Des Casques bleus tanzaniens et népalais, ont rendu des honneurs à leurs collègues qui ont été tués le jeudi dernier, 07 décembre 2017, par un groupe des rébélles islamistes radicaux des ADF-NALU, vers le Pont-Semliki situé dans la partie Est du térritoire de Beni, en RDCONGO.

Le 11 décembre 2017 courant, – La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo ) MONUSCO( a rendu hommage lundi à Beni, dans la province du Nord-Kivu, aux Casques bleus tanzaniens tués jeudi 7 décembre dans l'attaque d'une base de la MONUSCO à Semuliki.

Lors de cette cérémonie, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général en RDC, David Gressly, a encouragé les militaires, policiers et civils de la MONUSCO à poursuivre leurs efforts pour mettre en œuvre le mandat de la Mission, notamment la protection des civils.

Il a réaffirmé toute la détermination de la MONUSCO à restaurer la paix dans le territoire de Beni.

» Quand on rend hommage à ces soldats qui ont trouvé la mort c'est important aussi de rester ferme avec notre détermination de continuer le travail pour lequel ils ont perdu leur vie.

Donc on va continuer dans ce sens «, a dit M. Gressly, à l'issue de la cérémonie lors d'un entretien avec Radio Okapi.

L'Ambassadeur de Tanzanie en RDC, Paul Ignace Mella, le Ministre provincial de la santé du Nord-Kivu, Martial Kambumbu, et le commandant de la force de la MONUSCO, Derrick MGwebi, ont également assisté à cette cérémonie.

Selon David Gressly, la MONUSCO est déterminée à continuer son travail de protection des civils sur l'axe Mbau-Kamango. » Ce qui est important maintenant, c'est de rester engagé sur cette route pour protéger les civils surtout vers Kamango. Nous sommes déterminés à continuer notre travail sur cet axe «, a-t-il assuré.

8 décembre 2017 – Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres et le Conseil de sécurité ont condamné vendredi l’attaque meurtrière perpétrée jeudi contre une base de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo ) MONUSCO( au Nord-Kivu.

Jeudi soir, des groupes armés présumés ADF ont pris d'assaut une base opérationnelle de la MONUSCO située à Semuliki, dans le territoire de Beni. Des combats prolongés ont opposé les éléments présumés ADF et les forces de l'ONU et des FARDC.

Selon la MONUSCO, au moins 14 Casque bleus du contingent tanzanien et cinq membres des Forces armées de la République démocratique du Congo )FARDC( ont été tués dans cette attaque. Au moins 44 autres soldats de la paix ont été blessés.

Le Commandant de la Force de la MONUSCO est sur place pour évaluer la situation en matière de sécurité dans la région et coordonner la réponse de la mission onusienne avec les FARDC.

» Je tiens à exprimer mon indignation et ma profonde peine )suite à( l'attaque de la nuit dernière contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo «, a déclaré vendredi matin M. Guterres lors de l'ouverture d'une conférence de donateurs au Fonds central d'intervention d'urgence ).

Cette attaque est la plus meurtrière contre la Monusco déployée en RDC depuis 1999 et la pire contre une force de l'ONU depuis la mort de 24 Casques bleus pakistanais en Somalie en juin 1993.

Elle a été conduite "par des hommes bien armés, lourdement armés", selon le secrétaire général adjoint de l'ONU Jean-Pierre Lacroix, qui parle d'une attaque "manifestement préparée, organisée".

L'attaque menée jeudi soir par des membres présumés des ADF (Allied defense force), des miliciens ougandais musulmans, n'a suscité aucune réaction officielle dans la capitale Kinshasa.

Depuis jeudi, des opérations conjointes Monusco-armée congolaise sont en cours dans la région de Beni, selon une source onusienne. Les Nations unies parlaient depuis vendredi de 15 victimes. 

Des sources reprises par la presse tanzanienne évoquaient également deux soldats portés disparus. 

