Les ADF ont été délogés de leurs base de mwalika, par l'armée qui a donné un bilan des combats lancé à partir du janvier 2018, contre les ADF est connu à l'est de la Rdc, selon une source de l'armée, dans la région de Beni.

C'est par l'offensive des  forces armées dela République Démocratique du Congo Fadc, qui ont intensifiés la traque de ces hors la loi, par des attaques ciblée contre plusieurs positions des ADF, en profondeur du parc national des virunga, au conté est du térritoire de beni, province du nord-kivu dépuis mi janvier 2018, a permi à l'armé prendre, le contrôle des grandes positions des rebelles ougandais du groupe ADF, ont été reconquises par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) après d’ intenses combats farouche avec des armes lourdes et légères. 


Le commandant des opérations Sokola 1, le Général de Brigade Marcel Mbangu Mashita, a lancé un appel à la population afin que celle-ci soutienne les Forces armées de la RDC, les FARDC et ne se fie pas à ce qu'il qualifie de "propagande" des rebelles.

 Il a ainsi insisté sur la "détermination" de ses troupes dans leur combat contre les mouvements rebelles. "Nous allons nous battre jusqu'au dernier sacrifice, donc le sacrifice suprême" a t'il expliqué.

La population de Beni a accueilli le message d'offensive du générale contre les rebelles avec un mélange d'espoir et de scepticisme: " qu'ils combattent pour nous car nous aimons notre pays et ça nous fait mal au cœur de vivre dans cette situation, " affirment certains. 

Pour d'autres la priorité "avant tout c'est la paix." "Cela fait quatre ans qu'on endure et qu'on souffre comme si on n'avait pas d'armée. 

Nous voulons les voir en finir mais ils n'y parviennent pas. Nous les attendons au résultat et non aux paroles non tenues" estiment d'autres encore.
Kongo - Operation gegen die ugandischen Rebellen der ADF-Nalu (Reuters/Kenny Katombe)
Opération contre les rebelles des ADF-Nalu dans l'est de la RDC !

Le devoir de protection

Le lancement de l'offensive a lieu quatre ans après celle du Général Bahuma Ambamba, le 16 janvier 2014. 

D'autres habitants de Beni, fatigués par la présence des rebelles ADF dans leur région, s'interrogent aussi sur la durée de cette offensive militaire. Face à cela, le porte-parole de l'armée Congolaise, le Général Léon Richard Kasonga, se veut rassurant. 

"Nous adaptons notre dispositif de défense à la symétrie de l'ennemi de manière à le combattre là où il est, là où il croit qu'il est efficace pour le détruire et l'anéantir totalement. 

Les opérations militaires on ne les détermine pas dans le temps, nous avons le devoir de protéger notre population, nous devons éradiquer la menace" précise t'il.


En dépit de l'offensive militaire de l'armée congolaise, les rebelles ougandais de l'ADF ont pu attaquer lundi matin la ville de Beni. Trois militaires congolais auraient été tués et cinq autres blessés, selon les FARDC.

Selon une source de Mac Hazukay le porte parole d'opération Sukola 1, 
qui révèle que, des plantations de chanvre, de riz et de manioc ainsi que le plus grand dispensaire des rebelles ADF ont été découverts lors des affrontements.

«Nous contrôlons Sesele et Mapobu qui constituaient les deux bastions de l’ennemi dans cette partie que nous appelons « triangle de la mort  » et aujourd’hui nous sommes en train de consolider nos positions par rapport à cela. Nous contrôlons depuis une semaine Mwalika et ses environs.


Pour lui l’armée est mobilisée et en action contre les ADF même si cela se fait sans publicité ou visibilité tapageuse. 

« L’opération Sukola 1 n’a pas un corbillard pour amener les cadavres des ADF en ville. Tout celui qui désire voir les cadavres des ADF ou alors compter leurs tombes, les FARDC sont prêts à les lui amener pour le faire…» a-t-il déclaré.


Il sied de rappeler que les rebelles présumés ADF ont fait incursion dans le village de Ngite vendredi dernier dans la localité de Mavivi-Ngite en territoire de Beni, d’où au moins 9 civils étaient tués, plusieurs autres blessés, des maisons incendiées et beaucoup des biens pillés.

Nous y avons découvert des plantations pas des champs mais des plantations de chanvre, de riz, de manioc,… Nous avons à Mwalika mis la main sur le plus grand dispensaire des ADF. 


