Les millitaires FARDC lourdement armés, poursuivent leurs offensive musclés, contre les présumés rébélles ADF-Nalu, dans la région de Beni, àl'Est dela Rdcongo.

Cette annonce est faite par le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand nord, le général Marcel Mbangu, à partir du village de Tenambo situé à plus ou moins 33 km de la Ville de Beni.

« Nous sommes tous conscients de la situation que traverse le territoire de Beni ainsi que le territoire de Lubero.

Depuis ce matin [samedi 13 janvier] 2018, le secteur opérationnel Sokola 1 Grand nord a décidé de lancer une opération offensive générale et généralisée notamment contre le phénomène ADF ainsi que tous les autres groupes armés qui écument le Grand nord.

Cette fois-ci c’est pour nous la dernière, nous allons nous battre jusqu’au dernier sacrifice, donc le sacrifice suprême, de manière à restaurer la paix et la sécurité dans ces territoires », promet le général Marcel Mbangu.
Il fait remarquer que ces opérations se feront dans le respect des droits de l’homme :

Les FARDC ont lancé ce samedi 13 janvier une opération offensive généralisée et de grande envergure contre tous les groupes armés, dont les ADF, actifs dans les territoires de Beni et Lubero.

Il s’agit pour l’armée de « la dernière opération militaire pour restaurer la paix et la sécurité dans la région ».

« Tous les militaires sont instruits sur le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire. 

Désormais, le travail commence à la date de ce 13 janvier 2018 et j’en appelle donc à la population d’être vigilante, de signaler et dénoncer tout mouvement suspect. »

Le général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, affirme que l’opération lancée par les forces loyalistes pour traquer les ADF et les autres groupes armés dans les territoires de Beni et Lubero se fait sans l’appui de l’armée ougandaise.

« Je vous annonce que nous menons des opérations de manière souveraine, chez nous au Congo, seules comme FARDC par ce que c’est notre devoir sacré»,affirme le général Kasonga.

Sur la ligne de front, constate un reporter de Radio Okapi, ce sont des militaires bien équipés et nouvellement déployés à Beni pour la neutralisation définitive de l’ADF que l’on aperçoit.

Pour sa part, le général Marcel Mbangu, commandant de ces opérations lance le compte à rebours:

« Je vous donne rendez-vous dans les jours, les semaines ou les mois à venir pour que nous puissions faire ensemble l’évaluation des opérations que nous aurons à mener à partir de ce jour »,promet-il.

FACE À CETTE SITUATION, UNE ORGANISATION DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS «Convention pour le Respect des Droits Humains» COORDINATION NATIONALE À OICHA Numéro d’Impôt: 

A 1510601 Q Tel :

( 243) 996525718, 816543533, 814163204, 896668975. E-mail : crdhoicha@ gmail.com,ngahangondijp@gmail.com,mbusakavunga@ gmail.com

S.O.S. A L’EXTERMINATIONDE LA POPULATION DE BENI-LUBERO EN PROVINCE DU NORD-KIVU L’Organisation de Défense des Droits Humains CRDH, Coordination Nationale dénonce ce qu’elle qualifie de l’extermination forcée de la population de Beni-Lubero par les personnes animées d’esprits maléfiques.

Ce qui se passe dans la Zone Beni-Lubero, est on dirait un complot orchestré puisque, en dépit de toutes ces graves violations des droits humains, le monde garde encore son silence absolue si rien été pourtant ce sont des vies humaines qui périssent.

L’opinion internationale et nationale doivent savoir qu’il y a plusieurs décennies depuis que Beni et Lubero subissent des actes de barbarie insupportables caractérisés par les assassinats, meurtres, kidnappings, viols sous toutes ses formes, enlèvements, incendies des maisons ( Maisons d’habitation, Hôpital, Ecoles, Boutique, Magasins), pillage sous toutes ses formes, viols sous toutes ses formes, massacres de la population civile, menaces et intimidations contre les défenseurs des droits humains et autres membres des différentes structures de la société civile, enlèvements, les attaques en répétition contre les véhicules des humanitaires et ceux des particuliers, les vols en mains armées, la répression contre les manifestants pacifiques, les arrestations arbitraires et détentions illégales …..Telle est l’image de la situation des droits de l’homme dans la région précitée.

