Un rébélle ADF a été tué au cours d'un échange des tirs entre l'armé et les assaillants à Tungudhu dans l'est de la Rdc

C'est précisément le long de la route N0-4 dans le sécteur  de Beni-Mbau en groupement de Bambuba-Kisiki au périphérie de la localité d' Eringeti que les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé, jeudi dernier 1er mars 2018, une attaque des rebelles ougandais du groupe ADF qui visait un véhicule marque FUSO à Tungudu sur l’axe routier Oicha-Eringeti au conté du Nord-Kivu, dans le territoire de Beni.

L’annonce a été faite par le porte-parole du secteur opérationnel SOKOLA 1 Nord d’un point de presse à Beni-ville.

L’incident s’est produit au tour de 11heures locales lorsque les assaillants identifiés aux rebelles ougandais de l’ADF ont ouvert le feu sur le véhicule, informe la société civile du groupement Bambuba-Kisiki.

Les FARDC qui étaient aux aguets ont riposté tuant un des assaillants. Son corps a été conduit à Eringeti où il était exposé toute la journée.

Le président de la société civile, Bravo Vukulu salue cette action des militaires FARDC. Il encourage l’armée a en finir avec le phénomène ADF dans cette partie du territoire de Beni.
En rappel, mercredi 28 février dernier, le commandement des opérations SOKOLA 1 Nord a annoncé qu’il entrevoit des mécanismes pour escorter les véhicules sur les grands axes des territoires de Beni et Lubero dans l’objectif de contrer les embuscades tendues aux usagers desdites routes.

A cette occasion, le capitaine MAK HAZUKAY a annoncé la reddition de 119 éléments maï-maï. L’armée dit avoir constaté que les rebelles coincés par le feu des FARDC en profondeur préfèrent s’attaquer aux civils le long de la route.

« Le commandement a préféré résoudre le problème de sécurisation des passagers en organisant des escortes. Il va partager l’idée avec des acteurs de la société civile », a rapporté le capitaine MAK HAZUKAY.

En outre, le commandement du secteur opérationnel SOKOLA 1 NORD dit avoir noté une amélioration de la situation sécuritaire en territoire de Lubero. C’est dans cette optique qu’il parle de la reddition de 119 éléments maï-maï, 7 tués et la récupération de 7 armes AK 47 et des armes blanches. Les FARDC saluent l’implication des notables dans la sensibilisation des miliciens à déposer les armes.

Cette stratégie a produit de très bons résultats sur la route Kanyabayonga-Kiwanja. Cet axe considéré jadis comme un endroit périlleux car parsemé des rebelles FDLR et autres groupes armés, ne fait plus peur aux usagers.

Chaque trafic est toujours escorté par des militaires de Kiwanja à Kanyabayonga et vice-versa. Depuis bientôt deux ans, le nombre d’embuscades et de kidnapping a sensiblement  réduit sur cet axe du territoire de Rusthuru.

L'insécurité toujours grandissante au Nord-Kivu c'est dernier temp vraiment c'est déplorable ! En RDC, c’est toujours l’insécurité qui prévaut au Nord Kivu. Des incursions armées, imputées au Maï-Maï Pareco, ont eu lieu au sud-est de Butembo, tandis que des meurtres, attribués aux rebelles ougandais de l’ADF/NALU, ont eu lieu en l’espace de deux semaines à Beni. Personne ne peut donc comprendre que les violences macabres (viols, enlèvements, égorgements, assassinats, massacres, etc.) L’insécurité a refait surface dans certains territoires du Nord-Kivu. Conséquence : on compte plus de 500 000 personnes déplacées dans cette province orientale du pays. De nombreuses familles estimées à 500 000 personnes fuient leurs villages au Nord-Kivu, à cause de l’insécurité provoquée par des hommes armés. Ce constat est des acteurs humanitaires œuvrant dans cette province de l’Est de la RDC. Ils ont fait cette déclaration, le vendredi 3 février, à l’occasion du lancement officiel du plan d’action humanitaire 2019 en RDC. Les combats qui opposent, depuis quelques mois, les militaires de l’armée régulière aux milices étrangères et locales dans certains territoires du Nord-Kivu tels que Masisi, Walikale et Beni ont occasionné le déplacement massif des populations civiles, rapporte radiookapi.net Préoccupés, les humanitaires estiment que les mêmes facteurs de crise risquent de se maintenir, voire de s’intensifier en 2019. Pour le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), bien que la situation soit encore volatile en province, des interventions plus adéquates seront planifiées pour renforcer la protection des civils dans les localités affectées par la crise. Pour ce qui est du Plan d’action humanitaire de cette année, plus de 718 millions de dollars américains seront nécessaires pour couvrir les besoins ayant trait à la protection, la santé et l’éducation d’urgence, précise la source.

