESC-Wondofont état d’une présence à Beni d’environ25.000soldatsopérant dans différentes unités [3].

 Toujours au sujet de la puissance de feu dont dispose le Congo, il faut rappeler que les FARDC sont une force de150.000 soldats, appuyés par la plus grande et la plus coûteuse mission de maintien de la paix au monde, la MONUSCO, forte de19.815 casques bleusdont une brigade d’intervention créée en 2013 spécialement pour traquer et neutraliser les groupes armés [4]. Cette Brigade comprend trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance.

En gros, avec 25.000 soldats déployés à Beni, un petit Territoire [5], et les divers appuis de la MONUSCO, le Congo dispose largement des moyens internes pour venir à bout d’une centaine de maquisards confinés dans un mouchoir de poche. D’où cette question : qui sont vraiment ces « ADF » ?

La version officielle consiste à présenter les ADF comme des terroristes islamistes ougandais, en lien avec des groupes terroristes étrangers, et qui massacrent des civils dans le cadre de leur nouvelle stratégie. Selon cette version, les ADF feraient partie d’un réseau transnational d’islamistes qui s’étend jusqu’au Sahel, en passant par Boko Haram et les Al-Shebab somaliens, voire les talibans en Afghanistan. 

On se souvient que dans la série de Prison-Break à la congolaise, à la prison de KANGWAYI-BENI, plus de 200 criminels ADF et autres se furent jétés dans la nature. C'est par un message laconique que les médias radios et sociaux de Beni-Lubero ont balancé ce communiqué ci-dessous. 

Il s'agit d'une invitation à comparaitre des certains leaders d'opinion, agents ONG, politiciens et journalistes. Ceux-ci sont appelés comme des renseignants pour venir témoigner contre l'assassin général Akili Mundos (en tout cas moi je peine à l'appeler par son nom sans mettre le mot ASSASSIN). Ceci à cause de leurs différentes interventions dans les médias. Charles, le renseignant «Butembo» affirme qu’il y avait trois éléments Adf dotés et associés aux Fardc par cet officier militaire supérieur. 

Le prévenu Mbunguma, tout comme le général Mundos, ont nié les faits. Ensuite, c’était la comparution d’un autre témoin voilé nommé «Kasindi ». Ce dernier a expliqué comment au cours du dialogue social à Beni, un participant a cité le général Akili Mundos, commandant des opérations sukola 1 à l’époque, étant impliqué dans le massacre de Beni, et quelques jours après, le dénonciateur était arrêté. 

Selon ce renseignant, le général précité lui même avait indiqué qu’il y avait certains officiers militaires qui faisaient le commerce dans le secteur de bois avec les Adf, ce qui lui pousse à croire que le général avait des informations sur les tueries des civils.

Néanmoins, devant la cour, Oscar a nié les faits. Mais la cour a demandé au renseignant Butembo de lui communiquer les noms de deux autres personnes qui étaient présentes quand Oscar faisait cette déclaration, et qui sont entendues à l’audience prochaine. 

Toutefois, parmi les trois journalistes invités, deux ne se sont pas présentés à l’audience de ce lundi. Lors du procès des rebelles Adf à Beni ainsi que leurs collaborateurs,lundi 13 novembre, au total 11 renseignants et prévenus ont défilé devant la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, en foraine, en audience publique. 

Ce lundi 13 novembre 2017 en effet, le général de brigade Muhindo Akilimali Charles allias Mundos, était devant la barre avec certains renseignants voilés pour leur sécurité.

Le renseignant «Butembo» a éclairé la Cour par rapport à certains éléments de son rapport vis à vis du prévenu Mbunguma qui était en relation avec les rebelles de l’Adf basés à Mwalika (une des bastion des Adf) ainsi que quelques officiers de l’exrébellion de l’APC qui avaient créé le mouvement UDRC.

En réaction à la comparution du général Akili Mundos, le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1 Nord estime qu’il s’agit « d’un geste fort qui traduit le respect pour la population de Beni».

La Dynamique de l’opposition, une des composantes du Rassemblement, a appelé samedi ses militants à descendre dans la rue le 15 novembre pour réclamer une transition sans le président Joseph Kabila. L’appel de cette coalition de l’opposition rejoint celui des mouvements Filimbi, Lucha ou encore les Congolais debout qui ont tous rejeté le calendrier publié le 5 novembre par la CENI.

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant surCtrl + Entrées’il vous plaît,.
Contacté ce mardi 14 novembre 2017, Claudel Lubaya président de l’Union Démocratique Africaine (UDA Originelle) et membre du Rassemblement s’est montré, pour sa part, favorable à ces manifestations organisées par des mouvements citoyens. Il estime que c’est un «avertissement au pouvoir en place qui s’obstine à se maintenir au pouvoir en violation de la constitution et des lois de la République ».

le Rassop devrait soutenir et prendre une part active à ces manifestations appelées par les mouvements citoyens sont Lucha, Filimbi et Ekoki pour exiger le départ de Kabila avant le 31 décembre.

Dans un communiqué publié ce mardi 14 novembre, la mission de l’ONU en République démocratique du Congo exhorte ainsi les autorités congolaises à “respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation, et à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales.”

