La présence dela Monusco peut faire la confiance à la population congolaise, selon le porte-parole de la mission onusienne en Rdcongo

Pour lui, l'année 2017 a été certes difficile avec l’aggravation de la situation d’insécurité, politique, humanitaire, marquée par la mort des asques bleus à Béni, des experts des Nations Unies, des milliers des déplacés et d’autres souffrances, la malnutrition, cependant, les agences du système de l’ONU et la MONUSCO ont été aux côtés des populations congolaise afin d’apporter le soutien et le réconfort, a fait valoir Florence Marchal. 

Elle a précisé, à cet effet, que la CENI ayant déjà rendu public, le 30 novembre dernier, le calendrier électoral, la mission de l’ONU a déjà exprimé sa position et est décidée à soutenir le processus électoral en vue d’une transition apaisée. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou, continue sa mission de bons offices pour baliser le chemin des élections libres et apaisées.

-Les Congolais peuvent encore faire confiance et espérer à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016, a indiqué mercredi à Kinshasa, Florence Marchal, porte-parole ai de la mission onusienne, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies.

L'appel de l'opposition s'est traduit par un ralentissement de l'activité et à Kinshasa où la circulation était plus fluide que d'habitude.

À Lubumbashi, deuxième ville du pays (sud-est), trois jeunes ont été arrêtés après avoir tenté d'incendier un tribunal dont les vitres ont été cassés, a indiqué un porte-parole de la police.

A Bukavu (est), une dizaine de personnes qui tentaient de se regrouper ont fui pour ne pas être arrêtées.

À Goma (est), la ville était quadrillée depuis lundi par les forces de l'ordre en raison d'une conférence des 26 gouverneurs provinciaux, en présence du président Kabila.

 "Nous n'avons pas marché malheureusement", a avoué M. Tshisekedi, qui a mis cet échec sur le compte de la "pluie" et d'un "manque de coordination".

Il a lui-même été dissuadé par les forces de l'ordre de sortir de chez lui pour manifester, a indiqué le porte-parole de la police congolaise.

"Il ne pouvait pas engager une épreuve de force. Il a compris, il a obtempéré et il est rentré", a ajouté le porte-parole, Pierre Mwanamputu. 

Deux responsables de l'UDPS, le parti de M. Tshisekedi, ont été appréhendés au Kasaï (centre), selon cette même source. "Nous avons appréhendé 27 personnes au niveau de Kindu (centre-est)". 

L'opposition a tenté de mobiliser une nouvelle fois contre le calendrier qui renvoie au 23 décembre 2018 les élections pour organiser le départ du président Joseph Kabila.

Le deuxième et dernier mandat du président a pris fin il y a un an, le 20 décembre 2016, aux termes de la Constitution.
Le gouverneur de la capitale, Kinshasa, avait prévenu qu'il "ne saurait prendre acte" d'une "marche pacifique" organisée par l'opposition, parce que "la commission électorale a déjà fixé l'opinion (nationale et internationale) sur la date de la tenue des élections". 

L'appel à des manifestations interdites mardi contre le président Joseph Kabila a été un échec, de l'aveu même du patron de l'opposition en République démocratique du Congo, qui a été dissuadé de sortir de chez lui par la police.

"On peut perdre la bataille mais la guerre continue", a reconnu le président du Rassemblement de l'opposition, Félix Tshisekedi, dans un entretien vidéo publié sur le compte Facebook d'un de ses assistants, Michee Mulumba Mimul.

 Au cours de la conférence hebdomadaire de l’ONU mercredi dernier, la Monusco a annoncé qu’elle va également ouvrir une enquête sur cet incident.

Pour le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, l’a dit ce jeudi 21 décembre 2017 au cours d’une conférence de presse. Selon lui, l’enquête se fait en collaboration avec la Monusco.

«La Cour militaire opérationnelle de Beni est d’ores et déjà à pied d’œuvre en collaboration avec la mission des Nations unies en RDC pour identifier les auteurs de cette énième atrocité contre notre pays afin de les appréhender, les sanctionner avec la plus grande célérité »,a-t-il dit

Mende déplore les réactions de certaines organisations, en rapport avec la mort des casques bleus, qui d’après lui n’ont jamais exigé des enquêtes indépendantes à ce sujet. 

« Vous aurez constaté avec nous la timidité de condamnation de ces massacres par certains acteurs qui se sont spécialisés ces dernières années dans la récupération politicienne et donner des injonctions pour exiger une enquête internationale indépendante.

 Mais pour les quatorze militaires tanzaniens, aucune demande d’enquête indépendante», ajoute-t-il.

 Le gouvernement congolais dit avoir ouvert une enquête sur la mort le 7 décembre dernier des quatorze casques bleus tanzaniens à Semuliki en territoire de Beni (Nord-Kivu) au cours d’une attaque armée attribuée aux présumés rebelles ougandais de l’ADF.
Au Nord-Kivu : La Direction du Parc National des Virunga condamne fermement cet acte ignoble qui vise à décourager les efforts de développement dans la Province du Nord-Kivu. 

Elle ne remettra pas en cause – au contraire – la finition du chantier de la centrale de Luhiro », dit le communiqué.

D’après le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), l’attaque a fait cinq morts et avait pour objectif de s’approvisionner en armes et munitions auprès des écogardes.

«Des informations recueillies par le CEPADHO, le bilan de ces combats fait état de 5 morts et un blessé. 