Le commandant de la 3ème Zone de défense a participé aux hommages rendus à Beni aux casques bleus tués. C’était également en présence du Général Derrick N’Gwebi, commandant de la force de la MONUSCO.

Comme le Conseil de sécurité de l’ONU, les USA, l’Union européenne a appelé les autorités de la RDC à mener une enquête afin que « les responsables répondent rapidement de leurs actes devant la justice ».

«Cette attaque confirme également la nécessité de combattre les multiples causes de l’insécurité chronique dans le Nord Kivu. L’UE réaffirme son soutien de la MONUSCO, en particulier pour ce qui concerne la protection des civils et la lutte contre les groupes armés » , dit l’UE. 

Le Général-Major, Léon Mushale, Commandant de la 3ème zone de défense des FARDC, David Gressly, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Paul Ignace Mella, Ambassadeur de Tanzanie en RDC, ont participé ce lundi 11 décembre 2017 à Beni à la cérémonie d’hommage aux 14 casques bleus tanzaniens tués jeudi 7 décembre dernier dans l’attaque d’une base de la MONUSCO à Semuliki, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). 

Quatorze cercueils couverts du drapeau tanzanien étaient installés près de Beni, dans la province du Nord Kivu, pour y recevoir des honneurs militaires. 

Une cérémonie d'hommage aux Casques bleus tanzaniens victimes de l'attaque la plus meurtrière contre une force des Nations unies depuis 1993 s'est tenue lundi dans l'est de la République démocratique du Congo, a constaté un correspondant de l'AFP. 

Lacroix, qui parle d'une attaque "manifestement préparée, organisée". Cette attaque est la plus meurtrière contre la Monusco déployée en RDC depuis 1999 et la pire contre une force de l'ONU depuis la mort de 24 Casques bleus pakistanais en Somalie en juin 1993.

"Pour lui, les Casques bleus vont continuer à protéger les populations de Beni", a déclaré David Gressly.

"La mort de nos amis tanzaniens sera écrite dans l'histoire de la nation congolaise pour leur sacrifice. Ils resteront dans les cœurs des Congolais", a déclaré le général congolais Léon Mushale, commandant de la 3e zone de défense dans la région.
Des mouvements terroristes qui endeuillés ce derniers temps, plusieurs villages, localités agglomérations, àl'Est dela RDC.

Face à cette situation, dans la région de Beni, les gens parlent des anciens rébélles ougandais du groupe ADF-NALU, des MAÏ-MAÏ, et d'autres, présent dans la région des Grands Lacs africain, en proie des guerres à répétition, ayant perturbé la vie sociale, la sécurité, dans cette partie de l’Afrique Noire.

La situation sécuritaire, politique et interinstitutionnelle de chaque Etat, membre a été passée en revue.

La reconnaissance de ces mouvements et groupes armés comme étant des terroristes a été proclamée vendredi à Kigali à la clôture des travaux de la 45e réunion du Comité Consultatif des Nations unies.
Deux fois par an, les 11 pays d’Afrique centrale se réunissent pour faire le monitoring de la situation sécuritaire de la région sous l’égide des Nations Unies.

Les interventions enregistrées lors de ces travaux dont celle de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Mme.

 Mushikwabo, ont souligné la nécessité pour les pays membres de mutualiser davantage des efforts pour relever les défis de sécurité qui sont à la fois nombreux et complexes auxquels l’Afrique centrale fait face actuellement, à savoir le trafic des stupéfiants et son impact sur la sécurité, la circulation incontrôlée des armes légères et de petits calibres, la contrebande et autres formes des trafics illicites dus à la porosité des frontières, l’exploitation illicite des ressources naturelles qui alimentent les conflits et le terrorisme.

À la 45e réunion de ce comité créé en 1992 par les Nations Unies, la RDC a été représentée au plus haut niveau par biais du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, qui conduisait une forte délégation composée du vice ministre des affaires étrangères, Aggée Matembo Toto, du conseiller principal du chef de l’Etat au collège diplomatique, Kikaya Bin Karubi, du gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku et des experts congolais en la matière.

