Trois morts on été enregistrés au conté civile, après des affrontements entre l’armée et des miliciens maï-maï à KIVIRA un village situé en térritoire de Beni chefferie de Bashu, selon la Radio Moto-Butembo-Beni.

Précisément, en chefferie de bashu, le corps du chef du village KIVIRA a été mis sous terre mercredi 13 décembre, sous une grande émotion. Le Mwami KASEREKA MUSANGANIA BWANANDEKE III a indiqué que les militaires FARDC ont ouvert le feu sur le groupe sans se rendre compte de la présence des civils parmi les miliciens.

 Selon le Chef du Groupement MALIO, ces affrontements sont survenus pendant que ces miliciens effectuaient des tours dans le village KIVIRA pour collecter les vivres de porte à porte en compagnie forcée du capita KALUPALA MUSAFIRI. 

Le Capita KALUPALA MUSAFIRI a été atteint en même temps que deux miliciens. Ils ont tous, les trois, succombé à leurs blessures, a regretté le Mwami de MALIO.

En Ville de Beni ! Les détenus de la maison carcérale de Kangwai-Beni traversent ainsi une situation humanitaire précaire. Ils vivent dans des conditions inhumaines depuis plusieurs jours.

Avec cette surpopulation, des centaines de détenus passent des nuits entières à même le sol et même sans rien manger. La dernière dotation en nourriture par le gouvernement dans cette maison pénitentiaire date de deux mois.

Inquiétante montée du nombre des locataires de la prison de Kangbayi. Avec une capacité d’accueil de 150 personnes, cette maison de correction héberge aujourd’hui 600 détenus. 

Parmi ces personnes, 146 sont membres des groupes armés poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel et 152 sont des militaires des FARDC et policiers arrêtés pour plusieurs exactions.

L'actualité c'est aussi, le ministère public a requis, mardi 12 décembre 2017, des peines contre les chefs coutumiers accusés dans les massacres de Beni et autres prévenus collaborateurs des ADF.

Depuis le début de ce procès il ya plus d’un an, ces chefs coutumiers comparaissent devant la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu siégeant en chambre foraine à la tribune du 08 mars à Beni.

S’agissant du prévenu Mwami Bamukoka, chef de la chefferie de Watalinga, le ministère public a requis quatre ans de prison pour participation à un mouvement insurrectionnel. L’organe de la loi accuse ce chef coutumier d’être commanditaire des massacres dans le Mayangose, également le chef de la localité Bahungatsu-Luna, Mwami Boroso.

 Pour les chefs coutumiers, la peine la plus lourde, soit la peine capitale a été requise contre le Mwami Mbonguma André Kitobi.

Le ministère public a requis, mardi 12 décembre 2017, des peines contre les chefs coutumiers accusés dans les massacres de Beni et autres prévenus collaborateurs des ADF.

Paralleurs La délégation de l’armée ougandaise est conduite par le brigadier Michael Kabango, commandant de la 5e Division Infanterie de l’armée ougandaise. Celle des Forces armées de la RDC est dirigée par le général Marcel Mbangu commandant des opérations Sokola 1 Nord.

Cette réunion entre l’armée ougandaise et l’armée congolaise intervient pendant que de nouveaux renforts des FARDC, en provenance de Kisangani, sont déployés, depuis mercredi 13 décembre, dans la région de Beni.

La neutralisation des ADF et la sécurisation des frontières entre la RDC et l’Ouganda sont deux sujets au centre d’une réunion, jeudi 14 décembre, entre les forces armées de ces deux pays.

Selon des sources sécuritaires, les FARDC et l’UPDF discutent de la planification et du début des opérations conjointes pour neutraliser le groupe terroriste ADF, actif dans le territoire de Beni.

Les discussions se déroulent à Kasindi-Lubiriha, une localité congolaise située à environ 90 km au Nord-Est de la ville de Beni, frontalière de l’Ouganda.
Cette rencontre réunit quelques officiers supérieurs et généraux des Forces armées de la RDC (FARDC) ainsi que ceux de l’armée Ougandaise (UPDF).

EN KINSHASA ! “Le président élu par le Congrès Extraordinaire devient l’Autorité Morale du parti, en conformité avec l’article 97 al 2 de la constitution”, dit la décision.

