Après leurs échec au cours d'une manifestation le jeudi dernier 30 novembre 2017, les membres du Rassemblement d'Opposition politique en Rdc envisage, une autre marche démocratique, sans violence, qui aura lieu le 19 décembre prochain.


« Sur toute entendu, le Rassemblement est déterminé à continuer la mobilisation du peuple jusqu’à ce que Joseph Kabila partira.

C’est le jour où le feu président Étienne Tshisekedi avait lancé l’opération carton rouge », a dit Félix Tshisekedi dans une déclaration lue ce samedi 2 décembre 2017 par Docteur Bwasa, rapporteur de la principale plateforme de l’opposition.

Dans la même déclaration, le Rassemblement saisi l’occasion pour sensibiliser entre autres les forces de l’ordre au « bon sens » de son combat. 


Le bilan de la dernière manifestation du Rassemblement est d’environ 186 personnes arrêtées et 18 blessées, d’après le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme; 235 interpellés dont 82 libérés et 78 blessées, d’après l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).


Nous combattons pour l’instauration de l’État de droit. Car si ce régime tombe, la situation de nos policiers et militaires va aussi s’améliorer » a ajouté le président du Rassemblement dans sa déclaration.


Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Marc Kabund, et les député Martin Fayulu et Jean-Bertrand Ewanga ont été conduits au poste, a indiqué M. Fayulu à l'AFP après avoir été relâché.

Le député affirme avoir été "tabassé" par les forces de l'ordre après avoir "bravé" l'interdiction de manifester décrétée par les autorités.

M. Fayulu affirme avoir vu plusieurs dizaines de sympathisants de l'opposition pendant sa détention dans un poste de police de la commune de Limete près du siège de l'UDPS.

"Fayulu, Kabund et une dizaine de membres du Rassemblement sont au commissariat de Limete où ils seront entendus sur procès verbal. Martin Fayulu sera relâché vu qu’il est député national. 

Quant aux autres, la justice fera son travail", a expliqué le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) de Kinshasa, Sylvano Kasonga, au site d'information en ligne actualité.cd.
Un autre député, Olivier Endundo, a aussi été interpellé, selon l'UDPS.

Deux jours après sa dernière manifestation réprimée par les forces de l’ordre sur l’étendue du territoire national, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a annoncé une autre manifestation en date du 19 décembre 2017 toujours dans le cadre de son combat visant à obtenir le départ du président Joseph Kabila.

Le Rassemblement de l'opposition avaient appelé les Congolais à descendre dans la rue pour demander le départ de M. Kabila le 31 décembre alors que le calendrier électoral prévoit des élections le 23 décembre 2018.

Toutes les autorités locales des grandes villes avaient interdit ces rassemblements.
Des arrestations de responsables de l'opposition ou de la société civile ont été enregistrées en plusieurs endroits de la RDC.

Des élus et responsables de l'opposition ont été interpellés pendant plusieurs heures à Kinshasa jeudi lors d'une marche de l'opposition contre le président Joseph Kabila interdites par les autorités de la République démocratique du Congo, a indiqué l'un de ces responsables à l'AFP.

Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Marc Kabund (Photo), et les député Martin Fayulu et Jean-Bertrand Ewanga ont été conduits au poste.

EN VILLE DE BENI !


Dans sa déposition devant la cour, le renseignant Oscar Kihundu dit avoir été contacté entre fin mars et mai 2014 par le général Akili Mundos pour la formation d’un groupe armé.

 D’après lui, l’ancien commandant des opérations Sokola 1 et actuel commandant de la 31e Brigade de défense principale des FARDC voulait créer un groupe armé pour déstabiliser la région de Beni. 

Après avoir partagé ces mêmes informations avec les services des renseignements qui l’utilisaient comme collaborateur, Oscar Kihundu a été arrêté pour avoir fait les mêmes révélations au cours du dialogue social organisé à Beni en décembre 2014.

En réaction, le ministère public n’a pas fait foi à ces déclarations avant de présenter ce renseignant comme membre actif des groupes armés, arrêté à trois reprises par les services de sécurité.

Selon la même source, Oscar Kihundu est lui-même poursuivi par la cour pour assassinat d’un garde parc de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et d’un bébé.

Le procès des présumés rebelles ADF et de leurs collaborateurs, accusés des massacres de civils à Beni, s’est poursuivi vendredi 1er décembre à la Tribune du 8 mars de la mairie de Beni Nord-Kivu. La cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu continue avec la confrontation des renseignants à charge et à décharge du commandant de la 31e Brigade de défense principale des FARDC pour vérifier son implication présumée dans ces tueries.

EN VILLE DE BUNIA EN ITURI !

Le vendredi dernier été une journée Commémorative du 53ièmes anniversaires de l’assassinat de la Bienheureuse Anuarite célèbres le 01 décembre de chaque année organisée au niveau de la paroisse de l’Annonciation de Nyakasanza, en Ituri.

