Déplacements massifs des civiles en provenance du térritoire de Djugu au nord-l'est de la Rdc

Au dernière nouvelle concernant la plus lus part des déplacés qui viennent de Djugu au nord de la ville de Bunia chef lieu de la province del'Ituri, on parle des mouvements de la population craignant d'être victime des violences inter-ethniques qui s' observe ce dernier temp entre tribut Lendu et Hema.

Selon une source de ENANGA NEWS sur place à Mungwalu,
la terreur  de tueries émail la cité de mungwalu ce dans la province de L'ituri, une moto taxi se négocie actuellement entre 150.000fc a 100.000 fc au lieu de 12000fc qu'on payé pour parcourir 80 kilomètre jusqu'à centre de la  ville de bunia ce dernier  coûté 12.000fc,contacté ce dimanche
*Mr Jean Louis Ndamiri* *un habitant de Mungwalu parle de 70% de déplacement de  population pour la ville de Bunia.

Au conté dela communauté Hema, qui ont déclarés dans un message nécrologique signé par son président à Bunia le dimanche, Ibrahim Ruhigwa parle de 23 morts , 12 blessés, des centaines de maisons incendiées dans plusieurs villages et plusieurs bétails et biens emportés du 02 au 24 février.

Dans la localité de Radju (Maze) dans le Groupement Utcha en
Chefferie des Bahema-Nord, les assaillants Lendu ont brûlé plusieurs
maisons depuis 11 heures de ce dimanche 4 février dernier.

Les sources du gouvernement provincial de l’Ituri ont également confirmé l’information, précisant que les tués étaient majoritairement des membres de l’ethnie Hema et que plusieurs maisons avaient été brûlées pendant l’attaque.

L’agence de presse allemande DPA fait elle part d’un bilan de 30 morts au moins et de 12 blessés graves. Au moins 600 maisons auraient été détruites, laissant un millier de personnes sans abri.

Les autorités sur place ont dépêché des forces de police et des militaires sur place pour maîtriser les tensions observées entre les deux tribus depuis quelques jours dans cette partie du pays.

Les Hema et les Lendu cohabitent difficilement depuis plusieurs années dans cet ancien district devenu province de l’Ituri. Entre 2001-2006, au moins 60.000 personnes ont été tuées dans les massacres qui ont opposé ces deux tribus.

Plusieurs chefs de guerres de cette province ont été jugés par la Cour pénale internationale (CPI) pour la mort des milliers de civils tués lors de ces massacres.

La Commission justice et paix du diocèse catholique de Bunia rapporte que depuis samedi dernier ces combattants Lendu avec des insignes en bandeau rouge portent des
armes blanches, armes de guerre et amulettes ; ils viennent nus et en silence;
ils incendient les cases, emportent des biens et éliminent les personnes visibles et celles qui leur résistent.

« Plus de 30 morts enregistrés, 12 personnes grièvement blessées admises à l’Hôpital Général de référence de Drodro, plus de 600 maisons incendiées, plus de 1000 personnes déplacées dans la ville de Bunia, soit plus de
143 ménages; plus de 2000 dans la localité de Katoto et ses environs, soit
plus de 286 ménages, plus de 4 000 personnes dans les localités de
Drodro et Largu, soit 571 ménages,des milliers de personnes sont aussi en déplacement vers les localités de Bule, Fataki et Iga Barrière » confirme révérend Abbé Ngabu Lidja, coordonnateur de la Commission Justice et paix (CDJP) du diocèse de Bunia, joint au téléphone.

À la base, les vieux démons du tribalisme sont-ils de retour en Ituri 10 ans après ?

Dans un rapport d’enquête intitulé » sos face au massacre en Territoire de Djugu dans la province de l’Ituri RD CONGO », publié tard la soirée de ce dimanche, la CDJP et Caritas- Développement du diocèse de Bunia ont condamné ces actes.

« Ces troubles remettent en question la cohabitation pacifique et la
dynamique de paix relancée depuis le 21 décembre 2007 avec la
campagne de pacification par l’autorité provinciale, les écoles sont fermées: chômage et déplacement des élèves et des enseignants, le déplacement interne de la population gangrène la vie sociale
régulière, la perte des vies humaines, des moyens de subsistance en vivres et
non-vivres, d’abris et de sécurité (humaine et alimentaire)
 » .

