Les militaires Fardc ont répoussés de nouveau une attaque des islamistes radicaux des rebelles ougandais du groupe l’ADF, à l' Est d' Oicha, en Rdcongo, vers 15heures locale du dimanche 17 décembre 2017 !

Concernant le bilan, de ce combat 24 heures après,  fait d ' état un civil tué, et militaire FARDC, tombé sur le champ d'honneur à bloloma un village situé dans la périphérie Est d'Oicha chef lieu du térritoire de Beni, en Rép Dém du Congo la journée, selon une source dela société civile d ' Oicha.

C’est aux environs de 15 heures que des coups de feu ont commencé à se faire entendre en provenance de MAMIKI à l’Est.

Donc c'est les deux morts qui ont été enregistrés dans une tentative d’incursion des présumés ADF à Oicha chef lieu du térritoire de Beni en proie des tuerries à répétition.

D’après le président du conseil territorial de jeunesse Beni, Janvier Kasayiryo qui s’est rendu sur le lieu pour s’imprégner de la situation, les assaillants auraient surpris les militaires dans leur position située non loin de MAMIKI dans une contrée qu’on appelle BULOLOMA-MAPIMA en secteur de Beni-Mbau.

Les assaillants seraient venus derrière l’école primaireMAMIKI située à l’Est de la commune d’Oicha. Les coups de balles y ont été entendus l’après-midi de dimanche 17 décembre.
Mais peu avant cela, ils avaient déjà égorgé un civil du nom de Kambale Nzomivwa Faustin qu’ils auraient croisé dans cette brousse en provenance de son champ.

Les habitants de MAMIKI et MABAPULA, qui avaient déjà vidé la contrée à la suite de cette attaque, saluent la riposte des FARDC. Certains qui se sont rendus sur le lieu d’affrontements quelques heures plus tard affirment avoir aperçu les traces de l’ennemi avec du sang parsemé sur leur passage.

La situation est redevenu calme tard la soirée de ce dimanche à l’Est de Oicha et certains habitants qui ont commencé à regagner leurs demeures.

Par ailleurs, un petit garçon du nom de Kambale Mbokani âgé de 8 ans a été blessé par balle perdu. Il est en train d’être soignée à l’hôpital général de référence d’Oicha. Tout en saluant les efforts des forces loyalistes ayant empêché les assaillants de foncer le centre de Oicha, les habitants de cette commune appellent les autorités à prévenir toute éventuelle incursion.

Ils recommandent particulièrement à l’armée de prendre en compte les alertes de la population dénonçant l’ennemi afin d’éviter tout risque.
Il a déclaré que le suspect avait été arrêté après l'incident et que la police avait ouvert une enquête sur le meurtre.

Paraleurs « les unités sont déjà arrivées, nous n’attendons que la décision de la personnalité chargée de leur répartition pour savoir combien d’unités seront affectées à Beni, à Lubero, à Binza, à Kibirizi, à Bwito et ailleurs »
Il espère que l’insécurité vécue dans plusieurs coins de la province sera jugulée avec le déploiement de ces quatre mille soldats.

Entretemps, Julien PALUKU n’a rien dit de la provenance du nombre important des soldats qui viennent en renfort au Nord-Kivu.

Jeudi 14 décembre, les forces armées de la RDC et de l’Ouganda s’étaient réunies à Kasindi-Lubiriha, une localité congolaise située à environ 90 km au Nord-Est de la ville de Beni, frontalière de l’Ouganda. L’objectif de cette rencontre était de planifier comment travailler conjointement afin de neutraliser les rebelles des ADFet sécuriser les frontières entre la RDC et l’Ouganda.

L’armée congolaise précise cependant que dans l’hypothèse d’une opération militaire avec l’armée ougandaise pour traquer les ADF, cette opération ne se sera pas conjointe.

« S’il y a une quelconque opération, je ne dirai pas conjointe, mais une opération coordonnée avec l’armée ougandaise, l’opinion publique sera fixée. 

L’opération coordonnée suppose que les ougandais restent chez eux, et nous chez nous, et ils doivent être informés de tout ce qui se passe chez nous », a affirmé samedi le General Marcel Mbangu, le commandant des opérations Sokola 1 Nord.

Il demande dès lors à la population habitant les zones frontalières de ne pas paniquer au cas où elle verrait des militaires ougandais se déployer le long de la frontière avec la RDC.

