Certains civiles passagers sont de nouveau kidnapés par des inciviques armés, sur axe routier Beni-Kasindi en térritoire de Beni, dans l'Est dela Rdc, dans la soiré du jeudi 11 janvier 2018 selon la société civile de Beni-Ville notre source.

Parmi les victimes kidnappées on cite le Directeur Général de la Radio Télévision Graben implanté en Ville de Beni  Monsieur Jeadot MANGWENGWE.

Le soir de ce jeudi 11 Janvier 2018 est à l’ambiance de lamentation dans la ville de Beni.

Plusieurs familles alertent les opinions sur la disparition de leurs membres qui effectuaient ce jour le déplacement dans le sens Kasindi – Beni les uns par motos les autres à bord de taxi-voitures. 

Les bourreaux se sont retirés avec leurs proies et butins dans le parc national de Virunga, et nul ne connaît leur destination finale.

Ils ont subitement investi l’axe du Pont Semuliki – Nyaleke, au niveau du parc qui connecte le nord et le sud de la route à ce niveau, pour intercepter tous ceux qui passaient. Plusieurs taximen et leurs clients sont tombés dans cette embuscade. 

Les assaillants, par des intimidations très acharnées, ont dépouillé les victimes de tous les biens de valeurs, dont prioritairement les téléphones portables et l’argent, et ont sélectionné au moins 23 personnes qu’ils ont emmenées en brousse. 

L’événement entier se déroule dans un climat fortement traumatisant, alimenté des tirs intenses et nourris d’armes à feu.

Cela s'est passé à une dizaine de kilomètres de la ville, dans une zone où circulent de nombreux mouvements rebelles. 

Des ADF, mais aussi des groupes Maï-Maï. D'après les témoignages, les assaillants portaient des tenues militaires mais pour l'instant, on ne sait pas de quel groupe il s'agit. 

Récit de Godefroy Lenzo, rédacteur en chef de la Radio-Télévision Graben Beni (RTGB).

La population de Beni est dans l’accalmie pendant presque 7 à 8 Mois depuis qu’il y a le procè, depuis qu’il y a les opérations militaires Sokola.

1."Aujourd’hui le vrai problème va se poser parce que les cultivateurs ne seront pas allés aux champs et tous les axes routiers, notamment Beni-Kasindi vers la frontière, Beni-Butembo, Beni-Lubero risquent d’être des axes des morts parce que ces gens sont dans la nature et à tout moment, ils auront besoin de manger, ils pourront attaquer des véhicules, des hommes, c’est un problème sérieux qui va se poser dans la région".

Les membres de la société civile se disent inquiets et même préoccupés par la recrudescence de l’insécurité en ville et territoire de Beni. 

Dans un communiqué publié la fois passé,ont déplorés la faible implication des autorités dans la protection de la population, ont rapportés les journalistes de la radiookapi.net.

Dans un communiqué publié le 23 avril dernier, les membres de la société civile dénoncent des assassinats à répétition, vols à mains armées, des cas d’extorsions de tout genre, perpétrés par les hommes en uniforme armés. 

Le communiqué fait état également de plusieurs cas de pillages et des taxes illégales sur les axes routiers, avec mort d’hommes. 

Cette insécurité s’est accentuée en début du mois en cours sur les tronçons routiers Beni-Kasindi et Eringeti-Butembo. Toutes ces exactions déclarent les membres de la société civile, contraignent la population à vivre dans la peur.

Ils suggèrent une forte implication des autorités locales, provinciales dans la protection des personnes et de leurs biens.

Omar Kavota, président de la société civile territoire de Beni, se plaint : «Nous disons que si l’autorité locale est en train de mener certaines démarches, ce n’est pas suffisant. A nos yeux, nous constatons que rien n’est satisfaisant.

Est-ce que l’autorité peut prétendre chaque fois qu’elle est en train de sécuriser les personnes et leurs biens alors que chaque jour, même à l’heure où je vous parle, il y a toujours des cas d’extorsions des hommes en armes, des disparitions. 

Peut-être que l’autorité est débordée au niveau local. Il faut qu’elle bénéficie de l’appui de la hiérarchie, donc de l’autorité provinciale et pourquoi pas du gouvernement central»

Omar Kavota suggère d’abord que sur le plan militaire, tous les hommes en armes soient casernés. Les militaires doivent être pris en charge. 

Il faut ensuite envisager la traque des groupes armés étrangers et des milices locales qui sèment le trouble, souligne-t-il.

