Suite aux pressions des combats exercées par les millitaires FARDC depuis le lancement de nouvelle phase, musclé, contre les rébélles égorgeurs des ADF-NALU, un groupe de ces inciviques ont tenté de faire diversion sur la ville de Beni vers 04:00 locale du lundi 15 janvier 2018.


Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repoussé tôt lundi 15 janvier matin une attaque des présumés rebelles ougandais des ADF à Munzambayi, un quartier de la commune de Rwenzori, dans la périphérie de la ville de Beni (Nord-Kivu). 

Selon le porte-parole du secteur opérationnel grand Nord, le capitaine Mak Hazukay, la situation est sous contrôle de l’armée qui est à la poursuite des assaillants.

Voilà pourquoi il s’est attaqué à nos troupes qui sont positionnées à Munzambayi depuis 4 heures du matin.

Les FARDC ont efficacement repoussé cette attaque des ADF», a relaté le capitaine Mak Hazukay.

Selon lui, cinq militaires ont été blessés et deux armes ont été récupérées par l’armée loyaliste après de violents affrontements.
«Nous avons enregistré 5 blessés dont trois graves et ils sont d’ailleurs évacués à l’hôpital de référence de Beni. 

Dans le rang de l’ennemi. Tout ce que je peux vous dire, puisque la poursuite de l’ennemi continue, nous avons ramassé deux armes. 

Et vous savez que l’ennemi que nous traquons ne peut pas volontairement et facilement laisser des armes derrière lui donc il y aurait des victimes», a affirmé le capitaine Mak Hazukay.

Il appelle la population au calme et assure que l’armée s’est constituée «en bouclier humain pour que les caprices de l’ennemi ne puissent atteindre les agglomérations.»




L’armée veut «détruire plusieurs sanctuaires des ADF et prendre le contrôle de la zone appelée All Spice». 

Il s’agit pour l’armée de «la dernière opération militaire pour restaurer la paix et la sécurité dans la région», a déclaré le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand nord, le général Marcel Mbangu. 

Selon des sources militaires, ces positions conquises par l'armée sont les bastions stratégiques qui ont été utilisés par les ADF pour la préparation de dernières attaques sur l'axe Mbau-Kamango. 

Les FARDC ont repris ce lundi 15 janvier trois bastions stratégiques des ADF dans le territoire de Beni. 

Trois jours après le début de leur offensive dénommée «Usalama 2», les forces loyalistes ont repris le contrôle de Sesele, Mambaiko et Silimbamba. 

présentent cette zone située dans la profondeur de la forêt du territoire de Beni comme l'actuel quartier général des ADF utilisé pour la formation de leurs combattants et la planification des nombreuses attaques dans la région.

Les sources militaires présentent cette zone située dans la profondeur de la forêt du territoire de Beni comme l'actuel quartier général des ADF utilisé pour la formation de leurs combattants et la planification des nombreuses attaques dans la région de Beni en proie d'insécurité grandissante.

Le dimanche dernier, l’armée a annoncé avoir conquis deux positions des rebelles ougandais du groupe ADF à Silimbamba et Sesele, anciens bastions des inciviques situé dans la partie Nord-Est du térritoire de Beni en République Démocratique du Congo.

« Nous sommes conscients de la situation que traversent Beni et Lubero.
Le secteur opérationnel Sukola 1/Grand-Nord a décidé de lancer une opération offensive contre les ADF et tous les autres groupes armés. Cette fois-ci est pour nous est la dernière. 

Nous allons nous battre jusqu’au sacrifice suprême de manière à restaurer la paix et la sécurité dans ce territoire »,avait annoncé samedi dernier le Général Marcel Mbangu, commandant du secteur opérationnel Sukola 1/Grand Nord dans la province du Nord-Kivu.
Depuis le 13 janvier 2018, les FARDC ont lancé une opération dite de grande envergure contre les groupes armés qui pullulent dans les territoires de Beni et de Lubero (Nord-Kivu). 