Mais, aujourd' hui, “ la crise n’est pas uniquement politique, mais il y a également des aspects économiques liés à la sécurité.

 Les pays qui sont considérés dans l’indice de développement humains comme étant les moins développés sont les pays où règne l’insécurité, donc, où l’Etat n’existe pas et pas de prospérité économique”, a ajouté Jean-jacques Wondo, soutenant que la crise congolaise est la conséquence d’un État mal construit.

Jean-Jacques Wondo , expert et analyste des questions politiques et sécuritaires de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Afrique médiane , a, au cours d’une conférence organisée samedi 9 décembre par la diaspora congolaise à Bruxelles, soutenu que toute sortie de crise en RDC devra la nécessité la conscientisation l’armée sur la défense de la nation plutôt celle d’un individu.

Pour cela, les congolais doivent se rapprocher de l’armée et expliquer aux forces armées la nécessité de défendre la nation plutôt qu’un individu.

“Mais l’exposé des motifs de la constitution congolais, on dit que la défense n’est plus un domaine réservé du chef de l’Etat, mais de collaboration avec le gouvernement.

Liant l’organisation de l’Etat à celle de son armée, Jean-Jacques Wondo a soutenu qu’il y a une introversion de la conception de l’armée en Afrique. Elle est personnalisée.

“Les études ont démontré que l’armée est à la base de la création d’un Etat. Si vous comprenez cette notion, vous comprenez la place qu’occupe la sécurité au sein d’un Etat.

Les armées africaines n’ont pas accouché d’un Etat post-colonial, c’est -à-dire d’un État qui était détaché de l’ordre colonial. Ils ont été construits sur base d’un leg colonial destiné à mater la population.

 Aux indépendances, elles n’ont pas compris qu’on était dans un ordre nouveau pour plutôt défendre les intérêts des nationaux.

Cela a fait que ça a servi d’alibi aux dirigeants africains pour s’appuyer et se maintenir au pouvoir” Mais le gouvernement qui est censé être responsable devant le parlement et ce dernier est en principe le choix des électeurs.

 Donc aujourd’hui ne considérez pas que tout ce qui concerne est du domaine exclusif du président. C’est aussi votre responsabilité en tant que citoyens (…) 

Aussi, face aux enjeux, nous disons que la crise congolaise n’est pas simplement le départ de Kabila, mais la réappropriation du Congo par les congolais”, a-t-il déclaré à l’assistance.

Pour lui, la crise congolaise n’est pas seulement le départ de Kabila, mais la réappropriation du Congo par les congolais. 

La conférence organisée par le groupe international de réflexion et d’actions pour le changement au Congo (Girac) avait pour thème “Sortie de crise de la RDCongo : Rôle du parlement Européen et implication de la diaspora congolaise”.
D'après les archives de l'AFP, une force onusienne n'avait pas subi une opération aussi meurtrière depuis la mort de 24 Casques bleus pakistanais à Mogadiscio le 5 juin 1993.

Il s'agit aussi de l'attaque la plus meurtrière contre la force onusienne dans l'ex-Zaïre (Monusco) depuis son déploiement en 1999.

L'ONU attribue la responsabilité de l'attaque aux ADF (Allied Defense Forces, Forces démocratiques alliées), un groupe armé ougandais musulman actif dans le Nord-Kivu, un État de la RDC frontalier de l'Ouganda.

Les assaillants ont visé une base de la Monusco tenue par un contingent tanzanien jeudi à la tombée de la nuit à Semuliki, dans l'est de la RDC, selon des sources onusiennes.

Repliés en forêt, les ADF combattent depuis le Nord-Kivu le pouvoir du président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 27 ans.

Le président tanzanien John Magufuli s'est dit "choqué" et "attristé" par l'attaque en République démocratique du Congo contre une base de Casques bleus tanzaniens qui a fait au moins 15 morts et 53 blessés, dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

Le président "a reçu avec un grand choc et une profonde tristesse la nouvelle de la mort de 14 membres des Forces de défense du peuple tanzanien qui participaient à une opération de maintien de la paix en République démocratique du Congo", a indiqué ce communiqué en swahili.