Tharcisse Loseke avait été suspendu des ses fonctions de Secrétaire national aux Relations extérieures de l’UDPS pour “vagabondage politique » après avoir rencontré, le 29 novembre 2016, le Premier Ministre Samy Badibanga sans avoir été mandaté par son parti. 

L’UDPS lui avait également reproché des malversations financières. Bruno Tshibala est rattrapé par la réalité de l’article 97 alinéa 2 qui stipule que les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec toute responsabilité au sein d’un parti politique. 

Il assumera donc désormais le rôle d’autorité morale au sein de sa formation politique. Dans un document intitulé “DECISION N°002/PRES /UDPS/DU14 /12/2017” et dont ACTUALITE.CD s’est procuré une copie, Bruno Tshibala a décidé de confier la direction du parti à un président délégué, en la personne Tharcisse.

Dans la province del' ITURI !

A l’issu d’une table ronde organisée ce mercredi à Bunia entre le Vice-Président de la commission électorale nationale indépendante, CENI et les parties prenantes au processus électoral en province de l’Ituri, Norbert Basengezi Katintima peut se frotter les mains d’avoir rencontré les nombreuses préoccupations de ses hôtes, comme l’ont affirmé certains d’entre eux.

Revenant sur les dates essentielles contenues dans le calendrier que son institution a publié depuis le 05 novembre dernier, l’essentiel des questions des ituriens tournaient autour de son applicabilité. 

« Le 23 décembre 2018 nous allons organiser les élections présidentielles et législatives, sur cela nous ne reculerons pas. Que les acteurs ne soient pas surpris. Nous avons des contraintes financières mais le gouvernement et la Monusco promettent mettre la main à la poche et il faut reconnaitre leurs efforts. Nous avons déjà un plan de sécurisation, un plan financier et un plan logistique. Calendrier électoral, machine à voter… Norbert Basengezi semble avoir convaincu les ituriens. 

« La loi organique sur la CENI nous interdit juste de faire la campagne de nos formations politiques.
Je ne crois pas qu’on mette en cause l’indépendance de la CENI car en son sein il y a toutes les composantes politiques.

 Je suis issu du PPRD, mais il y en a parmi nous ceux de l’UDPS, de l’UNC et autres. En ma qualité de Vice-Président de la CENI, je suis chargé de l’information auprès des partis politiques, je peux rencontrer tout le monde (art. 16 de la loi sus-évoquée).

 Côté opposition, plusieurs questions ont été posées à ce responsable de la CENI, notamment sur sa neutralité, faisant référence aux images qui avaient circulé sur les réseaux sociaux le montrant dans une réunion privée de son parti, le PPRD alors qu’il est censé, selon eux, rester apolitique. 

« Personnellement j’ai été convaincue par sa prestation, au moins nous avons trouvé des réponses auprès d’une bouche autorisée, je pense que oui, il a convaincu les ituriens » ajoute pour sa part Jeanne Alasha, femme leader au sein de la société civile. 

« Nous sommes contents de cet échange, le Vice-Président s’est montré convaincant. Des séances pareilles devraient se poursuivre » commente un des participants, Robert Adyoku Ejidra, acteur politique de la majorité.

 A propos du très contesté projet de loi électorale actuellement en discussion au parlement, M. Katintima résume à 7 le nombre de matières qui font l’objet de modification, portant notamment sur le calcul du quotient électoral à partir du nombre d’enrôlés et non de l’ensemble de la population faute de recensement, la caution à payer par candidat, la cooptation des chefs coutumiers avec leurs suppléants, la représentation des femmes sur les listes des candidats ainsi que le seuil de représentativité des partis politiques.

 Le parlement travaille sur le cadre légal, je ne vois plus rien qui nous empêche de tenir cette date » rassure-t-il, se confiant àbuniaactualite.com
Des dates, il en connait presque toutes par cœur :

« Le 08 mai 2017 : promulgation de la loi portant répartition des sièges, le 23 juin : convocation du scrutin, du 24 juin au 08 juillet : dépôt des candidatures aux législatives, le 25 juillet : dépôt des candidatures à la présidentielle, du 20 novembre au 21 décembre : campagne électorale, 23 décembre : jour du vote et le 12 janvier 2019 : prestation de serment du nouveau Président de la république élu » explique-t-il, invitant le peuple à s’en approprier.

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