Le ministre des Affaires coutumières, Guy Mikulu Pombo, a assuré, jeudi, la revalorisation du pouvoir coutumier par la Constitution du 18 février 2006, lors de la journée d’information et d’échange avec les partenaires techniques et financiers.

Quant à la période pré-indépendance (de 1885 à 1960), les chefs coutumiers étaient considérés comme auxiliaires de l’autorité coloniale, en vue de la mise en œuvre efficiente de la politique d’assujettissement de la population et son exploitation dans l’intérêt de la puissance civilisatrice, a indiqué Guy Mikulu.

Selon le ministre, l’article 207 de la Constitution de la République reconnait l’autorité coutumière incarnée par les chefs coutumiers et des groupements par rapport aux lois qui régissaient le pays entre 1960 et 1997, caractérisées par l’instabilité politique qui a affectée l’organisation et le fondement des entités coutumières.
Il a signalé que pendant cette période d’institutionnalisation du parti unique (le MPR), le pouvoir coutumier a servi de pilier dans le renforcement du pouvoir autoritaire du régime, au lieu de pourvoir aux intérêts des communautés locales de base.

Actualité de chez nous en térritoire de Beni :

C'est Attaque  à Kabasha ce jeudi 15 février 2018

L'information de l'attaque de Kabasha tôt le  matin est confirmée.

Selon une autorité religieuse de la place contacté ce matin, les présumés rebelles may may aurait fait incursion à la ferme privée de Joseph Kabila président de la Rdc située à kabasha. Ils seraient repoussés par l'armée loyaliste basée dans ce patrimoine privé il y a peu.

Des armes lourdes et légères ont chanté l'hymne de la mort depuis 5h dans cette partie de la république sur l'axe Butembo-Beni.

Conséquence, l'agglomération de Kabasha est vidé de sa population qui a fuit vers Ngumo, Kazembere et Mambale, poursuit notre source. Vers 08h30 les armes ont cessé mais l'entité est sous silence de mort. Difficile de donner plus des détails quand ce. Contacté. Monsieur l'abbé Jean-Pierre Kakundi. Curé de la paroisse catholique de Kabasha promet nous faire la suite à ce sujet.

Se JDD Kayitos, journaliste Indépendant


Concernant la ptovince del'Ituri, l'Unicef a affirmé vendredi avoir documenté 76 cas de personnes tuées à l'arme blanche depuis décembre en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, en proie à des affrontements communautaires, chiffre mis en cause par les autorités.

L’Unicef est "très préoccupé par la situation des plus de 46.000 enfants qui sont en fuite à cause des violences" entre les communautés Hema et Lendu en Ituri.

"Plus de 76 meurtres à l’arme blanche ont été documentés, parmi eux une majorité de femmes et d’enfants", écrit l'Unicef dans un communiqué.

Interrogé par l'AFP, le gouverneur de l'Ituri Abdallah Pene Mbaka a remis en cause ces chiffres.

"Il y a eu effectivement des morts" mais "76 morts liés à ces violences ? Non, il faut d'abord faire un travail. Il faut éviter le sensationnel", a-t-il réagi.

"Je crains que des humanitaires soient tombés dans cette facilité", a ajouté M. Pene Mbaka, disant attendre les conclusions d'une commission d'enquête policière en cours.

Plus de 70 villages ont été incendiés lors des récentes violences, trois centres de santés et sept écoles ont été pillés ou incendiés, note cette source.

L’Unicef estime que suite aux violences, "plus de 100 écoles ont interrompu les cours, privant 30.000 enfants de leur scolarité".

Selon cette agence onusienne, "70 enfants non-accompagnés et 245 enfants séparés de leurs familles en besoin urgent d’assistance" ont été identifiés sur les alentours de l’Hôpital général de Bunia, la capitale de la province de l’Ituri.

Depuis décembre, les affrontements ont provoqué le déplacement de plus de 200.000 personnes, selon des sources humanitaires.

Le conflit pour les terres entre les éleveurs Hema et les agriculteurs Lendu en Ituri est un des nombreux qui agitent l'est de la RDC, en plus de ceux dans les deux provinces du Nord et du Sud Kivu.

Le ministre congolais de l'Intérieur a promis mercredi lors d'une visite en Ituri de "renforcer le déploiement de la police avec comme mission de traquer tous les fauteurs de trouble".

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