5 personnes ont été tués au cours d'une attaque des ADF dans l'avant midi du samedi 17 février 2018, en térritoire de Beni, dans l'est de la Rdc

En effet, 5 personnes ont été tuées et 8 autres blessées (parmi les quelles des Civils et des Agents de la Réserve de Faune à Okapi, RFO), dans une embuscade tendue contre un véhicule de l'ICCN (en provenance de BENI pour EPULU/ITURI) par les Terroristes ADF.

Une embuscade a été menée le 17 février au matin contre un véhicule de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) non loin d'Eringeti, dans le territoire de Beni, en République démocratique du Congo (RDC). 

Elle a fait 5morts et huit blessés dont un grave, selon l'Institut. Il s'agit de civils, et parmi eux plusieurs agents de la réserve de faunes à Okapi (RFO). 

Le Centre de recherches sur les droits de l'Homme (CRDH) dénonce « un chapelet d'attaques meurtrières dans une zone surmilitarisée ».

Les victimes revenaient d’un enterrement à Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) lorsqu’elles ont été attaquées ce 17 février en plein jour, un peu avant 10h, à un kilomètre au nord d’Eringeti.

Le pick-up siglé ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature) faisait route vers la réserve de faune à okapis d’Epulu avec à son bord 17 personnes. 

Il s'agissait d'employés de l’Institut et de proches du défunt à qui tous venaient de rendre un dernier hommage.

Les rescapés disent avoir d’abord entendu une forte détonation puis des coups de feu. 

La société civile et la police pointent du doigt les Allied Democratic Forces (ADF) , mais l’ICCN se montre plus prudent. 

Rapport synthèse de l'embuscade du samedi 17/02/2018 a 9heurs 45 nimutes à Tungundu dans la localité de baungatsu luna a ERINGETI sur la national numéro 4 sur l'axe Eringeti OICHA.

le véhicule de l'iccn été tombé dans une embuscade bilan 5morts et 8blessées dont ces civils et des agents  de la réserve de faune okapi /RFO de ipulu donc a Mombasa en ituri.

Et voici ci dessus,  les mons des personnes décédé :

1.Kathembo mutsumba Nzama de BENI Tamende.

2.Paluku Tsongo Éphrem de BENI kanzuli Né le 11/11/1972,

3.Kathembo Mutsuva flavier né le 12/12/1965,

4.Système Titoko de BENI Tamende,
5.Alain Chetanie.

Les blessés
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1.Kasereka Kavunga de 38 ans de BENI kangaimbi,

2.Alafu Foka de 20 ans de l'Ipulu,

3.Claude de BENI kalinda,

4.D'Assise de Mambasa sa jambe coupé par une roquette,

5.KAMBALE céleste de 30 ans,

Makonga Karine de 29 ans de Mambasa,
6.KAMBALE makele de 20 ans.

7.ortelle Horizon de l'ipulu en ituri.

La 8eme personne été en brousse elle a été récupérer par les militaires. 

Divers groupes armés opèrent dans la région. La veille, des affrontements avaient été signalés entre deux groupes non-identifiés non loin du lieu de l’attaque.

« Regain d'insécurité »
L’ICCN a-t-il été visé ? « On ne l’exclut pas » explique Paulin Tshikaya, le directeur de l’Institut dans la province. La réserve est « envahie par les exploitants miniers illégaux », explique-t-il, sans oublier les bandes armées qui s’y ravitaillent.

