"Dix rébelles ougandais ADF ont été tués parmi lesquels trois responsables dans les affrontements dans la vallée de Mapobu", a déclaré à l'AFP un responsable des opérations militaires dans la province du Nord-Kivu en Rdcongo.

Précisément, c'est au périphérie du nord est de la commune rurale d'Oïcha chef-lieu du térritoire de Beni, à partir du quel, plusieurs sources militaires congolaises ont affirmé lundi avoir tué 10 rebelles ougandais musulmans des Allied Democratic Forces (ADF), dont trois responsables, après des "violents combats" dans l'est de la République démocratique du Congo.

Lorsqu' il était tôt  matin du lundi 19 fevrier 2018 les FARC s'affronte au rebelles ougandais des ADF a Mapobu dans la brousse de mayimoya .joint au téléphone le colonel Tipy Ziro Ziro a précisé que, un colonel ADF a été tué au cours  d'un combat violent, qui a opposé les militaires FARDC, à un groupe des in civiques des ADF, en profondeur du parc national des virunga, avec enfant qui a été capturé precise la même source, daprès Bienfait Baraka président delà société civile de KAINAMA territoires de BENI.

Exclusivité HMM Habari Motomoto !

Malgré les caprices sanglants des djihadistes ADF en attaquant assidument pour attirer l'attention des FARDC vers la nationales numéro 4, après la conquête de sesele et ses alentours, mughalika au sud, les unités engagées dans la profondeur  ont gardé leur concentration sur un des centres de gravité des terroristes ADF dans le bassin de MAPOBU...

Pendant que leurs compagnons s'occupent de  sécurisation des agglomérations, axes et tronçons, Il se pourrait qu'en cette soirée dominicale les soldats du secteur opérationnel sukola-1 grand-nord sous le commandement de lui-même le Général Marcel Mbangu viennent de faire tomber le verrou, et ont conquis cette fortification au prix bien sûr de leurs peaux; par devoir de leur serment: 🇨🇩TOKOWA PO NA EKOLO !

D'intenses combats se sont poursuivis, jusqu'aux crépuscules les crépitements et détonations se faisaient encore entendre dans la profondeur en direction EST de Kisiki-Mukoko-Maimoya.

Courage aux guerriers des 🇨🇩FARDC🇨🇩 et tout notre soutien aux seules forces armées que nous avons.

Quant au bilan des deux cotés, le porte parole des opérations pourra nous en fixer ultérieurement... peut être par un autre point de presse.

L'armée congolaise a annoncé en janvier une offensive contre les ADF. L'armée ougandaise (UPDF) avait affirmé le 27 décembre avoir tué une centaine de rebelles ADF dans des attaques aériennes dans l'est de la RDC.

Parmi les responsables rebelles tués figure "le plus connu, Mohammed", a dit un autre officier ayant participé à l'assaut.

Un correspondant de l'AFP a tenté de joindre en vain un porte-parole de l'armée dans le Nord-Kivu.
Joint par l'AFP, le Groupe d'experts du Congo (GEC) de l'Université de New York a indiqué qu'il tentait également de confirmer la mort d'un responsable ADF appelé Mohamed.

Officiellement opposés au président ougandais Yoweri Museveni, les ADF sont présents dans la province du Nord-Kivu depuis 1995.

Ces rebelles musulmans sont accusés d'avoir tué une quinzaine de Casques bleus dans une attaque le 7 décembre contre la base onusienne de Semuliki dans le territoire de Beni.

Face à cette situation les Nations unies ont averti la foi passé que , les combats contre les rebelles ougandais ADF serait long, après une série de massacres imputés à ces combattants musulmans à Beni et environs. Plus, ce mouvement rebelle est signalé en Ituri par les autorités locales.

« On ne peut pas gagner ce combat rapidement. Ce sont des terroristes, ce sont des criminels, c’est un combat asymétrique, qui est très, très difficile à gérer « , a déclaré à l'époque Martin Köbler, lors d’une conférence de presse.

Comme d’aucuns le savent, depuis début octobre, plus de 250 civils, hommes, femmes et enfants, ont été tués, essentiellement à l’arme blanche, dans la ville et le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu. Et ce qui parrait bizarre, c’est que ces tueries n’ont jamais été revendiquées.

Mais tous les observateurs avertis en imputent la responsabilité aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (Adf), présents dans l’est de la Rdc depuis 1995.

Lorsque les Fardc ont lancé leur offensive contre les Adf en janvier de l’année en cours, la Monusco a tardé à soutenir les forces congolaises, souhaitant s’attaquer d’abord, comme l’avait promis Kinshasa, à l’une des nombreuses autres milices de l’est de la Rdf: les rebelles hutu rwandais qui continuent à déstabiliser cette région très riche en minerais depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel leurs chefs sont accusés d’avoir participé.

Pour l’heure, « la priorité numéro un, c’est vraiment les Adf », a souligné Charles Bambara, porte-parole de la mission onusienne. Mais les autorités et la Monusco semblent toujours tâtonner sur la marche à suivre.

« Nous sommes dans une dynamique de recherche des meilleures stratégies à mettre en place pour contenir ces massacres « , a dit le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, reconnaissant que la Monusco avait « un problème de renseignement » qu’il fallait « corriger », avec l’aide de la population.

Alors que la population de Beni accuse les Fardc et les Casques bleus de passivité, M. Köbler a laissé entendre que l’armée, la Monusco et les habitants ne coopéraient pas suffisamment.

 « Il faut rétablir la confiance entre la Monusco, les Fardc et la population », a-t-il dit, tout en soulignant que la Monusco a déployé environ 1.500 Casques bleus dans le « Grand Nord » du Nord-Kivu, où stationnent 8.000 soldats Fardc.

Par comparaison, l’effectif des Adf, fortement affaiblis par une opération de grande envergure déclenchée en janvier par les Fardc, tournerait autour de 400 combattants.

Selon plusieurs experts, les Adf n’ont pas toujours été hostiles à la population locale, avec laquelle ils ont noué au fil des années de nombreux liens commerciaux ou familiaux.

D’après eux, les rebelles tireraient leurs ressources de divers trafics, en particulier celui du bois, parfois avec la complicité de certains chefs militaires locaux.

Les ADF sont aussi accusés d'avoir massacré plusieurs centaines de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni.

"Les ADF représentent vraiment une menace militaire. Mais nos recherches indiquent que le groupe, présent au Congo depuis 20 ans, est profondément mêlé à la société locale, collaborant souvent avec des groupes armés congolais", avait indiqué le GEC en décembre après l'assassinat des Casques bleus.

Un ex-officier de l'armée congolaise, le général Muhindo Akili Mundos, a été récemment placé sur la liste de sanctions des Nations unies pour avoir soutenu ces massacres de civils officiellement perpétrés par des rebelles ADF qu'il était supposé combattre entre 2014 et 2015.


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