Six personnes sont tués après nouvelle incursion des rébélles ADF à Eringeti dans l'est de la Rdc

Sept personnes ont été tuées et 11 autres sont restés disparus, et plusieurs biens des habitants emportés par les rébélles ougandais du groupe ADF qui endeullent la ville et térritoire de Beni dépuis octobre 2014.

Selon une source de CEPADHO une ONGDH présent en Beni-Lubero, les  ADF ont encore tué 7 civils (dont 4hommes, 2 femmes et une enfant) vers 17h00 locale dans la soiré du samedi 03 mars 2018 courant,  à ERINGETI dans la localité BAUNGATSU-LUNA, en Groupement de BAMBUBA-KISIKI dans le Secteur de BENI-MBAU en Territoire de BENI, à la limite entre les Provinces du NORD-KIVU et de l'ITURI.

C'est le bilan d'un nouveau raid des rebelles ougandais musulmans de Forces démocratiques alliées (ADF) sur un village de la région de Beni (Nord-Kivu) dans l'est de la République démocratique du Congo, ont déclaré dimanche des responsables locaux.

L'armée est intervenue pour les repousser", a déclaré à l'AFP Léon Baungatsho, chef du village d'Eringeti.

Six personnes ont été tuées par balles et une par arme blanche", a confirmé à l'AFP un officier congolais.

Les victimes qui revenaient de leurs champs étaient à environs 500 mètres de l'agglomération.

Cette mauvaise nouvelle été tombé aux oreilles des habitants de la place comme des huiles jeté sur le feu.

Et donc la plus part des gens paniqué à cette situation, ont fui dans tout sens, chaqun pour se sauver. Certains ont même pris la diréction au sud dela province del'ituri précisément vers Luna, Kata-Bei,Ndalya,Mambelenga, et Otomaber, localité voisine d’Eringeti ciblé par ces hors la loi.

Quelques minutes après, ça n'est suivi l'échange des tirs entre les soldats loyalistes, et des ADF, dans un combat à l'arme lourde et automatique avec des bombes largués par les forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC, et les assaillants venu dela partie est dela localité d'Eringeti, précisément, en profondeur du Parc National des Virunga, situé dans la province du Nor-Kivu.

Selon le propos d'un membre de la société civile d'Eringeti, il agissait d'un accrochage farouche qui a opposé des éléments des forces loyalistes sous le commandement opérationnel du Général Marcel Mbangu ont réagi avec toute leur dernière énergie en sauvant tous les véhicules qui se sont retrouvés dans cette zone rouge.

Au même moment, d'autres on abandonnés leurs maisons habitation, craignant d'être victimes des tueries en cours dans la région de Beni, qui compte les morts jour au jour à caractère de térrorisme attribuées au groupe des islamistes radicaux qu déstabilisent Beni-Ville et térritoire dépuis 2014, à nos jours.

Ces incursions rebelles répétitives détériorent davantage la situation sécuritaire en différentes localité du territoire de Beni sur l’axe routier Oicha-Eringeti. En un mois, on retient les assauts à KOKOLA, MAIMOYA, KITEVYA, OPIRA et Eringeti.

L'armée doit redoubler de vigilance pour éviter ces attaques surprises de ces rebelles ougandais", a déclaré pour sa part Noela Kavivutwiraki, présidente de la société civile du territoire de Beni.

Ces rebelles musulmans sont accusés d'avoir tué une quinzaine de Casques bleus dans une attaque le 7 décembre contre la base onusienne de Semuliki dans le territoire de Beni.

Les ADF sont aussi accusés d'avoir massacré plusieurs centaines de civils depuis octobre 2014 dans la région de Beni.

L'armée congolaise a annoncé en janvier une offensive contre les ADF. L'armée ougandaise (UPDF) avait affirmé le 27 décembre avoir tué une centaine de rebelles ADF dans des attaques aériennes dans l'est de la RDC.

A titre exemplatif, il a indiqué que le 10 décembre dernier, des troupes d’intervention rapide de la Force de la MONUSCO basées à Mayimoya et Eringeti, ont été redéployées rapidement dans la région de Linzo, dans le but d’appuyer les troupes des FARDC, suite à l’attaque lancée contre les positions de l’armée loyaliste situées dans la zone, par des éléments de l’ADF.

« L’armée congolaise a repoussé l’attaque de ces assaillants.

Le même jour, des éléments de l’ADF, ont, pour des besoins d’approvisionnement logistique en denrées alimentaires, tendu une embuscade à un véhicule en déplacement sur l’axe Opira-Linzo, dans la région de Tungudu, et blessé le chauffeur, qui a quitté la zone d’embuscade en roulant rapidement.