Plusieurs attaques d’envergure ont été enregistrées dans le territoire de Beni depuis le début de l’année. Le 16 février, le mouvement citoyen La Lucha a d’ailleurs tenté de manifester contre ce « regain d’insécurité ».
Pour le maire de Beni, il s'agit de la conséquence des opérations militaires en cours contre les ADF qui agiraient en représailles afin de pousser les forces armées à « quitter la ligne de front pour les agglomérations ».
 Par cette occasion, le CEPADHO condamne également l'attaque terroriste dirigée le matin de ce samedi 17 février contre l'ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature), à LINZO-SISENE, proche d'ERINGETI, en Territoire de BENI, aux environs de 9h30. Donc l'effait c'est passé, sur le tronçon routier Oicha-Eringeti, où un jeep de iccn vient d'être attaquer a la roquettes de supposé adf bilan provisoire 5 morts tiré par balle et 8 blessé dont 6 grave et deux Legé. Cela arrive après une nouvelle attaque qui a eu lieu, vendredi 9 février au soir, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. L'attaque, perpétrée dans la localité de Njite-Mavivi, non loin de l'aéroport de Beni, a fait au moins cinq morts, selon la société civile. Plusieurs personnes sont également portées disparues. Selon Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, ces assaillants appartiendraient aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF). L'attaque s'est déroulée, vendredi, aux alentours de 19h00, heure locale. Joint par RFI, Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni, fait état d’un climat de psychose dans la ville. « La nuit dernière vers 19h00, il y a eu des assaillants, assimilés pratiquement au groupe des ADF parce qu’ils sont venus, encore une fois, de la brousse vers le parc naturel de Virunga. Ils ont donc fait incursion dans la localité de Njite-Mavivi, à 12 km, au nord de la ville de Beni. Ils ont tué cinq personnes et ils ont brûlé des maisons. Il y a également des portés disparus. Des déplacés ont quitté la zone pour se réfugier vers la ville de Beni. C’est donc une grande inquiétude et une psychose qui règnent au sein de la population parce qu’on savait qu’il y avait, là-bas, des positions des FARDC et que la Monusco est presque à un kilomètre du lieu du drame », a-t-il évoqué. Selon le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, les ADF mèneraient ces attaques, aux abords de Beni, pour attirer les Forces armées congolaises déployées dans les forêts du parc National de Virunga. Il s’agit d’une stratégie déjà utilisée en 2014. Le gouverneur a assuré à RFI que les 4 000 hommes déployés dans cette zone de Beni par l'état-major général devrait permettre d'éradiquer ces attaques des ADF « dans les mois qui suivent ». Selon l'ONU, près de 370 000 personnes pourraient être contraintes au déplacement dans le cadre de ces opérations, dans les territoires de Beni et du Lubero. C’est une stratégie qu’ils avaient encore utilisé en 2014. Cela intervient, près que le chef coutumier du village Ntombi situé à l’Ouest de Mayimoya dans le groupement Bambuba-Kisiki (territoire de Beni) a été enlevé mardi dernier dans son champi. Le nommé Muhindo Vihuko comme c’est de lui qu’il s’agit aurait été enlevé par un groupe de miliciens Maï -Maï basé dans cette zone. Les raisons de son enlèvement ne sont pas encore connues, rapporte sa famille qui s’en inquiète. Toutes fois, des sources crédibles signalent que la victime serait encore en vie. Tout en soutenant les opérations de traque des FARDC contre les terroristes ADF et leurs alliés, le CEPADHO invite le Commandement Sukola1 à sécuriser ses arrières. Il appelle l'armée à veiller sur la protection des civils, des villages, des agglomérations et des axes routiers situés dans la zone opérationnelle, pour éviter les actes de représailles de l'ennemi et ses alliés agissant toujours par surprise.

Les vrais ADF : de 1995 à avril 2014


En 1995, après avoir été chassés d’Ouganda d’où ils sont originaires, les ADF, un groupe armé de tendance radicale-islamiste, ont établi leur base arrière dans le Territoire de Beni (Est du Congo) suite à une alliance avec l’Armée nationale pour la Libération de l’Ouganda (NALU), un autre mouvement rebelle ougandais installé dans le Territoire de Beni depuis 1988. Cette fusion donna naissance à une coalition connue sous l’acronyme « ADF-NALU ». L’objectif commun de ces deux groupes était de renverser le gouvernement ougandais. 

En décembre 2007, les combattants de NALU se sont rendus, dans le cadre des pourparlers de paix avec Kampala. Le 17 mars 2008, le gouvernement ougandais a reconnu le Royaume du Lwanzururu, satisfaisant ainsi la principale revendication des combattants de NALU. Seuls les ADF sont donc restés dans les maquis de Beni[9].

Pour revenir aux ADF, fin 2013, après la victoire sur le M23, les FARDC et la MONUSCO ont été déployées en Territoire de Beni pour mener des opérations contre ce groupe armé. 

Malgré l’assassinat de l’officier qui devait piloter la première phase des opérations, le colonel Mamadou Ndala, le 2 janvier 2014, la campagne militaire fut menée avec succès sous le commandement du général Jean-Lucien Bahuma. 