Depuis l’année 2010, jusqu’à présent, le bilan des efforts de l’Etat Congolais est très médiocre dans cette partie de la République Démocratique du Congo par le fait que, malgré les opérations militaires pour éradiquer l’hémorragie : 

•Plusieurs villages restent encore abandonnés par les populations; 

•La population n’a pas toujours accès aux champs ; 

•Les enlèvements et kidnappings de la population civile se poursuivent ; 

•Les attaques armées contre les agglomérations et les positions de l’armée loyaliste y compris ceux des Casques bleus continuent d’être enregistrées ; 

•Les pillages, tueries, assassinats, arrestations arbitraires suivi des détentions illégales, extorsions, répressions des manifestations publiques et pacifiques, menaces de morts, intimidations, vols en mains armées, viols, déplacements forcés des populations dans leurs villages, tortures physiques et psychiques, sont devenus le quotidien de la population de Beni-Lubero; 

•La route Mbau-Kamango reste inaccessible à la population; 

•Plusieurs écoles ne fonctionnent plus dans le Territoire de Beni et LUBERO ; 

•La multiplicité des groupes armés Congolais dans le Territoire de Beni et Lubero, une zone pourtant opérationnelle et pleine des éléments de l’armée loyaliste avec des armements important. 

Bref, c’est le Chao sécuritaire et Humanitaire auquel la population de cette partie du Territoire national est en train d’assister. 

Face à cette situation, la CRDH, affirme solennellement sa solidarité, aux victimes directes et indirectes ; elle déplore une fois de plus, ces actes de barbarie qu’elle qualifie d’ignoble. 

Ceux qui imaginaient que ce fléau était réservé à une couche de la population, doivent maintenant comprendre qu’aujourd’hui,l’insécurité concerne tout le monde et doit être l’affaire de toute la population de Beni-Lubero, dans sa richesse et sa diversité mais aussi de toute la population Congolaise en générale.

 Le jeudi, le 11/01/2018, plus d’une dizaine des personnes qui étaient à bord des véhicules et motos ont été kidnappé par les individus lourdement armés vêtus en tenues militaires dans le tronçon Beni-Kasindi, précisément àKichanga/ Nyaleke. 

La déclaration de la CRDH sous-entend la dénonciation d’une situation qui semble ne trouver aucune solution jusqu’à présent malgré les efforts consentis par les autorités dit-on, une situation qui est en train d’exterminer en petit feu la population. 

Depuis le début des hostilités, nous assistons seulement aux changements des noms des opérations, des unités et commandements mais sur le plan sécuritaire, la situation va de mal au pire et les sangs des innocents continuent à couler. Eu égard à ce qui précède, la CRDHrecommande : a. Aux autorités Congolaises : 

De mettre en place dans l’urgence les stratèges efficaces pour mettre fin à cette hémorragie sécuritaire et humanitaire qui a trouvé un terrain favorable dans la zone; b. 

Aux nations Unies : de faire pression aux autorités Congolaise pour qu’elles prennent des dispositions capables à mettre fin au calvaire de cette population martyrisée deBeni-Lubero ; c. 

A la CPI : de suivre avec une attention particulière la situation de Beni-Lubero, d’enquêter et de poursuivre les auteurs directes et indirectes ; d. A la population :
de rester unie, vigilante et de continuer à dénoncer les fauteurs des troubles et leurs collabos. Fait à Oïcha le 12/01/2018 Pour l’ONGDH/Convention pour le Respect des Droits Humains, Coordination Nationale à Oïcha Me PALUKU NGAHANGONDI Jean Paul= Coordonnateur National.

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