La Bienheureuse Anuarite, est la fierté pour la République Démocratique du Congo(RDC) car elle est au-delà de l’église catholique romaine, a confié vendredi à l’ACP l’Abbé Alfred Buju peu après la messe.

Pour lui, la sœur Anuarite, Negapeta est un modèle raison pour laquelle les politiques congolais sont appelés non seulement à servir mais également à une conscience africaine parce qu’Anuarite leur donne un modèle d’engagement et de fidélité.

À ce titre la, a-t-il expliqué, les politiques congolais peuvent aussi servir le peuple à s’appropriant la devise de la sœur Anuarite qu’est » servir et faire plaisir » au lieu de « se servir et se faire plaisir ».

Note: Sœur de la Sainte Famille à Bafwabaka (Congrégation diocésaine). Martyre pour avoir voulu rester fidèle à son vœu de chasteté, alors qu'un colonel de l'armée rebelle voulait faire d'elle sa femme.-(Le Martyrologe Romain l'appelle: Clémentine Nengapeta Anuarite.)

Béatification: 15.08.1985à Kinshasa (Zaïre)par Jean Paul II
Canonisation:


Fête: 1erdécembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1985 n.33 p.3 - n.35 p.18-24


Réf. dans la Documentation Catholique: 1985 p.923
Notice


Anwarite – ou Anuarite – (Alphonsine) Nengapeta naît en 1939 à Wamba (Haut Zaïre) dans ce qui était alors le Congo belge, [devenu Congo-Kinshasa de 1960 (année de l’indépendance) à 1971, puis Zaïre, et République Démocratique du Congo après la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila].


Le pays est évangélisé depuis une centaine d’années. Les parents d’Anuarite sont encore païens, mais la mère se fait baptiser en même temps que la petite fille. Anuarite, avec ferveur, s’emploie à faire fructifier la grâce de son baptême. Très tôt, elle ressent la vocation religieuse. 

Elle entre dans la Congrégation diocésaine des ‘Sœurs de la Sainte-Famille’(communauté de la Jamaa Takatifu), à Bafwabaka. Elle reçoit le nom de Marie-Clémentine Anwarite.

 Elle ne se fait pas remarquer par des dons ou des actions extraordinaires. C’est ‘tout simplement’ qu’elle se dévoue à ses élèves avec amour, qu’elle se montre accueillante à tous et qu’elle soigne les malades.

 Et pourtant, en s’inspirant du Magnificat, elle peut écrire : « Aimer le Seigneur parce qu’il a fait pour moi de grandes choses, combien grande est sa bonté ».
Le martyre. Les troubles politiques, qui n’ont jamais cessé après l’indépendance en 1960, s’intensifient à partir de 1964.


 Avec sa communauté, elle demeure à Isiro près de Kisangani. Peu de temps avant sa mort, elle note à l’issue d’une retraite : « Notre vocation, c’est l’amour. Servir Dieu. 

Le Seigneur Jésus, quand il nous a appelées, nous demanda le sacrifice : le sacrifice des choses de ce monde, le sacrifice de l’amour humain, le sacrifice de notre personne elle-même ».

 Quand le danger devient imminent, dans la terrible anxiété de voir sa pureté atteinte et devant la menace pour sa vie elle-même, elle dit une parole analogue à celle du Christ voyant son heure approcher : « Mon âme est inquiète maintenant » (cf. Jn 12,27).

 Et le jour de sa mort, lorsque arrive le soir, elle dit à ses sœurs. « J’ai renouvelé mes vœux ; je suis prête à mourir ». Quand les rebelles attaquent la Communauté, ils s’en prennent spécialement à la supérieure ; alors Anwarite cherche à la défendre et elle leur dit : « Vous me tuerez moi seulement ».

 Un colonel de l’armée rebelle lui propose de devenir sa femme. Sur son refus, il se met à la frapper à mort. Elle lui dit : « Je vous pardonne car vous ne savez pas ce que vous faites ». On retrouvera sur elle la petite statue de la sainte Vierge qu’elle a portée jusqu’au bout.

Sœur Anwarite est une contemporaine (Née en 1939 !) A sa béatification, à Kinshasa, le 15 août 1985, devant une foule immense, il y a là son père et sa mère et quatre de ses sœurs. C’est la première congolaise élevée sur les autels. 


Et le soir du même jour, le Pape déclare devant la Conférence épiscopale : « Par sa vie religieuse équilibrée et généreuse, par sa fidélité jusqu’à la mort à la virginité offerte au Seigneur, Anwarite est parmi vous un signe providentiel de la présence de Dieu dans son Église. Elle témoigne de la grandeur de la foi, elle montre quelle admirable transfiguration la grâce de Dieu accomplit dans l’être humain qui lui est uni dans le saint baptême ».

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