S’agissant des morts, on dénombre quatre Maï-Maï et un civil victime des tirs des assaillants. Quant au blessé, il s’agit d’un garde-parc de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN)», ajoute le communiqué.

La centrale de Luhiro qui produira 12,8 mégawatt d’électricité devra être la troisième construite par l’ICCN, après celles de Matebe et Mutwanga dans le cadre de son projet de développement des milieux riverains du Parc National des Virunga (PNVI).

En septembre dernier, la Direction du PNVI avait annoncé le ralentissement des travaux de construction de la centrale hydroélectrique dans la localité de Luhiro, à cause de l’insécurité de« la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone des travaux ».

Des hommes armés ont attaqué ce mardi 19 décembre 2017, le chantier de la centrale hydroélectrique de Luhiro dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), rapporte ce mercredi 20 décembre 2017 l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

L’ICCN présente les assaillants comme des miliciens Maï-Maï.
«Le bilan de cette attaque fait état d’un civil mort, d’une civile blessée et d’un garde blessé. Les deux dernières victimes ont été acheminées aux soins médicaux à Goma.

 Selon les informations disponibles, quatre assaillants ont aussi perdu la vie au cours de l’affrontement avec les gardes du parc.
Pour que cette situation ne se reproduise plus, il a exprimé la nécessité de faire un travail collectif, indiquant, par ailleurs, que les Nations Unies vont regarder de près ce qui s’est passé et envisager des mesures à prendre. 

Jean-Pierre Lacroix a, en outre, fait savoir que le Président Joseph Kabila a exprimé sa détermination à continuer à être étroitement en liaison avec l’ONU, la MONUSCO jouant un rôle de soutien et d’appui aux Forces armées de la RDC (FARDC).

Réagissant à cet incident dramatique, il a indiqué qu’il est aussi important de redire que les attaques contre les soldats de la paix sont des crimes contre l’humanité et que les responsables de ces crimes doivent rendre compte à la justice.

« Ça peut être difficile. Ça peut prendre du temps. Mais c’est en objectif important», a-t-il martelé. Concernant le processus électoral au pays, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix a eu à redire que c’est un processus national, un processus congolais qui relève des autorités congolaises, du peuple congolais et des forces politiques congolaises.

« Et en même temps, la MONUSCO était là pour continuer à apporter son soutien, en partenariat avec d’autres qui souhaitent également concourir, mais dans le plein respect de la souveraineté congolaise», a-t-il précisé.

Jean-Pierre Lacroix a aussi relevé une certaine intention des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC de vouloir intensifier leurs activités, y compris en attaquant les forces de la MONUSCO.« Cela appelle une réponse forte, concertée et collective, avec au premier rang, les FARDC »,a-t-il dit, estimant que les pays de la région ont un rôle à jouer puisque plusieurs de ces groupes, notamment les ADF, sont actifs dans ces pays et constituent une menace pour l’ensemble de la région.

-L’incident dramatique ayant coûté la vie à 14 (quatorze) soldats de la paix et l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo ont été au menu d’un entretien, dimanche à Kinshasa, entre le Président Joseph Kabila Kabange et le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des Opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.

« Au cours de notre entretien avec le Président, nous avons notamment parlé de l’incident dramatique qui a coûté la vie à 14 soldats de la paix», a déclaré Jean-Pierre Lacroix, à l’issue de l’entretien, ajoutant qu’il a eu à redire que les Nations Unies pensent aussi à tous les soldats congolais qui ont perdu la vie ces derniers jours, ces derniers mois et de ces dernières années.
L’UPDF a usé des frappes aériennes sans engager les troupes au sol, d’après les sources militaires ougandaises.

Frappes de l’armée ougandaise contre des positions de l’ADF en RDC

Le bilan de l’attaque qui a eu lieu ce vendredi, sa durée ainsi que la suite des opérations ne sont pas connus.

Elle justifie cette attaque “préventive” par des informations partagées entre les deux pays qui feraient état d’un projet d’attaque des ADF sur le territoire ougandais.

« Les ADF sont une organisation extrêmement secrète qui observe un code de discipline interne rigoureux.

 Ils entretiennent des liens historiques étroits avec d’autres groupes armés de la région, notamment ceux que dirigent d’anciens membres du Rassemblement congolais pour la démocratie–– Kisangani/Mouve ment de libération (RCD-K /ML) de Mbusa Nyamwisi, ainsi qu’avec des chefs coutumiers locaux, notamment des communautés Vuba et Pakombe (…). 

Il est difficile d’estimer leur force actuelle, étant donné qu’ils ont intensifié leur recrutement en Ouganda mais qu’ils ont aussi perdu des troupes lors d’affrontements et à l’issue d’arrestations par les forces de sécurité congolaises » , renseigne Kivu Security, le nouveau baromètre sécuritaire du Kivu initié par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo.

Ces rebelles Ougandais sont notamment accusés d’avoir mené l’attaque ayant causé la mort des 14 casques bleus à Semiliki, dans le Nord-Kivu, le 7 décembre 2017.

Ces quinze dernières années, les ADF sont principalement basés dans les monts Rwenzori et dans la vallée de la Semuliki, en territoire de Beni.

En aout 2016, le président ougandais Yoweri Museveni et congolais Joseph Kabila avaient réaffirmé à Mweya (ouest de l’Ouganda) la coopération entre les deux pays notamment sur la lutte contre les ADF.

L’armée ougandaise (Uganda People’s Defence Force, UPDF) annonce mener des opérations militaires contre les positions de l’Allied Democratic Forces (ADF).

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