Deux civiles ont été tués et sept autres blessés et des maisons d'habitantion incendiés c'est le bilan d'une nouvelle attaque des rébelles ougandais du groupe ADF dans la localité de Mavivi-Ngite situé le long dela route No-4 au conté du Nord-Kivu en Rdc

C’est vers 19 H 00 locale du mardi 17 avril 2018, que les hommes identifiés aux ADF ont fait incursion dans notre milieu, ils sont venus de l’est de la localité où se trouvent trois positions militaires qu’ils ont déviées.

Ils se sont attaqués aux civils de Mavivi-Ngite et ont incendié leurs maisons après avoir lancé de rockette sur un mini bus d'un opérateur économique connu sous le non de Gédeo en provenance de Beni-Ville,  pour Oicha chef-lieu du térritoire de Beni en proie des attaques ciblées dela part des groupes armés.

Deux personnes ont été tuées mardi 17 avril 2018 au cours d’une incursion des rebelles de l’ADF dans la localité de Mavivi, 12 kilomètres au Nord de la ville de Beni (Nord-Kivu).

Le président de la société civile locale, Djamali Moussa affirme que les assaillants ont tué deux personnes et blessé sept autres au moyen de l’arme blanche.

Des maisons ont été incendiées et plusieurs biens emportés par les présumés ADF.

“Ceux qui étaient au marché ont fui.

Ce mercredi nous avons ramassé deux corps des civils tués et sept autres personnes grièvement blessées ont été acheminées à l’hôpital général de référence d’Oicha pour les soins”, a dit le président de la société civile de Mavivi.

Lundi, le président de la république, Joseph Kabila avait annoncé que l’opération contre les ADF se poursuit dans le territoire de Beni.

Cinq militaires avaient été tués lors des combats de lundi, avait annoncé le chef de l’État en marge d’une rencontre avec les députés nationaux de la Majorité présidentielle et du PALU à la Cité de l’Union Africaine.

L ' actualité c'est aussi la société civile de Beni-Ville est « déçue » du rejet de la motion contre le ministre de la Défense

Crispin Atama, ministre de la Défense. Ici, en août, il était encore ministre des Hydrocarbures de la République démocratique du Congo.

La société civile de Beni se dit déçue par le rejet, lundi dernier, de la motion de défiance contre le ministre de la Défense Atama Tabe.

Son président Gilbert Kambale, a déploré mardi 17 avril le non-examen de cette motion, estimant qu’il y a « complicité ou négligence » dans la gestion de l’insécurité qui endeuille la population de cette région.

« C’est un sentiment de déception totale d’autant plus que ça fait quatre ans on égorge, on tue, on kidnappe les gens et quand on veut demander à un ministre de s’expliquer devant le peuple représenté par l’Assemblée nationale, l’examen n’a pas lieu.

C’est une injure et c’est cracher sur les 1 600 personnes qui sont déjà tuées depuis le 2 Octobre 2014 », s’est indigné Gilbert Kambale.

La motion de défiance contre le ministre de la Défense n’a plus été examinée lundi 16 avril à l’Assemblée nationale.

Par une motion d’ordre de la députée Vicky Katumwa, elle a été enlevée de la liste des points inscrits à l’ordre du jour.

Pour Vicky Katumwa, les matières pour lesquelles le ministre de la Défense a été invité au Parlement relèvent de secret défense et ne devraient donc pas être débattues publiquement.

Une situation que déplore Gilbert Kambale. Il estime que cela frise «la complicité ou la négligence par rapport à tout ce qui se passe ici à Beni Ville et territoire».

«Donc il est superfétatoire, c’est-à-dire inutile d’envoyer des délégations, des missions pour venir enquêter sur ces massacres.

La vie humaine est sacrée il fallait quand même qu’on puisse éclaircir le peuple congolais sur le massacre qui a perduré ici à Beni», a dit Gilbert Kambale.

Le président de la société civile a plaidé pour que la population sache qui tue à Beni.

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