La CDJP et Caritas-Développement du diocèse de Bunia qui ont alerté l’opinion tant nationale qu’internationale , appellent la jeunesse iturienne dans l’ensemble à ne pas céder à la manipulation identitaire et politicienne.
» Nous disons non à cet acte, que la population, spécialement les jeunes, ne cède pas à la manipulation identitaire et politicienne, nous voulons à ce que les coupables soient dénoncés et punis, que les chefs des Chefferies et Secteur du Territoire de Djugu veille à
préserver la paix et l’unité dans le Territoire de Djugu, à ce que l’Etat congolais joue convenablement son rôle régalien de
protéger les civils et leurs biens ; qu’il arrête dans le meilleur délai cette barbarie en recherchant et en punissant les coupables; qu’il réprime toute consommation de drogue et des boissons fortement
alcoolisées », recommande révérend Abbé Ngabu Lidja, coordonnateur de la CDJP du diocèse de Bunia.

Notons que tous nos efforts pour faire réagir les autorités provinciales sont restés vains, toutefois ,une source proche du cabinet du gouverneur de province ayant requis l’anonymat précise que le comité de sécurité provincial serait convoqué sans pour autant donné plus de détails.

Après l'événement malheureux qui a sécoué le térritoire de Djugu, on observe des déplacements massifs des civiles en province de Mungwalu en direction du Nord-Kivu, et d'autres vers l'Ouganda.

Nous avons reçu les témoignages des habitants qui ont affirmé avoir vu des mouvements des groupes armés suspects dans la région de Bogoro, torche à la main.

Des déplacements nocturnes avec des personnes non autrement identifiés.

Quelque temps après, quatre habitants du groupement Ezekere qui remontaient du lac la nuit ont aperçu un mouvement d’un groupe armé qu’ils n’ont pu identifier dans les montagnes longeant les côtes du lac.

Il apparait donc qu’il y ait eu un déplacement des personnes armées les nuits, sans pour autant les identifier. Il serait difficile de situer la provenance de ces groupes.

Mais l’on sait que la région montagneuse est constitué d’une chaine allant jusqu’à la proximité de Blukwa.

Il est possible d’établir une connexion entre les zones géographiques Mbao – Kamango – Boga – Bogoro -Blukwa. Des hors la loi, criminels natifs autochtones de l’Ituri, toutes tribus confondues, se sont associés à ces fameux groupes selon les affirmations des leaders communautaires.

Après les exactions aux environs de Blukwa, les groupes se sont divisés, une grande partie des tueurs non ituriens se sont repliés vers le lac où ils ont semé de terreur vers Tara, café, et autres villages lacustres.

Les tueurs, pour la plupart d’origine iturienne parlant les langues locales se sont dissimulés parmi la population terrifiée.

Ils se déplacent ensemble, sans le savoir, comme des victimes. Toutes les attaques et incendies connus partent du Centre Blukwa, où l’on a deux portes de sorties vers Bunia.

Soit par Kpar’nganza soit par Jina. Toutes ces localités ont été attaquées par des assaillants camouflés en déplacés. De Jina, il y a deux axes, soit vers Lopa, soit vers Chudjja. A Lopa, il y a eu résistance des jeunes.

De leurs conté, les membres de la population Lendu dans une déclaration rendue publique ce lundi 05 février et dont une copie est parvenue à buniaactualite.

com, la coordination de l’association culturelle Lori, ACL en sigle, regroupant les Lendu vivant à Kinshasa se dit je cite : « regretter que des ennemis de la RDC et de la paix s’évertuent à opposer de nouveau les fils et filles de Djugu, faisant référence aux deux tributs antagonistes, les Hema et les Lendu, à fin de perturber leur quiétude et replonger ainsi leur territoire dans la violence » peut-on lire dans ce document.

« Les Lendu condamnent avec la dernière énergie les tueries, l’incendie des maisons et le vol des bétails perpétrés de part et d’autres par certains inciviques » affirment-ils, avant de présenter leurs condoléances aux familles biologiques des disparus.

Tout en rappelant les affres de l’ancienne guerre dans laquelle l’Ituri était plongée entre 1999 et 2003 et dont les deux tribus gardent de mauvais souvenirs, ACL exprime sa ferme volonté de contribuer au retour de la paix et au renforcement de la cohésion sociale, demandant aux services de sécurité et aux forces de l’ordre de tout mettre en œuvre pour sécuriser la population.

Au gouvernement tant national que provincial, il est demandé de mener des enquêtes impartiales et sans complaisance pour identifier les coupables et les déférer devant la justice.

La même demande est formulée à l’endroit des leaders des deux communautés et aux jeunes, les appelant à la sensibilisation pour la paix et la cohabitation pacifique.

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