Ils ont tiré et tué sur-le-champ un (01) motocycliste présent sur les lieux de l’incident.

Des militaires des FARDC basés à un poste de contrôle proche, ont riposté et engagé les assaillants, qui se sont retirés vers la jungle » a déclaré le casque bleu.

Dans le passé un mercredi 07 Février 2017, les habitants de cette localité du territoire de Beni se sont massivement déplacés vers des milieux supposés sécurisés.

Une situation qui fait suite aux affrontements des FARDC basées à ABIALOSE, à l’Est de Eringeti, et de présumés rebelles de l’ADF.

Provisoirement, le bilan des affrontements fait état d’un civil et un militaire blessés.

Pour prévenir des conséquences plus dramatiques, la société civile du groupement BAMBUBA-KISIKI demande aux FARDC de protéger les civils et de pacifier la région. Contacté par Radio Moto Oicha, Bravo MUHINDO VUKULU, président de cette structure, affirme qu’il s’est agi d’une riposte farouche des FARDC contre cette attaque rebelle.

Les présumés ADF ont été contraints de se replier dans la brousse.

À la suite, Eringeti s’est vidé de ses occupants. La plupart ont pris la direction de la province de l’Ituri, raconte la même source.

« Tout est parti de 9 heures de mercredi lorsque le quartier ABIALOSE d’Eringeti a été attaqué.

Un civil de nom de TUOMBENI Justice et un militaire ont été blessés. La population a fui. La semaine dernière c’est MAIMOYA qui a été attaqué. La même situation a vécu à KOKOLA, LINZO, TUNGUDU.

Que l’armée nous aide à fouiller partout là afin de dénicher les rebelles et les mettre hors d’état de nuire. Nous sommes fatigués », alerte BRAVO MUKULU.

Rappelons que Eringeti a encore été la cible d’une attaque des présumés rebelles de l’ADF mardi 6 Février au quartier KASANA situé à l’entrée Sud de Eringeti.

Aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée. Il n’y avait pas eu aussi de blessé. Selon les forces vives, les rebelles planifiaient de s’approvisionner en médicaments au poste de santé de KASANA.

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DECLARATION DU CEPADHO EN REACTION AU RAPPORT DE L'ONU AUX ATTAQUES CONTRE LES CASQUES BLEUS TANZANIENS AU NORD-KIVU :

C'est avec un très grand intérêt que le CEPADHO a lu les conclusions du rapport de l'équipe d'enquête désignée par M. ANTONIO GUTERRES, Secrétaire Général des Nations-Unies, au sujet de trois attaques menées contre les casques bleus Tanzaniens de la Brigade d'Intervention de la MONUSCO, à MAMUNDIO et au Pont SEMULIKI, sur l'axe routier MBAU-KAMANGO en Territoire de BENI.

Notre Organisation salue la délicatesse, la lucidité, le sérieux et le professionnalisme des enquêteurs dirigés par le Russe DMITRI TITOV et partage tout le contenu de leur document.

En précisant clairement que les auteurs de trois attaques contre les casques bleus Tanzaniens sont les éléments du groupe ADF, l'ONU coupe-court avec les mauvaises langues qui tentaient maladroitement d'attribuer ces crimes aux FARDC pour essayer de ternir gratuitement l'image de l'Armée Congolaise.

Considérant la pertinence des observations faites par les enquêteurs à ce qui concerne notamment les lacunes dans la formation et la posture de la MONUSCO et de sa brigade, l'absence de plan d'urgence pour renforcer et extraire les casques bleus pendant l'attaque, le problème de commandement, de leadership et le manque des moyens aériens, d'ingénieurs et des renseignements,... le CEPADHO appelle la MONUSCO, le Siège de l'ONU et les États contributeurs des troupes  à s'approprier les recommandations formulées par les enquêteurs pour relever les défis.

Notre Structure continue à soutenir que la meilleure compréhension de l'ADF passe avant tout par la reconnaître comme «mouvement Terroriste». Ce qui appelle à une planification qui tient d'une approche globale (intégrant au côté des opérations militaires des dimensions socio-politiques et économiques)  pour l'endiguer immédiatement et définitivement.

Le CEPADHO en appelle à la solidarité internationale pour en finir avec ces Terroristes.

  Ainsi fait à GOMA, le 04 mars 2018;
Pour le CEPADHO,
Maître OMAR KAVOTA, Coordonnateur-Directeur Exécutif.

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