Tout les tributs dela province du Nord-kivu dans l'est de la Rdc doivent vivre ensemble.

AU SUJET D'AUJOURD'HUI, NOUS FAISONS LE POINT CONCERNANT LES DIFFÉRENTS PEUPLES QUI SE SONT ÉTABLIE EN TÉRRITOIRE DE RUTSURU : AVEC LA NAISSANCE DES NOMBREUX MILICES CE DERNIERS ANNÉES, D'ICI ET LÀ DANS CETTE PARTIE DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ! MAIS AUJOURD'HUI LES GENS PEUVENT ESPÉRER À UNE COHABITATION PACIFIQUE ENTRE LA POPULATION HUTU, NANDE ET HUNDE. 

Sur place à Kibirizi, les populations sont de retour dans cette localité rurale située à plus de 150 km au nord de Goma après les violences qui ont vidé le village il y a plus d’un an. 

Cela fait suite à l’appel de jeunes venus célébrer la paix dans cette zone de conflits interethniques.


L’histoire du village de Kibirizi est sombre. Il y a un an, des cas de meurtres ciblés, d’assassinats et de vengeances criminelles ont été enregistrés. Là-bas, le conflit se résumait ainsi : « le sang ou la terre ! »

Il y a deux communautés sur place, les Hutu et les Nande. Leur conflit est lié à l’accès à la terre. Des échauffourées terribles ont eu lieu. Tout le monde avait pris la fuite à cause du climat d’insécurité qui y régnait. 

Laissant tout, derrière eux ! Mais aujourd’hui, ils ont enfin décidé de résoudre leurs différends et de vivre ensemble.

La paix n’a pas de prix
Avant la célébration de cette journée de la paix, à Kibirizi régnait la terreur. 

C’était difficile d’y mettre les pieds. « Me voici finalement à Kibirizi. Mon petit village renoue peu à peu avec son ambiance de cohabitation pacifique. C’est plein d’espoirs et d’émotions ! », s’exclame un jeune garçon que je rencontre sur la route du retour.

Comme lui, plusieurs familles ont regagné cette localité, secouée par les violences. « Mes enfants et moi avions pris la fuite pour nous installer à Rubare lors des échauffourées.

 J’ai reçu l’appel de mon mari qui me témoignait avoir été bien accueilli dans une famille Nande. Mon mari faisait partie d’une délégation composée par des leaders de différentes communautés pour faire la sensibilisation sur la cohabitation pacifique ici », se félicite, Riziki Semahoro. Mère de trois enfants, elle est native de ce village.

La célébration de l’espoir !

La mobilisation de la journée du 21 septembre, dernier, a permis aux jeunes de se réunir et d’inviter leurs ethnies à faire la paix

L’objectif de cet appel : obtenir l’adhésion de toute la jeunesse aux stratégies non violentes pour la consolidation de la cohabitation ethnique. 

Ça marche déjà. Il n’a fallu que trois jours pour résoudre un problème de plus d’une année. Et pour fêter ça, une caravane de paix a été organisée et un match de foot joué. Le gagner n’était pas le plus important !

 « J’ai décidé d’accueillir dans ma parcelle une famille qui n’est pas de ma communauté. Leur maison a été brulée lors des émeutes. J’ai accepté de libérer volontairement deux chambres de ma maison pour elle. Nous sommes déjà une famille.

Chaque jour nous devons travailler les champs ensemble », témoigne Kahambu Siwavosi, propriétaire d’une maison dans une grande ferme.
Dans ce village, à présent la discrimination n’a plus de place. Un exemple poignant et un modèle pour les autres villages et ethnies toujours en conflit au Nord-Kivu.            

 D'après une source sur place à Kibirizi, territoire de Rutsuru, province du Nord-kivu renseigne qu'au cours d'un dialogue pacifique organisé par les notables du milieu, les hutus ont déclaré d'être fatigués par la guerre qui ne contribue en rien pour le développement de leur territoire.                                             
Un notable hutu dans le Barza aurait clarifié à ses administrés que, les tensions ethniques sont alimentées par certaines personnalités politiques du pays qui veulent se positionner dans l'espace politique derrière le sang des innocents.

D'après ce notable, la guerre ne contribue à rien et c'est la source de notre pauvreté. <<Certaines parties du pays évoluent à terme de développement tandis-que notre province recule davantage>>.

Sue ce, il demande à sa communauté d'enterrer les hanches de la guerre et de collaborer avec d'autres communautés en vue  de permettre le développement de leur territoire.                                       
Notre correspondant à Kibirizi confirme que, certains déplacés de guerre, toute tendance confondue, commencent à regagner petit-à-petit leurs lieux d'origine et d'autres entrent pour le moment dans leurs champs et cultiver en paix comme au par avant.                                           Il sied à rappeler que, c'est depuis plus de 30 ans que le territoire de Rutsuru est plongé dans une guerre interethnique alimentée par les pays voisins(Rwanda et Ouganda) suite aux ressources minières que regorge le territoire.

Une organisation américaine connue sous le nom de GEC (Groupe d'Études sur le Congo) avait publié un rapport selon lequel "la guerre à l'Est de la RDC est alimentée par certaines firmes multinationales occidentales pour l'exploitation des minerais.

D'après toujours GEC, ces multinationales travaillent en partenariat avec les hauts responsables congolais pour matérialiser les plans sans l'incidence directe de leurs parts.

Pour rappel, certains organismes internationaux opérant en RDC dans les domaines humanitaires sont surpris quelques fois dans des trafics illicites des minerais.

Une opération contraire de leur mission respective.                                                                                                                                   

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