La saison de sauterelles est une période de grincement de dents pour les vendeurs de poissons et de la viande dans la région de Beni-Lubero, et Ituri, du fait que ceux-ci enregistrent une significative baisse de leurs chiffre d’affaire étant donné qu’en cette période la plupart de gens s’intéressent d’avantage aux sauterelles.

À notre niveau, le mois de septembre de chaque année, est une période des ramassages de sauterelles communément appelées « Mipanzi dans la province du Nord-Kivu, et Manyonyo, del'autre Ituri »
Abordées par votre rédaction, certaines femmes vendeuses de ces insectes au marché central de Beni affirment qu’elles achètent un sac de 30 à 40 kg entre 80.000 à 100.000 FC auprès des personnes qui les ramassent nuitamment.

Pour eux, ces insectes fournissent des protéines et des nutriments de haute qualité, affirment certains nutritionnistes dans la région, avant d’indiquer qu’ils sont riches en fibres et en oligo-éléments tels que le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse, le phosphore, ou encore le sélénium, le zinc, et l’acide.

Selon les mamans vendeuses, les insectes affichent en outre, un faible risque de transmission de maladies zoonotiques (maladies transmises des animaux aux humains) comme la grippe aviaire ou la maladie de la vache folle. Ils complètent les régimes alimentaires d’environ 2 milliards de personnes dans le monde, principalement en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

Ils font partie de l’alimentation humaine depuis l’Homo Sapiens, ont-ils indiqué.
La vente des sauterelles dans la région de Beni-Ituri, permet aussi, à certains enfants écoliers, élèves de financer leurs frais de scolarité.

Une centaine de sauterelles coûte 1 500 francs CFA (soit 2,30 euros environ). J’en ai moi-même acheté pour mes enfants.

Ce dernier temp, la plus part d’enfants ne sont pas allés à l’école, afin de faire la chasse aux insectes.

D'après eux, ils ne peuvent en manger qu’une fois par an, donc ils estiment que, ça vaut la peine de sacrifier une journée d’école, exceptionnellement.

Même certains enseignants se sont mis à les ramasser. Aujourd'hui encore, les cours n'ont pas repris dans certaines écoles, pour que les enfants puissent continuer leur chasse.
Les sauterelles du Nord-Kivu : bonheur des vendeuses des insectes, mais malheur des paysants agriculteurs.

Ravis, ses habitants se sont précipités pour les attraper, afin de les manger ou les vendre, comme chaque année à la même période du mois de septembre, et décembre.

Mais, ces insectes ont une forte valeur, à la fois marchande et symbolique, puisque les habitants les offrent à leurs proches ou aux personnes qu’ils respectent particulièrement.

Les sauterelles détrônent viande et poissons dans différents marchés du Nord-Kivu de l’Ituri, dans l'Est dela République Démocratique du Congo.

Pour les cuisiner, on enlève leurs six pattes, et éventuellement leurs ailes. On les nettoie avec de l’eau, pour des questions d’hygiène. Puis, on les met dans une casserole avec de l’huile, sur le feu. Quand les sauterelles commencent à griller, elles ont une couleur jaune. Enfin, on peut les assaisonner avec du sel.

C’est très rapide à cuisiner, ça prend dix minutes au maximum. Les vendeurs mettent ça dans des petits sachets.

Pour la plus part des gens interrogés à ce sujet, l’arrivée des sauterelles est une bonne nouvelle àl'intérêt dela communauté dans la région de Beni-Lubero, et ITURI.

Quand elles ont envahi la ville, vers 20 heures, on a entendu les gens crier car ils étaient contents. Les autre nous disent y avait des sauterelles sur les murs de nombreux bâtiments. 

Les gens ont immédiatement commencé à les ramasser, jusqu’au petit matin pour certains, car ce sont des insectes précieux, dont la consommation est très appréciée ici.
"La vente de ces insectes permet à certains enfants de financer leurs frais de scolarité"
Les sauterelles ont envahi la ville de Butembo, dans le Nord-Kivu (RD Congo), mercredi 19 novembre au soir.

Mais l’arrivée des sauterelles ne fait pas que des heureux. Certains agriculteurs sont mécontents car elles détruisent les cultures. Par ailleurs, des champs ont été piétinés et abîmés par les ramasseurs de sauterelles. Et cette année, certains habitants de la ville ont également eu peur de contracter Ebola à travers ces insectes, car ce sont des insectes migrateurs.

Selon la FAO, d’ici à 2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries par les insectes. Une des nombreuses façons de répondre au défi de la sécurité alimentaire humaine est d’envisager l’utilisation d’insectes dans l’alimentation humaine étant donné qu’elle présente de nombreux avantages, poursuit la FAO.

Toutes les photos ont été envoyées par notre Observateur, Anselme Wasingya.
Afin de mettre fin aux rumeurs selon lesquelles les sauterelles pourraient transmettre le virus Ebola, le médecin en chef du district sanitaire de Butembo a convoqué une conférence de presse il y a une dizaine de jours pour rassurer la population.