Elle fut achevée en avril 2014 avec la prise de toutes les localités que contrôlaient les ADF, dont Medina, leur centre de commandement. Le leader des ADF, Jamil Mukulu avait fui Beni dès février 2014, abandonnant ses troupes en pleine débandade.

Il sera arrêté en Tanzanie en mars 2015 puis transféré en Ouganda où, depuis, il croupit en prison[10].

Dans leur rapport du 12 janvier 2015, après le succès de l’Opération Sukola 1, les experts de l’ONU décrivent alors les ADF comme une organisation finie.

Il n’en restait qu’une trentaine d’individus sans armes ni munition, et privés, par ailleurs, de sources de ravitaillement[11]. 

C’est ici, en réalité, que s’achève l’histoire des ADF, « les vrais », le mouvement de Jamil Mukulu qui croupit en prison en Ouganda. 750 soldats congolais avaient péri dans les combats, un sacrifice qui permit de ramener la paix dans cette partie du pays, débarrassée du plus vieux groupe armé qui y sévissait.

Dès lors, d’où sont donc venus les ADF dont on parle aujourd’hui ?

Les faux ADF : d’octobre 2014 à nos jours

Des tueurs à la machette en provenance du Rwanda
Entre avril 2014 et août 2014, le calme règne à Beni où l’activité économique reprend progressivement.

Mais plusieurs signaux annoncent une menace sécuritaire imminente. Tout d’abord, on observe une arrivée massive des populations rwandaises qui disent venir s’installer à Eringeti (Territoire de Beni), Boga et Tchabi en Territoire voisin d’Irumu, Province d’Ituri. 

Selon les autorités provinciales, ces populations sont des Hutu du Masisi qui migrent vers le nord à la recherche des terres. Elles ont la particularité de voyager avec des machettes, ce qui aurait dû attirer l’attention des services de sécurités.

Elles voyagent avec des laissez-passer signés par les autorités provinciales de Goma et, parfois, avec des cartes d’électeurs neuves, ce qui, également, aurait dû attirer l’attention des autorités. En effet, les cartes d’électeurs au Congo datent des élections de 2006. 
Les nouvelles cartes sont fabriquées au Rwanda où le M23 avait fui avec du matériel permettant de fabriquer des cartes d’électeur, et en fabrique notamment pour les rebelles burundais qui transitent par le Sud-Kivu pour aller déstabiliser le régime du président Pierre Nkurunziza. En réalité, ces populations n’étaient pas des Congolais mais des sujets rwandais expulsés de la Tanzanie.

Pour rappel, le président Jakaya Kikwete, pressentant un risque de déstabilisation de son pays par le Rwanda, sur le même scénario que l’affaire des « Tutsi congolais »/Banyamulenge/AFDL, avait pris les devants et expulsé ces populations. 

En 2012-2013, ces populations tentèrent de s’installer dans les territoires sous contrôle du M23, mais durent fuir après la défaite de ce mouvement. Elles vont alors passer par un centre de formation militaire à Kagera, au Rwanda, puis vont être envoyées au Congo avec la complicité des autorités congolaises[12].

Leurs effectifs, à ce jour, tournent autour de 60.000 dans les secteurs où, justement, pullulent des tueurs qu’on appelle les « ADF », à savoir les forêts d’Eringeti avec pour base de repli le Territoire voisin d’Irumu.

Ces assaillants sont évidemment des faux ADF, et n’ont jamais connu le chef du mouvement, Jamil Mukulu. 

Il s’agit de tueurs rwandais injectés dans la région, dans le cadre d’un complot régional, visant à anéantir les populations autochtones par la terreur et les actes d’extrême cruauté[13] pour les contraindre à fuir, à abandonner leurs terres qui sont réoccupées par des populations allogènes, affluant du Rwanda et de l’Ouganda voisins[14]. 

D’où la qualification de « génocide » retenue par les hautes autorités de l’Eglise catholique de la région, dans leur déclaration finale de mai 2015[15]. 

Le « génocide des Nande », selon la lettre du 18 février 2016 adressée au Secrétaire général de l’ONU par les députés du caucus Grand Nord[16].

Les « ADF-FARDC »

Le deuxième signe annonçant la dégradation de la situation sécuritaire à Beni est la mort du général Jean-Lucien Bahuma[17]. Le général Bahuma fut remplacé à la tête de l’opération Sukola 1 par le général Akili Muhindo dit « général Mundos », officier de la Garde républicaine et réputé proche du président Kabila. Il est l’homme par qui le malheur s’est abattu sur Beni. 

