Au Nord-Kivu la Section des Affaires civiles de la MONUSCO-Beni, organisé, ce mercredi 22 novembre 2017, une mission de travail à Kabasha, dans le territoire de Beni.


La localité de Kabasha a ete retenue parce qu’étant une zone à risque où sévissent des groupes Mai mai principalement NDC, Léopard et autres Malaika.

La MONUSCO-Beni renforce les capacités des acteurs impliques dans la protection des civils de la localité de Kabasha en territoire de Beni.

Au total 41 personnes dont 11 femmes et 30 hommes, ont pris part à cette session de formation dont l’objectif majeur était de leur permettre de s’approprier la question sécuritaire et de renforcer leur collaboration et leur capacité en matière d’échange d’information.
Au cours de cette rencontre, les participants ont mis en exergue le souci de mettre en place un système de partage d’information avec l’appui de la MONUSCO qui sera fondé sur la collaboration entre différentes acteurs de la Protection des Civiles (Chef de Groupement, Chefs des villages, FARDC, PNC, ANR, Membres de la Société civile représentant la population) en vue de mettre fin à l’insécurité qui est le fait de groupes Mai mai, et de bandits qui écument la zone. Les participants ont également sollicité de la part de la MONUSCO un renforcement de leur capacité sur la résolution des conflits, surtout les conflits foncier qui sont à la base de plusieurs enlèvements et menaces sur les civils. Enfin les participants ont suggéré la tenue d’une session sur les droits et libertés individuelles et les devoirs de chacun pour une bonne gouvernance.

L’objectif de cette mission était double : s’enquérir de la situation sécuritaire du Groupement Buliki et former les acteurs Etatiques et non Etatiques sur le renforcement des mécanismes communautaires de protection des civils du chef de groupement Buliki et des chefs de villages de Kabasaha Kazembere, Kalunguta, Mumbe, Risasa, Pabuka, et Supa Kalau, Commandant FARD, Commandant PNC, Délégué ANR et les acteurs de la Société civile et impliqués dans la protection des civils.

À OICHA CHEF LIEU DU TÉRRITOIRE DE BENI !
Les animateurs de la société civile ont durci le ton en menaçant de rompre toute collaboration d’avec les autorités politico-administratives et militaires si aucun membre du gouvernement provincial du Nord-Kivu et le commandant de la troisième de défense des FARDC n’arrivent à Oicha. 

Entre temps, le cours restent suspendus dans toutes les écoles d'Oicha et ses environs.
Visiblement, c'estle message de l’administrateur de territoire qui semble avoir tout gâché. «Le gouverneur de province ne va pas venir à Oicha. Ce n’est pas possible pour le moment. Il est représenté par l’autorité locale et toutes les questions ou les memo qui seront établis vont lui parvenir, il fera dans la mesure du possible ce qui lui seront présentés comme difficultés ». Il ajouté en disant, «les problèmes sécuritaires se posent partout, toute la province, tous les territoires, il n’a jamais effectué un mouvement parce qu’on l’a appelé. Il agit à travers ses différents responsables et il a l’habitude de tourner des missions d’inspections. Il suit de prêt les problèmes des territoires de Beni et de Lubero. Il n’a jamais foulé ses pieds à Kipese où la population continue à souffrir »,a déclaré Amisi Kalonda dans un message diffusé à la radio Moto Oicha.
La société civile veut obtenir de ces deux autorités le départ de la troupe qui, selon elle, est à la base de la tension sécuritaire dans cette entité. Elle a reconduit ses recommandations au terme de 48 heures qu’elle avait accordé à ces deux responsables civile et militaire. C’est encore possible pour les forces vives, parce qu’elles font usage de leur dernière cartouche ; la paralysie des activités dans le secteur de l’éducation. La sécurité passe avant l’éducation, estiment les forces vives qui trainent derrière elles un groupe d’élèves.

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