"En plus de ceux qui ont sont morts, 44 autres ont été blessés tandis qu’on est sans nouvelles de 2 autres", a ajouté ce communiqué.

L'ONU avait d'abord évoqué un bilan de 14 morts, avant de le faire évoluer dans la nuit à au moins 15 morts et 53 blessés, en précisant que tous les morts étaient tanzaniens.

"Je suis très choqué et très attristé d’apprendre la mort de nos jeunes, de braves soldats et des héros qui ont perdu leur vie dans l’accomplissement de leur mission de paix chez nos voisins de la RDC", a insisté M. Magufuli, cité dans le communiqué.

Cette attaque est la pire subie par des Casques bleus depuis 24 ans. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est déclaré "indigné" face à ce "crime de guerre".

L’armée du peuple tanzanien ne va pas être ébranlée, notre pays est en paix et continuera à être en paix, et quiconque osera nous déranger, nous allons nous occuper de lui », a-t-il dit dans une conférence de presse organisée le dimanche 10 décembre à Dar-es-Salaam et rapportée par RFI.

Le général Mwakibolwa avait commandé la brigade d’intervention rapide de la Monusco entre 2013 et 2014, rappelle nos confrères.

Malgré tout cela, nos forces qui sont sur place ont encore plus la volonté de combattre l’ennemi et d’accomplir leur mission avec une grande technicité et du professionnalisme.

Je confirme au peuple tanzanien et aux autres que cette attaque ne va pas nous décourager.

L’Armée tanzanienne confirme la détermination de ses hommes à continuer le combat

« L’attaque du 7 au 8 décembre 2017 est la pire attaque que nous avons enregistrée depuis que nos forces participent aux opérations de maintien de paix, depuis 2011, et nous avons enregistré une lourde perte.

Le Général James Mwakibolwa de la Tanzania Peoples’ Defence Force (TPDF, Armée tanzanienne) a réitéré la détermination de son pays à s’engager dans la force de la MONUSCO.

« Les ADF ont acquis une nouvelle utilité pour le gouvernement
congolais en 2013 lorsque ce dernier eut à subir une forte pression du
Rwanda, mais aussi des Etats-Unis et de la MONUSCO, pour combattre les
Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). 

Durant la
deuxième moitié de 2013, les FARDC et la Brigade d’Intervention de la
MONUSCO combattaient les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans
le Nord-Kivu.

Des spéculations largement répandues laissaient entendre
que les FARDC et la Brigade d’Intervention de la MONUSCO auraient
ensuite dû s’attaquer aux FDLR après avoir vaincu le M23. 

Toutefois,
décidèrent d’attaquer les ADF à la place (…) Le 28 novembre 2013, peu
après la défaite du M23, le Président Kabila « dénonça les attaques
contre la population civile (par les ADF) et promit des mesures
urgentes avant la fin de l’année ».

"En plus de ceux qui ont sont morts, 44 autres ont été blessés tandis
qu’on est sans nouvelles de 2 autres", a ajouté ce communiqué.

L'ONU avait d'abord évoqué un bilan de 14 morts, avant de le faire
évoluer dans la nuit à au moins 15 morts et 53 blessés, en précisant
que tous les morts étaient tanzaniens.

"Je suis très choqué et très attristé d’apprendre la mort de nos
jeunes, de braves soldats et des héros qui ont perdu leur vie dans
l’accomplissement de leur mission de paix chez nos voisins de la RDC",
a insisté M. Magufuli, cité dans le communiqué.

Cette attaque est la pire subie par des Casques bleus depuis 24 ans.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est
déclaré "indigné" face à ce "crime de guerre".

Que ce résultat soit intentionnel ou dû à la corruption ou à de
l’incompétence est au-delà de la portée de cet article.


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