Non seulement on assiste à une remobilisation des anciens éléments ADF, jusqu’alors dispersés dans la brousse, pour qu’ils reprennent du « service »[18], et à la création des groupes armés jusqu’alors inconnus, sous étiquette ADF ; mais, pire, on voit arriver des hordes de tueurs dans le sillage des bataillons commandés par le général Mundos[19].
Les tueurs opèrent librement. Ils tuent pendant des heures sans être inquiétés. 

On ne les arrête pas. Les rares qui sont appréhendés, notamment par de courageux habitants, sont systématiquement remis en liberté. Comme s’il y avait une volonté d’Etat de les laisser « finir le boulot ». Les experts de l’ONU, malgré leurs insistances, affirment que le gouvernement congolais n’a pas expliqué pourquoi les tueurs de Beni étaient systématiquement remis en liberté[20].

Les massacres avaient commencé le 2 octobre 2014, le jour-même où s’ouvrait le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, avec le général Mundos sur la liste des accusés à la barre. 

Les tueurs s’expriment en kinyarwanda, font remarquer les experts de l’ONU, une langue que ne parlent pas les « vrais » ADF[21]. 

Il s’avère rapidement qu’il s’agit des soldats rwandais versés dans les rangs des FARDC en application des mécanismes de brassage et de mixage[22].

Dans le rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de mars 2016, trois régiments FARDC sont cités nommément : le 808ème régiment impliqué dans le massacre de Tenambo-Mamiki, le 809ème régiment impliqué dans le massacre de Ngadi et le 1006ème régiment impliqué dans le massacre de Mayangose[23].

Ces régiments sont formés majoritairement d’anciens miliciens du CNDP[24], l’ancêtre du M23[25]. Ce dévoiement de l’armée amena la population de Beni à désigner ses tueurs par l’appellation sarcastique d’« ADF-FARDC ». 

Ces soldats FARDC (ADF-FARDC) qui tuent la population, sous le masque ADF, sont, évidemment, des faux ADF et n’ont rien à voir avec Jamil Mukulu. Et l’Ouganda dans tout cela ?

La main ougandaise
Au-delà des assaillants rwandais qui migrent vers Beni avec des machettes et des infiltrés issus des mécanismes de brassage et de mixage, Beni enregistre depuis décembre 2013 des infiltrations armées à partir du territoire ougandais. 

Des noms célèbres sont mêmes revenus dans de nombreux témoignages. Il s’agit notamment du colonel Richard Bisamaza, un Tutsi, ancien du CNDP et ancien commandant du 1er Secteur FARDC basé à Beni. Il avait fui Beni et tenté de rejoindre le M23 mais n’avait pas réussi à atteindre Ishasha. Il prit alors la route de l’Ouganda, pays dont les autorités annoncèrent que le déserteur a été arrêté en septembre 2013. 

Un mensonge parce que la présence du colonel Bisamaza dans les zones de massacres, à Beni, a été attestée par de nombreux rapports et témoignages[26]. 

L’homme ne peut pas effectuer ces incursions en territoire congolais sans la complicité des autorités ougandaises.
Au-delà de ce cas, il faut toujours rappeler qu’après leur défaite, les combattants du M23 s’étaient repliés au Rwanda et surtout en Ouganda. 

Depuis, ils se sont dispersés du lieu de leur regroupement. La société civile de Beni a plusieurs fois signalé des infiltrations des anciens du M23 en territoire de Beni à partir des frontières de l’Ouganda. Mais il y a plus grave.

 En effet, plusieurs fois, après les combats entre FARDC et des assaillants, on retrouve sur le champ de bataille des cadavres de soldats portant des uniformes, des casques et des armes identiques à ceux des UPDF, l’armée ougandaise. De quoi se demander qui sont « ces soldats ougandais » qui se battent contre l’armée congolaise à Beni.

La situation pourrait même se dégrader rapidement si la promesse du président Kabila à ses homologues Museveni et Kagame était mise à exécution. Le président Kabila a, en effet, promis de faire revenir au Congo les membres du M23 qui s’étaient repliés au Rwanda et en Ouganda ainsi que les milliers de « réfugiés congolais » installés dans ces deux pays. 