« Si l’option d’une opération militaire cordonnée avec l’armée ougandaise est levée, le gouvernement fixera l’opinion nationale », a souligné l’officier militaire.
Réunion de Kasindi-Lubiriha.

Des séances de travail entre l’armée ougandaise et l’armée congolaise ont eu lieu du jeudi 14 au samedi 16 décembre dernier à Kasindi-Lubiriha, une localité congolaise située à environ 90 km au Nord-Est de la ville de Beni, frontalière de l’Ouganda.

« L’armée ougandaise voulait connaître ce qui se passe sur notre territoire, craignant ainsi la perturbation de la sécurité dans leur pays.

 Et nous sommes allés là-bas pour expliquer aux Ougandais ce qui se passe concrètement sur notre territoire», a expliqué à Radio Okapi le commandant des opérations Sokola 1 Nord.

D’après lui, l’armée ougandaise était dans le droit de se préoccuper de l’activisme des ADF dans les zones congolaises frontalières de l’Ouganda, expliquant que le commandement.
Le député national Paul Muhindo s’oppose à la planification d’une opération militaire mixte des armées ougandaise et congolaise contre les rebelles ougandais des ADF. Lors d’une motion d’information, vendredi 15 décembre, cet élu du Nord-Kivu, estime que cette opération «va amplifier les choses» sur le sol congolais.

«Nous pensons que c’est une mauvaise chose d’associer ces gens-là [militaires ougandais] pour venir combattre les ADF qui sont leurs frères. C’est une manière pour nous de croire que on veut davantage amplifier la situation sur notre territoire», a affirmé le député Paul Muhindo.

Selon lui, une opération militaire mixte n’est pas appropriée pour ramener la paix dans l’est de la RDC.
Le député Muhindo pense que les FARDC sont en mesure de mettre fin à l’activisme de ce groupe rebelle, avec le concours de la Mission onusienne en RDC (MONUSCO), «s’il y a une volonté manifeste.»

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Ce projet est un effort commun entre Sentinel Projectet les communautés à risque dans la Province du Nord-Kivu de la République démocratique du Congo.
Pour que cette situation ne se reproduise plus, il a exprimé la nécessité de faire un travail collectif, indiquant, par ailleurs, que les Nations Unies vont regarder de près ce qui s’est passé et envisager des mesures à prendre. 

Jean-Pierre Lacroix a, en outre, fait savoir que le Président Joseph Kabila a exprimé sa détermination à continuer à être étroitement en liaison avec l’ONU, la MONUSCO jouant un rôle de soutien et d’appui aux Forces armées de la RDC (FARDC).

Réagissant à cet incident dramatique, il a indiqué qu’il est aussi important de redire que les attaques contre les soldats de la paix sont des crimes contre l’humanité et que les responsables de ces crimes doivent rendre compte à la justice.« Ça peut être difficile. Ça peut prendre du temps.

 Mais c’est en objectif important», a-t-il martelé. Concernant le processus électoral au pays, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix a eu à redire que c’est un processus national, un processus congolais qui relève des autorités congolaises, du peuple congolais et des forces politiques congolaises.

« Et en même temps, la MONUSCO était là pour continuer à apporter son soutien, en partenariat avec d’autres qui souhaitent également concourir, mais dans le plein respect de la souveraineté congolaise», a-t-il précisé.

Jean-Pierre Lacroix a aussi relevé une certaine intention des groupes armés opérant dans l’Est de la RDC de vouloir intensifier leurs activités, y compris en attaquant les forces de la MONUSCO.

« Cela appelle une réponse forte, concertée et collective, avec au premier rang, les FARDC »,a-t-il dit, estimant que les pays de la région ont un rôle à jouer puisque plusieurs de ces groupes, notamment les ADF, sont actifs dans ces pays et constituent une menace pour l’ensemble de la région.

-L’incident dramatique ayant coûté la vie à 14 (quatorze) soldats de la paix et l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo ont été au menu d’un entretien, dimanche à Kinshasa, entre le Président Joseph Kabila Kabange et le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des Opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.

« Au cours de notre entretien avec le Président, nous avons notamment parlé de l’incident dramatique qui a coûté la vie à 14 soldats de la paix», a déclaré Jean-Pierre Lacroix, à l’issue de l’entretien, ajoutant qu’il a eu à redire que les Nations Unies pensent aussi à tous les soldats congolais qui ont perdu la vie ces derniers jours, ces derniers mois et de ces dernières années.

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