Cinq morts sont enregistrés au conté des civiles après une attaque nocturne des ADF dans l'est de la Rdc

Selon les témoignages recueilli sur place, dans cette localité de Mavivi en térritoire de Beni au Nord-Kivu, les rébelles ougandais du groupe (ADF), sont arrivés autour de 19 H, ils ont commencé à tirer, à piller les maisons, les boutiques et à incendier d’autres. Il y a au total cinq personnes qui ont été tuées, il y a des disparus”, a-t-il dit à ACTUALITE.CD.
Selon M. Kambale, le lieu de l’incident se trouve à proximité d’un camp de casques bleus.
“C’est à 12 Km de la ville et à 1 Km du camp de la Monusco. Les FARDC et la MONUSCO sont arrivées mais ils s’étaient déjà retirés dans le parc”, a  ajouté le président de la société civile.
Cinq personnes ont été tuées vendredi 9 février 2018 dans la soirée lors d’une incursion de rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) à Mavivi, 12 kilomètres de la ville de Beni (Nord-Kivu).
Selon le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale, les assaillants ont également pillé et incendié des maisons et amené d’autres personnes dans la forêt.

Certaines cités ont été même incendiées… Au cœur de toutes ces barbaries se trouve le coltan, minerai indispensable pour les appareils dits « intelligents ». Les habitants, en retournant dans leurs villages, constatent tout simplement les marques d’exploitation des minerais sur leurs terrains. L’opération consiste donc à terroriser les villageois pour qu’ils abandonnent leur terre aux exploiteurs. S’ils résistent, ils courent le risque d’être égorgés.
À qui profitent ces crimes ? C’est la question qu’on essaie t’étouffer pendant ces années de carnage dans le territoire de Beni. Le gouvernement du Congo, par la voix de son porte-parole, se contente d’attribuer ces tueries, surtout lorsque le peuple lui demande des comptes, aux milices « ADF-Nalu ». Pourtant plusieurs rapports indiquent que ces ADF n’existent quasiment plus. Leur chef, Jamil Mukulu est d’ailleurs sous les arrêts en Ouganda.
La logique ne tient pas la route. Aucune explication ne peut prouver et attribuer la mort de plus de 2 mille personnes de Beni à la milice « ADF-Nalu ». Et lorsqu’on ne veut pas pointer les « ADF », le gouvernement ou ses partenaires choisissent le silence. Aux yeux de plusieurs, ce silence n’est pas sain surtout pour un pays doté de la 10ème puissance militaire africaine. Toutes ces analyses indiquent un grand degré de complicité entre le gouvernement et les pillards du Congo. Il est donc clair que les crimes du Congo ne profitent pas aux congolais. Ils profitent plutôt au système formé de quelques individus : les commanditaires, les sous-traitants et les exécutants. Voir- Juger- Agir ! Nous avons vu et juger. Le constat indique que l’Agir efficace réclame le réveil du peuple. Il est celui à qui appartient le destin de ce pays. En se réveillant, il est compétent et crédible à agir sur les exécutants qui, parfois, partagent le quotidien du peuple. C’est ce réveil que réclame le sang de ceux qui ont péri dans les massacres de Beni.

L’armée n’a pas encore communiqué sur cette nouvelle attaque des ADF.

L’armée congolaise a présenté mercredi 7 février 2018 à Uvira (Sud-Kivu) une centaine de miliciens rapatriés du Burundi. Ces miliciens dirigés par le chef de guerre Yakutumba combattent les FARDC  dans les hautes montagnes de la région.

« Il s’agit de 120 combattants Yakutumba qui avaient fui au Burundi suite aux pressions de l’armée. Le pays voisin les a renvoyés. Nous avons récupéré beaucoup d’armes d’appui, 75 AK 45, des munitions», a déclaré le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint des FARDC au Sud-Kivu.

Janvier dernier, l’armée a intensifié la traque contre les miliciens dans nombre de villages situés dans le haut plateau de Minembwe jusqu’à traverser la frontière lacustre entre la RDC et le Burundi.

« Parmi les biens récupérés il y a aussi des pirogues motorisées qu’ils utilisaient sur le Lac Tanganyika », a ajouté le porte-parole militaire.

D’autres miliciens (une trentaine), poursuit le Capitaine Kasereka se sont rendus ce jeudi auprès des autorités militaires dans le village Kalenge. Ce qui fait au moins 150 combattants « qui seront mis à la disposition de la justice » pour avoir pris les armes contre le pouvoir.

«Mais ceux qui auront besoin d’intégrer l’armée vont le faire et ceux qui seront démobilisés intégreront la vie civile », a précisé l’officier.

L’armée affirme avoir le contrôle de «tous les villages» jadis conquis par les miliciens dans la province du Sud-Kivu. « Actuellement il y a une dizaine d’hommes seulement qui continuent à galérer avec Yakutumba dans la brousse ».

Le Général Philémon Yav qui dirige la 32ème région militaire a récemment annoncé avoir reçu « ordre de l’état-major général » de terminer les groupes armés actifs dans le Sud-Kivu.

Une opération de l’armée dite de « grande envergure » est également en cours dans le Nord-Kivu contre tous les groupes armés principalement les islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF) accusés d’avoir tués plus de 1000 civils dans le territoire de Beni.

Les FARDC ont lancé il y a peu une opération de “grande envergure” contre tous les groupes armés dans la province du Nord-Kivu et principalement dans le territoire de Beni contre les islamistes de l’ADF accusés d’avoir tué plus de 1000 civils depuis 2014.

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