Les expériences du passés sont que ces deux difficiles voisins se servent systématiquement de ce genre d’occasion pour déployer leurs propres agents au Congo et provoquer des troubles dans le cadre de l’interminable guerre qu’ils mènent contre le Congo depuis 1996.

 CENTRE D’ETUDE POUR LA PROMOTION DE LA PAIX, LA DEMOCRATIE ET _LES DROITS DE L’HOMME « CEPADHO » _Paix-Démocratie-Droits humains_ E-mail : cepadho@gmail.com Tél : +243 999 961 555, +243 993 535 353 _ COMMUNIQUE DU CEPADHO EN REACTION AUX ACCROCHAGES ENTRE LES FARDC ET LA RDF AINSI QU'AUX ATTAQUES TERRORISTES DES ADF AU NORD-KIVU: Le CEPADHO a suivi avec une très grande attention les informations relative aux accrochages ayant opposé cette semaine les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Rwanda Défense Forces (RDF) au pied du Mont MIKENO en Territoire de RUTSHURU, dans la Province du Nord-Kivu. Considérant la version des FARDC, les éléments de la RDF trouvé en plein parc de Virunga avaient déjà violé de plusieurs centaines de mètres les limites du territoire Congolais. Ils auraient été confondus aux rebelles de l'ex-M23 par l'armée Congolaise avant les affrontements qui ont débouchés par d'importantes pertes de part et d'autres. Tout en déplorant ce nouvel incident entre la RDC et le RWANDA, notre Organisation appelle à la promptitude du Mécanisme Conjoint de Vérification (MCV) de la CIRGL pour établir les responsabilités et exiger le retrait immédiat des militaires ayant violé l'intégrité territorial de l'un ou l'autre État. Aussi, le CEPADHO en appelle à la sagesse du Président Rwandais PAUL KAGAME en tant que Président de l'Union Africaine, pour que les relations entre son pays et la RDC ne soient pas tendues pendant qu'il préside à la destinée de l'UA. Ainsi fait à BENI, le 17 février 2017; Pour le CEPADHO, Maître OMAR KAVOTA, Coordonnateur-Directeur Exécutif. Source HMM ORGANISATION DE DÉFENSE DES DROITS DE L'HOMME( *CRDH* ) COORDINATION NATIONALE +243996525718, 816554533 Mail: crdhoicha@gmail.com *NOUVELLE ATTAQUE A LA ROQUETTE DANS LE TRONÇON OÏCHA-ERINGETI* C'est dans le douleur que la *CRDH* vient d'apprendre qu'un véhicule de l' *ICCN*( Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ) a été méchamment attaqué par les hommes armés, aux environs de 9 heures locales à *LINZO SISENE*. Le bilan nous parvenus fait étant de 5 personnes civiles tuées et 8 grièvement blessés. Nous constatons avec regret que la population de cette partie du Territoire National, continue à assister à un *"Chapelet d'attaques meurtrières"* dans une zone sur militarisée. Depuis le début de cette année, nous enregistrons *attaque sur attaque* qui occasionnent les pertes des vies humaines dans le chef de la population civile. Nous pensons qu'il est temps d'interpeller formellement les dirigeants de ce pays du sommet à la base dans la série d'événements malheureux qui se passent dans le Territoire de Beni. Si nous n'interpelons pas les autorités de cette république, qui allons nous interpeller? Enfin, ce sont eux les garants de la protection de cette population et ses biens. Voilà pourquoi nous les interpelons pour qu'ils disent à la population qu'est ce qui ne marche pas au juste dans le travail que l'armée loyaliste fait sur terrain à Beni? Qu'est ce qui se passe exactement dans cette zone? Quelle est la finalité de tous ces tueries des innocents? Il faut quoi pour mettre fin aux massacres à Beni et pour combien de temps ? La CRDH, dénonce encore et condamne avec la plus grande fermeté ces tueries répétitifs, l'incapacité du gouvernement et la communauté internationale à assurer la sécurité des citoyens et leurs biens dans la zone de Beni. Pour la CRDH, la restauration de la paix et la sécurité demeure le socle du développement intégrale d'une République. Fait à Oïcha, le 17/02/2018 Pour la CRDH, Coordination nationale Maître Jean-Paul PALUKU NGAHANGONDI.

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