À OICHA CHEF LIEU DU TÉRRITOIRE DE BENI SITUÉ DANS L'EST DELA RDC
Les acteurs de la société civile ont appelé, lundi 27 novembre 2017, les élèves et les enseignants à reprendre les cours ce mercredi. La décision é été arrêtée au terme d’une Assemblée générale extraordinaire de cette structure citoyenne tenue à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Evaluant le degré d’exécution de leurs recommandations, les forces vives saluent des avancées déjà enregistrées ; allusion faite aux promesses faites par le Général Ekuba, commandant de la troisième zone de défense des FARDC en charge de l’administration et logistique, lors de sa visite samedi 25 novembre dernier à Oicha. Toutefois, elles exhalent de doute quant à l’exécution de ces promesses. L’unité des FARDC dont la société civile exige le relèvement restent en place alors que l’officier a promis de changement assurant ses interlocuteurs qu’ils vont eux même constaté ça. Pour la société civile, il faut rester vigilent. Elle promet activer d’autres actions si le changement n’est pas opéré dans le relèvement de cette unité des FARDC qui s’attirent toutes les critiques de la population.
Cela fait pratiquement une semaine depuis que les cours ont été suspendus dans les écoles primaires et secondaires de cette cité après l’assassinat d’un élève, finaliste du secondaire, tué dans la nuit du lundi au mardi 21 novembre dernier à Tenambo, à l’Ouest d’Oicha.
Les délégués de différentes composantes de la société civile présents à la réunion de ce lundi ont unanimement émis le vœu de voir les cours reprendre le mercredi prochain. Ils ont demandé à tous les intervenants dans le secteur de l’éducation en sous-division d’Oicha de prendre toutes les dispositions pour s’assurer que les cours vont effectivement reprendre ce mercredi.
Territoire de Beni : la société civile appelle les élèves et les enseignants d’Oicha à reprendre les cours.

Les autorités congolaises ont ignoré la présence, de DIDIER RENDERS à Kinshasa, capital dela RDC. Et seuls les opposants ont répondu présents à l’événement.
Le ministre des Affaires étrangères belge était venu inaugurer le nouveau bâtiment de l’ambassade de son pays. Didier Reynders a été boudé par le gouvernement et la majorité présidentielle pendant son séjour à Kinshasa.
Pas de membre du gouvernement à l’inauguration de la nouvelle ambassade de Belgique. Pas non plus de personnalités de la majorité présidentielle,à l’exception du gouverneur de la ville et du bourgmestre de la Gombe.
Evitant d’en faire un sujet de polémique, le ministre des Affaires étrangères belge a préféré parler de ce que son pays entend faire en RDC. Par exemple, accompagner le processus électoral : « Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de soutenir un courant politique ou un autre. Nous n’avons pas de candidat ou de candidate à présenter et à soutenir, nous avons simplement un processus démocratique à soutenir.
»

Bruxelles a annoncé dimanche que le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, se rendrait lundi à Kinshasa, une visite qui s'annonce très politique en raison de la crise en République démocratique du Congo, pays qui entretient des relations houleuses avec son ex-puissance coloniale.
Officiellement, M. Reynders se rend à Kinshasa lundi pour inaugurer la nouvelle ambassade de Belgique et des Pays-Bas, vaste bâtiment situé autour d'un atrium sur un grand boulevard du centre-ville, a indiqué l'ambassade de Belgique dans un communiqué.
M. Reynders devrait tenir une conférence de presse avant de partir le soir même pour le sommet Europe-Afrique d'Abidjan. On ignore s'il rencontrera des responsables congolais.
La visite de M. Reynders a déjà suscité des mises en garde dans la presse propouvoir, qui l'accuse d'être proche de l'opposition réclamant le départ du président Joseph Kabila, et qui aurait préféré la présence du Premier ministre belge, Charles Michel.
M. Reynders arrive en RDC alors que les autorités de Kinshasa viennent d'interdire des marches du pouvoir et de l'opposition prévues dans la semaine pour ou contre le calendrier électoral.
L'opposition a affirmé qu'elle maintenait sa manifestation jeudi contre le calendrier électoral qui prévoit des élections le 23 décembre 2018 et pour une "transition sans Kabila" dès le 1er janvier. L'Union européenne, dont la Belgique est membre, s'est dite "préoccupée" par les restrictions apportées aux libertés d'expression et de réunion en RDC.
Le ministre belge arrive également en RDC en pleine polémique sur la révision électorale, qui doit être adoptée le 30 novembre et promulguée le 15 décembre, première étape du calendrier électoral présenté le 5 novembre.
L'introduction d'un "seuil de représentativité", qui empêcherait les petits partis d'envoyer des députés à l'Assemblée nationale, fait débat jusqu'au sein du parti majoritaire PPRD, selon un enregistrement révélé par l'hebdomadaire Jeune Afrique.

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