Il s’agit des camps Sesele et Mapobu, deux grands bastions des combattants ADF dans le triangle de la mort et Mwalika dans le Graben .

La position de Mwalika ‘est l’un des greniers de ces rebelles a indiqué le porte-parole de l’armée dans l’opération Sukola 1 à l’Est de la province du Nord-Kivu, le
Capitaine Mack Hazukay qui parle des avancées dans la traque des forces négatives. 

Mwalika était considéré comme le lieu de transit et de ravitaillement des ces rebelles, le recrutement,le ravitaillement en vivres et autres devaient passer par Mwalika. 

Prendre Mwalika, nous pensons avoir fait un grand travail. Et comme je l’ai toujours dit ailleurs, la geurre ne pas un match de football où on doit siffler les corners, penaltys et j’en passe mais au combat nous sommes en train de manœuvrer avec des vies humaines et que la vie humaine est sacrée. Nous avons consenti des sacrifices depuis un mois» a affirmé à Times.cd le porte-parole militaire.
Tout en condamnant et regrettant le massacre de Mavivi-Ngite vendredi 09 février dernier dans la soirée ,Mack Hazukay se dit être inquiet des déclarations de certains politiciens qui dénoncent l’inaction des FARDC lors de cette incursion.

Il profite en affirmant que l’opération Sukola 1 n’a pas un corbillard pour amener les cadavres des ADF en ville et que tout celui qui désire voir les cadavres des ADF ou alors compter leurs tombes, les FARDC sont prêts à l’amener pour le fait.
Par ailleurs, d’autres corps des civils décapités ont été découverts dans le fond de la localité Ngite-Mavivi selon Makofi Bukuka Gervais, chef notable de la place . 

Ces corps ont été enterrés sur le lieu car ils étaient état de putréfaction très avancé. D’où le bilan revu à la hausse, il passe de 5 à 9 morts après un autre retrouvé dimanche matin à quelques 900 mètres de la route nationale numéro 4.
Quant aux ADF-NALU, elles consolident durant cette période leur implantation au Congo, en particulier dans le nord et l’est du territoire de Beni, et ne tentent plus la moindre incursion en Ouganda.
Vers 2007-2008, cédant à la pression militaire et à des concessions politiques de Kampala, la NALU renonce à la lutte armée et la plupart de ses membres retournent en Ouganda. 

On pense alors que les ADF vont bientôt devenir un groupe marginal parmi les multiples acteurs armés actifs au Kivu. Cependant, vers la fin 2012, elles entament une campagne de recrutement et, dès l’année suivante, une recrudescence de leurs activités est constatée.
Aussi, après l’expulsion du M-23 du territoire congolais, les FARDC poursuivent leur collaboration avec la Brigade d’intervention de la MONUSCO, la force de l’ONU déployée en RDC, et lancent Sukola-1, opération de chasse aux groupes armés « étrangers », en particulier les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les ADF. 
Cependant, dès le début de celle-ci en janvier 2014, la cheville ouvrière de la victoire sur le M-23, le très populaire colonel Mamadou Ndala, est assassiné à la sortie de la ville de Beni.

 Le meurtre est initialement attribué aux ADF, mais il s’avère bientôt que des éléments des FARDC sont lourdement impliqués : en novembre 2014, sont condamnés aussi bien des responsables des ADF que de hauts officiers des FARDC. Pourtant, Sukola-1 semblait avoir bien commencé : la plupart des bases des ADF ont été prises par l’armée et le groupe a dû se disperser au-delà de ses bastions traditionnels et jusqu’en Ituri.
En août 2014, la direction des FARDC encaisse un nouveau coup dur avec la mort, vue par certains comme suspecte, du général Lucien Bahuma, commandant de l’armée au Nord-Kivu et de Sukola-1. Son remplacement, à la tête de l’opération, par le général Charles Muhindo Akilimali, alias Mundos, coïncide avec une nette baisse de régime des actions contre les ADF.
 Ces dernières reviennent sur leurs anciennes positions, sans toutefois parvenir à recréer un commandement unique, d’autant plus que leur chef historique, Jamil Mukulu, est arrêté en Tanzanie quelques mois plus tard. 

Et, à partir d’octobre 2014, débute la pire vague de tueries jamais attribuée aux ADF. Ainsi, selon la MONUSCO, 482 civils ont été tués entre octobre 2014 et janvier 2016, soit plus d’un mort par jour. D’autres sources évoquent plus de 500 morts sur une période légèrement plus courte.

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