En fin le communiqué appelle à une marche pacifique dans le courant de cette semaine.
Pour rappel la fois passé, des hommes lourdement armés, ont tendu une embuscade contre les passagers d' un engin roulant, dans l'avant midi du dimanche 04 décembre 2016, vers 11heures 30" sur axe routier Beni-Kasindi, dans la partie Nord-Est du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo : une embuscade tendue par des hommes armés supposés être des rebelles ougandais des ADF sur l’axe Beni – Kasindi, 80 km à l’est de la ville de Beni (Nord-Kivu). 

Il faut signaler qu’à la suite de l’état de délabrement avancé des routes dans la partie Nord de la Province empruntant le tronçon Butembo-Beni-Kasindi, long des 80 kms, d'où circulation, qui été bloquée, est redevenue fluide dans l’après-midi sur l’axe Beni – Kasindi, d’après la société civile provinciale. 

Aucun bilan de ces accrochages n’a été communiqué, mais del'argent des passagers ont été emportés de plus, par les inciviques non autrement identifié, qui courent encore dans la nature.

L’embuscade aurait duré plusieurs heures avant l’assaut, selon les rescapés, qui précise que, c'est aux environs de 16heures locale du samedi 03 décembre que les assaillants ont commencé à se manifester sur la route Beni-Kasindi. 

C’est une camionnette en provenance de Kasindi qui été la cible des actes des térroriste présent dépuis des années, dans la région de Beni jusqu'aujourd' hui : dernièrement, sur le même tronçon de Kasindi-Beni, des embuscades et braquages tendus sur les axes routiers :

OICHA-Eringeti,Eringeti – Kainama, Mbau – Kamungu, Beni – Kasindi en territoire de Beni et Lubero – Kasugho, Mathembe-Kaseghe, Alimbongo-Mbingi, Kaseghe-Hutwe, Kayna – Kanyabayonga en territoire de Lubero.

Des incendies des maisons, pillages et exploitations illicites des ressources naturelles : Ces entités seraient déjà encerclées par la coalition terroriste qui, faudra-t-il le rappeler, manifeste sa présence par des enlèvements récurrents des Civils dans le milieu, selon la société civile de Beni-Ville et, térritoire.

L'année 2014 à ce jour, a été caractérisée, par l'insécurité généralisée, l'activisme des groupes armés étrangers et nationaux, des tueries, des enlèvements et le déplacement des populations civiles sur l'ensemble de la province du Nord-Kivu. 

Ce bilan a été dressé, le jeudi 5 janvier 2011, par le coordonnateur de la Société civile de cette province, Thomas d'Aquin Mwiti, àl'époque, cité par rapporteradiookapi.net.

Face à cette situation, les membres dela société civil ont constaté depuis janvier 2009 à ce jour, plusieurs cas des violations des droits de l’homme.

– Des assassinats répétés ;
– Vols à mains armées ;
– Des cas des pillages systématiques sur les axes routiers ;

– Des cas de viols ;
– Des cas d’extorsion ;
– Des cas de cambriolages des maisons et boutiques.
Ces faits, déclare la société civile du Nord – Kivu, amènent la population à vivre dans la peur indescriptible. Les membres de la société civile constatent par la suite une faible implication des autorités de l’Etat dans la protection des personnes et de leurs biens en violation de la constitution à ses articles 16 alinéas 1 et 2 ; article 30 alinéas 1er qui stipule que « La personne humaine est sacrée. 

L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger, toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. 

Toute personne qui se trouve sur le Territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de la quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi ».
À l’autorité urbaine et territoriale ; que les éléments des FARDC soient cantonnés en dehors de la ville ; que toutes les armes soient gardées dans un dépôt d’armes bien surveillé ; renforcer la patrouille mixte MONUC – PNC au niveau de la ville et MONUC – FARDC au niveau du territoire.

Àla Police Nationale Congolaise une forte mobilisation dans la recherche et l’arrestation des présumés bandits ; une forte disponibilité pour une bonne instruction des causes sans recours à la corruption et la concussion ; étroite collaboration entre la police et la population ; éviter la lenteur dans l’instruction des dossiers.

Au cours et tribunaux, l’application effective de la loi ; éviter la lenteur judiciaire ; mettre fin à l’impunité.

À la population une forte sensibilisationsur son implication dans la sécurisation de la ville et territoire de Beni en dénonçant les malfrats.

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