Del'autre conté dela province del'Ituri, en térritoire de Djugu,  on parle encore de nouveaux massacres des civiles dépuis le jeudi o1 mars de l'année courant
D'apres les propos des témoins et quelques rescapés trouvé dans certaines localités ciblée par des égorgeurs non autrement identifié en térritoire de Djugu, plusieurs sources précisent que, les assaillants ont investi le village et se sont livrés à un véritable carnage", a déclaré à l'AFP Banza Charité, un responsable de la société civile locale. Le chef traditionnel Pilo Mulindo parlait ce 2 mars d'une trentaine de corps déjà retrouvés. Le député congolais Raymond Tchedya, lui, a avancé le chiffre de cinquante personnes tuées dans trois villages du groupement Ndawura, dans la chefferie Bahema Nord. L'attaque s'est déroulé en deux phases ce 1er mars dans la province congolaise de l'Ituri. En début d'après-midi, raconte un rescapé, les assaillants, des jeunes gens, ont fait une première tentative, repoussée par la police et l'armée déployées dans la contrée. Deux heures plus tard, ils sont revenus pour commettre un carnage. Interrogé par l'AFP, le directeur de l'ONG Caritas Bunia, l'abbé Alfred Ndrabu Buju, a confirmé ces violences entre Hema et Lendu jeudi soir. "Un enfant victime de l'attaque a été reçu ce matin à l'hôpital général de Drodro avec une flèche dans la tête", a indiqué le prêtre catholique. Le regain de violences en Ituri remonte à mi-décembre et a déjà fait une centaine de morts. Ces violences concentrées autour de Djugu, au nord-est de Bunia, ont fait une centaine de morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes depuis la mi-décembre. Ce que nous venons de vivre c’est vraiment affreux. Parce que nous avons vu 34 morts. Seize enfants, des femmes et cinq hommes, dont le chef du village Maze qui a été tué. Je condamne ce qui vient de se passer dans ce village. Et les assaillants sont venus des villages Lendu de Goba, Tete, de Suni, de Laudjo et de Ladedjo. Ils ont attaqué ce village de quatre coins. Je présente mes condoléances les plus sincères à la population, à tous ceux qui sont éprouvés » , indique Jefferson Abdallah Penembaka. Tout en condamnant ces tueries, le gouverneur Abdallah appelle les FARDC et la Police basées sur place, à poursuivre ces meurtriers. « Au nom du gouvernement provincial, nous venons de prendre l’engagement que les FARDC et les éléments de la police déployées sur terrain doivent poursuivre ces assaillants jusqu’à leurs derniers retranchements », promet le gouverneur de l’Ituri. Le chef de bureau de la MONUSCO Bunia était également dans cette délégation. Il n’y a pas de conflit entre Hema et Lendu à Djugu, juste une tension : constat du Gouverneur Abdallah après sa visite dans cette région de la province de l'Ituri, précisément à l'est de la République Démocratique du Congo en proie des tueries d'ici et là. A la tête d’une forte délégation du comité provincial de sécurité et de la notabilité, le gouverneur de province de l’Ituri a parcouru ce jeudi la soixantaine de kilomètres qui séparent Bunia et le territoire de Djugu où une tension est perceptible entre les deux principales ethnies de cette contrée. Sur une route sablonneuse difficilement praticable, Abdallah Pene Mbaka a tenu tour à tour un meeting à Drodro en zone Hema et à Blukwa-Mbi chez les Lendu, avec comme grand message: la paix et la cohabitation pacifique, gage d’un développement durable dans cette contrée, épicentre de la guerre interethnique qui a déchiré l’Ituri entre 1999 et 2003 et où les affres se font encore voir. « C’est depuis plus de 50 ans que les ituriens réclamaient une province mais kinshasa ne voulait pas parce qu’on se disait que si on donne une province aux ituriens, ils vont s’entretuer. Aujourd’hui vous voulez leur donner raison? » a-t-il demandé, sur un ton ferme, aux uns et aux autres. Chez les Hema, il a donné l’occasion au Chef Longbe des Walendu Pitsi de lancer un message de paix et de réconciliation, alors que la méfiance entre les deux ethnies voisines est perceptible. Il a donné la même occasion au Chef Pilo des Bahema Nord de s’adresser aux Lendu de Blukwa-Mbi pour demander pardon au nom de toute sa communauté et pour appeler à la baisse de la tension. Parmi les grandes mesures prises, la fin de l’impunité et la relève de tous les policiers et militaires originaires de la contrée: « Le chef de Bahema Nord et son collègue de Walendu Pitsi doivent nous aider à mettre la main sur les instigateurs de la crise. Ils les connaissent et je suis venu avec des autorités judiciaires civiles et militaires pour mettre la main sur eux » a-t-il lancé devant une population venue nombreuse l’écouter. « Le discours du gouverneur ainsi que celui des autorités traditionnelles a été favorablement accueilli » constate le député Pierre Claver Bedidjo, élu de ce territoire qui a par ailleurs demandé que tous les chefs locaux qui jouent mal leur rôle en attisant la haine ethnique, soient relevés de leurs fonctions. A la clôture de sa visite, l’autorité provinciale annonce une tournée des deux chefs traditionnels concernés en compagnie de l’administrateur de territoire pour sensibiliser leurs populations respectives à s’abstenir de tout acte de violence. « Le constat que je fais est simple, les gens avaient peur mais tous ont besoin de vivre en paix. Avec les services techniques de la province, nous allons nous consulter et il y a des chefs locaux qui seront interpellés. Pour ceux qui ont perdu leurs maisons, nous allons nous mobiliser avec les humanitaires pour leur porter assistance » conclu-t-il, appelant tous les habitants qui avaient déjà pris le chemin de l’exil à revenir chez eux pour que la fête de noël se passe dans la tranquillité.

Commentaires