Le Rassemblement, plateforme politique de l’opposition, annonce une “communication importante” ce mardi 14 novembre 2017 en rapport avec les manifestations prévues le 15 novembre 2017 par des mouvements citoyens.

dans la capitale de cette province, Goma, le numéro un de la police provinciale à tenu un meeting pour mettre ses hommes aux aguets. «La police va arrêter tous ceux qui vont tenter de troubler l’ordre public», a menacé l’inspecteur provincial de la police au Nord-Kivu, Placide Nyembo.

Pour lui, les manifestants, qu’il qualifie inciviques, doivent être “réprimés sans état d’âme”. «Nous avons suivi dans de réseaux sociaux des inciviques qui écrivent et demandent à la population de ne pas aller travailler. Moi je pense que c’est anormal.

 Je demande aux parents d’envoyer les enfants à l’école, d’aller travailler. J’apaise la population de ne pas suivre le mot d’ordre des inciviques qui se droguent par-dessus le marché», explique-t-il dans son intervention en Lingala diffusée par vidéo sur Youtube.

“La rue, dit-il, appartient à l’Etat. Quelqu’un ne peut pas se taper à la poitrine et décider de troubler l’ordre public. Il aura en face de lui la police nationale congolaise».

 « En ville de Beni, les activités ont été paralysées au centre ville.Quelques pneus ont été brûlés dans certains coins comme au rond-point Yamba Yamba au quartier Tamende. La police est en train de circuler et procède à l’extinction de feu.

À Kasindi dans la partie Est dela ville, il y a 12 militants qui sont arrêtés et acheminés au sous commissariat de la police à Kasindi » , a dit à ACTUALITE.CD, un habitant de Beni.

Plusieurs activités tournent au ralenti ce mercredi 15 novembre 2017 dans la ville de Butembo en marge de la journée ville morte programmée par les mouvements citoyens ainsi que l’opposition politique pour protester contre le calendrier électoral de la Ceni.

Au quartier Furu dans la partie Nord de la ville, le mouvement des jeunes dénommé « Parlement débout » affirme que les forces de l’ordre ont procédé aux tirs de sommation pour disperser des foules.
« La population a respecté l’appel des mouvements citoyens. Il y a des écoles qui n’ont pas fonctionné.

À Furu (Nord), nous avons été surpris par le déploiement des policiers et militaires qui ont tiré des gaz lacrymogènes et balles réelles, heureusement quand les forces de l’ordre ont compris qu’il y a résistance de la population, nous avons négocié avec le colonel de la police jusqu’à obtenir la libération de deux personnes qui étaient arrêtées.

Nous avons demandé à la population d’être calme et vigilante en train d’observer la journée ville morte comme prévue par les mouvements citoyens » , a dit Léon Katembo, membre du regroupement Parlement debout de Furu.

Des hommes armés présentés comme des miliciens Mai-Mai ont attaqué ce mercredi 15 novembre 2017 matin la prison centrale de Butembo (Nord- Kivu).

Le bilan provisoire de l’attaque est d’un milicien tué et de deux blessés qui seraient des détenus.
Située à proximité de la Mairie de Butembo et du commissariat urbain de la Police nationale Congolaise (PNC), en commune Vulamba, la maison carcérale connue sous le nom de “Camp Congrès” est souvent la cible d’attaques à répétition d’hommes armés.

Cette nouvelle attaque intervient alors que les activités sont paralysées à Butembo à la suite de l’appel des mouvements citoyens et de l’opposition politique à une grève pour protester contre le calendrier électoral publié par la Ceni.

A Beni, 52 kilomètres au Nord de Butembo, des témoins rapportent une paralysie d’activité au centre ville et dans certains coins des manifestants ont brûlé des pneus.

Quelques manifestants ont été arrêtés à Kasindi, 75 kilomètres au Nord-est de Beni.
Au niveau national, La Majorité présidentielle (MP) a pour sa part, estimé que l’initiative des mouvements citoyens soutenue par le Rassemblement a été ignorée par la population.

«La Majorité présidentielle invite le peuple congolais à exercer une vigilance sans faille sur ces radicalisés, décidés à tout mettre en œuvre pour bloquer le processus électoral en cours, et instaurer ainsi dans notre pays une transition politique sans fin au grand mépris de l’aspiration profonde du peuple congolais à la paix et aux élections conformément à la constitution et à l’Accord du 31 décembre », a dit Alain-André Atundu, porte-parole de la MP, au cours d’une conférence de presse ce mercredi 15 novembre à Kinshasa.

 Lucha, Filimbi appuyés par le Rassemblement ont manifesté ce mercredi 15 novembre 2017 notamment contre le calendrier publié par la CENI.

Le président du Parti travailliste Steve Mbikayi estime que la journée ville-morte décrétée ce mercredi 15 novembre 2017 par les mouvements citoyens appuyés par l’opposition politique a été un échec. Il appelle les initiateurs de ces manifestations à reconsidérer leurs stratégies.

1 produit périmé doit être retiré des rayons.
Une action dépassée doit être abandonnée.
C’est le cas de la ville morte. Il faut adopter d nouvelles méthodes. Ns, ns avons opté pour le dialogue ; Et Ça marche. J’invite les collègues à ns y rejoindre.Ce 15/11/17 Kin n pas mort. Il vit ! 
STEVE MBIKAYI (@Cartesien243) 15 novembre 2017

Commentaires