Cette offensive intervient après l’arrivée d’environ 5000 militaires supplémentairesdans le territoire de Beni. 

La société civile de Beni (Nord-Kivu) a appelé à une journée ville morte ce lundi 15 janvier 2018 pour protester contre l’insécurité.

Plusieurs personnes ont été enlevées jeudi 11 janvier 2018 par des présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni. Il s’agissait d’un double kidnapping.

 L’un a eu lieu sur la route Beni-Kasindi où des passagers à bord des véhicules dont le directeur d’une station de radio et télévision émettant à Beni et l’autre à Mayangose dans le Parc National des Virunga où des cultivateurs ont été emmenés à des destinations inconnues. Le journaliste Jadot Kasereka Mangwengwe de la Radio télévision Graben Beni (RTGB) est également parmi les personnes enlevées.

La journée ville morte s’ajoute à aux journées sans informations observées depuis samedi dernier par les radios de Beni et de Butembo. 

Alors qu'en Beni-Ville xe dernier temp on observait des journées ville morte à Beni pour protester contre l’insécurité.

Ces opérations de protestations se tiennent en même temps que les opérations dites de grande envergure sont menées depuis samedi par les FARDC contre les groupes armés qui pullulent dans les territoires de Beni et de Lubero. 

La route Beni-Kasindi est capitale pour les commerces extérieurs entre la partie Est de la RDC et le monde. D’où l’inquiétude de Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni.

« C’est l’unique route qui nous lie à la frontière, et de l’océan Indien jusqu’à l’océan Atlantique. Les gens quittent Kisanga, Butembo… et passent par ici. 

Le même jeudi, plusieurs personnes ont été enlevées par des présumés ADF dans leurs champs à Mayangose près du Parc National des Virunga et emmenés à une destination inconnue.

Cette situation survient pendant que l’armée a lancé l’opération dite de grande envergure contre les ADF et d’autres groupes armés dans la région.

 Parmi les personnes enlevées figure le directeur de la Radio Télévision Graben Beni, Jadot Kasereka Mangwengwe. En solidarité avec l’infortuné, les journalistes des territoires de Beni et Lubero ainsi que ceux des villes de Beni et Butembo ont décrété depuis vendredi dernier les journées sans presse. 

Selon le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale, il s’agit d’un homme et d’une femme qui ont témoigné sur l’apparence des ravisseurs, habillés en treillis des FARDC s’exprimaient en lingala et swahili.

« Il y a douze personnes kidnappées sur la route Beni-Kasindi. Il y a deux personnes, un homme et une femme qui se sont échappées quand les ravisseurs les amenaient dans la forêt vers le Parc. 

Deux de douze personnes prises en otage par des présumés rebelles ougandais de l’ADF jeudi dernier sur la route Beni-Kasindi (Nord-Kivu) ont réussi à s’échapper le weekend dernier. Beni: “les ravisseurs étaient habillés en tenue militaire et parlaient lingala et swahili” (témoignage).

La dame avait des enfants malheureusemen t ces enfants sont restés en captivité. [Ndlr : Les rescapés ont donné quelques infos] : les ravisseurs étaient en tenue militaire FARDC, ils parlaient le lingala et le swahili », a déclaré Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni. 

« Face à cette situation, les journalistes et responsables des stations des radios et télévisions, décrétons à dater de ce vendredi 12 janvier 2018, une série des journées sans radios et télévisions jusqu’à nouvel ordre. Par ailleurs, nous demandons aux ravisseurs la libération sans condition de notre confère Jadot Kasereka Mangwengwe. 

Exigeons également des autorités compétentes et aux forces de défense et de sécurité de mettre tout en œuvre pour la libération de notre confrère. 

Nous en appelons à la solidarité de tous les journalistes à travers le monde », disent-ils dans une déclaration signée par les responsables des radios et télévisions dans cette partie du pays.

Commentaires